Prisonniers de leur destins

Part 16

Je revenais de mon voyage d'affaire. J'étais épuisée, on est revenue d'Abidjan vers 23h, et je le retrouve assis sur le fauteuil de notre salle privée entrain de faire des tractions. Je me mets sur l'autre côté, laissant mes bagages tombés devant la porte. Il se releva et me regarda.

Ousmane: ça va?

Moi: non, je suis épuisée. Notre vol a été annulé deux fois.

Ousmane: je me demandais bien qu'est-ce qui te retenait jusqu'à tel heure.

Moi: tu m'attendais?

Ousmane: je voulais me rassurer que tu allais bien.

Je ne vais pas vous mentir, j'ai presque fondu la où j'étais assise. Il peu être mignon quand il veut ce batard.

Moi: je ne peux même pas me déshabiller tellement que je suis fatiguée. On a passé des heures à l'aéroport.

Il marche vers moi pour déposer un très long bisou à côté de mon oreille. Sans m'y rendre compte, il avait déjà défait mon soutien gorge. Je l'ai su quand j'ai senti le soutien s'éloignait de mon corps. Il a dû faire ça beaucoup de fois pour parvenir à faire ça aussi facilement. Disais-je intérieurement. J'avais encore le t-shirt blanc que je portais.

Moi: tu fais quoi?

Ousmane: tu dis être trop fatiguée non, je t'aide à te déshabiller.

Il s'éloigna pour aller chercher mes bagages devant la porte de la chambre.

Ousmane: je les dépose où?

Moi: euh.....

J'hésitais enfaite car il n'est aussi gentil d'habitude. L'aurais je manquer en seulement 4 jours? Est-ce possible? Nah je ne crois pas. Bref, je reviens vite sur terre quand il me posa la question encore une fois.

Moi: dans le dressing...mer...ci?

Ousmane: de rien

Je me lève difficilement pour rentrer sous la douche. Je voyais mes règles alors je me sentais trop sale; en plus avec le vol qui avait retardait et la chaleur et tout, j'avais besoins de ce bain.

Je ne sais pas ce qui m'arrivais mais j'avais hâte  de sortir sous la douce pour pouvoir être dans la même pièce que lui. Mais vous savez que je n'allais pas lui montrer cela aussi. Je me dépêcha pour mettre une nuisette deux pièces noires pas trop moulantes. À ma sortie, il dormait déjà. J'avais la seum enfaite, il a fait tout ces gestes juste pour finir comma ça, tchuur.

En montant sur le lit, je lui tape les pieds exprès pour le réveiller. Mais le mec ne bougeait même pas. Je descendis du lit et remonta et lui tape les pieds encore, cette fois-ci, il se tourna pour me faire face.

Ousmane: ça va toi?

Moi: pardon, j'ai pas fait exprès.

Ousmane: (afficha son sourire narquois) vraiment!?

Moi: j'ai pas fait exprès, il y'a quoi?

Ousmane: C'est à toi que je le demandes. Il y'a quoi?

Moi: rien

Ousmane: depuis quand tu hésites de dire ce que tu veux?

Moi: je ne sais pas de quoi tu parles

Ousmane: d'accord alors, bonne nuit.

Il se retourna pour dormir mais à peine qu'il déposa sa tête sur l'oreiller qu'il reçoit un message de je ne sais qui, à 1h et quart. Il prit le temps de lire le message et je l'entendais sourire joyeusement. Je ne dis rien, je m'en fou de toute façon.