Prisonniers de leur destins

Part 68

Salimatou et Chérif

Après ce qui s'est passé chez Amina, j'ai décidé d'accord une conversation avec Chérif. Je ne voulais pas que mon passé soit un problème dans notre relation. Il fallait que je lui parle mais il n'était pas du même avis.

Chérif: tu as changé non?

Moi: biensure

Chérif: alors tu n'as pas besoin de me raconter ton passé. Et rappelle-toi qu'Allah n'aime pas ceux qui avoue leur péché à d'autre. Tu n'es pas obligée de m'en dire quoi que ce soit, même si on décidait de se marier demain. C'est un privilège que la religion nous donne.

Moi: je veux juste éviter des problèmes dans le future.

Chérif: écoute moi, si un homme dit t'aimer mais ne peut pas supporter ton passé, c'est mieux qu'il s'en va. Et s'il l'utilise contre toi, il est un lâche. On a tous un passé, personne n'est une sainte dans cette vie.

Moi: même pas toi?

Je l'entend rire

Chérif: même pas moi

Je suis curieuse de savoir ce qui lui fait dire cela. Que sont ses péchés? D'après ce que je sais de lui. Il n'a jamais mis les pieds dans une boîte de nuit ou bar, il ne fume pas, il n'insulte pas, il ne lève pas les yeux pour regarder une autre femme. À part sa mère et ses sœurs, la première femme qu'il a touché était sa femme. Allah l'a protégé sur pleins de choses. Sa famille est bien connu dans la ville pour leur piété, c'est juste maintenant que je les connais.

Moi: tu penses que je mérites de faire partie de ta famille?

Chérif: je vais te dire un secret, je ne me trompe jamais sur mes choix de femme. Allah m'a donné cela. Est-ce que ça répond à ta question?

Moi: c'était une teste pour voir ce que tu allais répondre.

Chérif: j'ai passé le teste?

Moi: pas mal comme réponse. J'attendais genre un « tu es la plus merveilleuse femme du monde, je ne peux pas vivre sans toi »

Chérif: Hahahah repose moi la question

Moi: non c'est trop tard, tu as raté ta chance.

Chérif: ce n'est pas trop tard. Je vais faire mieux et te les prouver avec mes actions, In Shaa Allah.

Moi: okay beau parleur

Chérif: plus sérieusement, je voulais te parler d'un sujet important. Ça fait plus de 3 mois que je te courtise maintenant

Moi: correct

Chérif: sur les bases de l'Islam, c'est le maximum qui m'est permis.

J'espère qu'il ne va pas me parler de mariage, s'il te plaît, ne me parle pas de mariage. Je serais obligé de dire non, je ne suis pas prête, please.

Chérif: maintenant, on se connaît un peu. Tu sais sûrement si j'ai les qualités que tu cherches chez un homme ou pas. Mais je sais aussi que tu n'es pas prête à t'engager en ce moment et je ne voudrais pas te forcer la main. Avec mon affectation dans la sous-region, j'aurai pas beaucoup de temps à ma disposition, je pense que c'est le moment parfait de te donner ton espace. Quand tu seras prête, tu me feras signe. Je serais là à attendre avec le colas

Je souris à cette dernière phrase. Ouf Alhamdoulilah, il n'a pas parler de mariage. Mais c'est quand même bizarre, le gars fait tous ces efforts juste pour me donner de l'espace à la fin

Moi: tu n'as pas peur qu'à ton retour tu trouveras que j'ai passé à autre chose.

Chérif: si c'est la cas, je saurais que c'est la divinité de Dieu. Ce que je ne voulais pas, c'est que tu me dises non sans m'avoir donner la chance de te montrer qui je suis. Maintenant que tu me connais mieux, n'importe la décision que tu prendrais, je saurais que Dieu l'avait voulu ainsi. Je prie juste que tu vois ton mari en moi.