𝐒𝐖𝐄𝐄𝐓𝐇𝐄𝐀𝐑𝐓, 𝘪𝘻𝘢𝘯𝘢 𝘢𝘯𝘥 𝘮𝘢𝘯𝘫𝘪𝘳𝘰

𝟭𝟬 - 𝗕𝗿𝗼𝗸𝗲𝗻

Tu as une fois de plus heurter le sol, hurlant cette fois-ci de douleur. Tu ne pouvais pas croire qu'il était mort, tu n'en revenais toujours pas. Tes pleurs se sont accentués quand tu as repensé à tout les moments que vous avez passé ensemble. C'était si dur à croire, imaginez cette personne avec qui vous vouliez finir votre vie, mourir du jour au lendemain sans explications. Dur a imaginé, n'est-ce pas ?

Et bien pourtant c'était le cas avec vous. Vous n'aurez jamais espérer cela un jour. Personne ne l'espérer.

Tu as continué à pleurer, les yeux bouffis et rougis par tes perles transparentes. Tu ne sentais plus ta gorge à force de pleurer et de crier ta peine. Tu ne voulais pas y croire, c'était trop dur pour ton coeur et ton cerveau de penser à ça. Tu es resté dans la même position depuis presque une heure.

Après avoir pleurer ta douleur, tu es lentement sortis de la chambre, tes jambes manquèrent plus d'une fois à te lâcher. Tu as mollement pris le téléphone fixe du salon, entrant dans le numéro de la police japonaise.

"Allô.." as-tu prononcé d'une voix presque inaudible. La voix a répondu et a commencé son monologue. Elle a finalement demandé la cause de ton appel. "Mon copain.. je l'ai retrouvé mort en rentrant du trav-" Ta voix s'est brisé et tu as recommencé cette série de pleurs.

"Mademoiselle, s'il vous plaît calmez-vous." La dame de l'autre côté du téléphone a prit une voix plus adoucit. "Expliquez-moi ce qui s'est passé."

"Je ne sais pas, je suis arrivé chez moi et je l'ai retrouvé mort accroché sur le mur. En revanche une cigarette était près de son corps." Tu avais bafouillé en annonçant tous ça, mais à peine tu avais finis la description, un long "bip" resonnait au bout du fil. Signe qu'elle a raccroché.

Tu es resté sur place, choquer de ce qu'elle venait de faire. Tout ton monde s'est écrouler sous tes pieds, la police étant bien trop incapable de s'occuper de la mort d'Ali. Tu t'es sentis comme trahis par ton propre pays. Tu étais, détruite de l'intérieur. Tu en voulais au monde, pourquoi tant d'injustice ? La mort d'Ali n'était donc pas si importante ?

Une forme de colère a commencé à se mélanger dans ton corps, de la haine, de la rage, de la tristesse ? Tous ça s'emparait de ton cerveau. Tes yeux ont commencés a changer de tempérament, et devinrent plus sombre. Ta mâchoire était contracté, tu as attrapé un objet, un vase précisément. Tu l'as jeté sur le mur juste en face de toi, alors que tu hurlé ta haine.

De l'autre côté de la porte, se trouvait une personne qui écoutait tout se que tu faisais, le nombre d'insultes que tu as dis envers la société, n'était pas comptable. Tu faisais juste ressortir cette douleur qui te compressait le coeur, t'empêchant presque de respirer. Lui en revanche, souriait fière, presque vainqueur.

"Je t'aurais bientôt pour moi T/p..."