"Oh rien." Il haussa les épaules de façon nonchalante. "A part en savoir plus sur la magnifique personne que tu es." Il prit un air charmeur, mais bien sur cela ne te faisait rien.
"Pourquoi devrais-je te parler de moi ? Je ne te connais ni d'Adam, ni d'Eve !" répliquas-tu immédiatement. Tu le trouvais de plus en plus bizarre et ton anxiété est vite remonter.
"Voyons.. Ne sois pas sur la défensive." Il te riait presque au nez devant ton air stressé. "Je ne te ferai pas de mal. Enfin, pas moi..." Il chuchota sa dernière phrase, mais tu pus l'entendre, contre ton grés.
"Comment ça ?" Hurlas-tu, enfin, tu semblais hurler. Ta peur étant là, tes mains ne pouvaient s'empêcher de trembler sans s'arrêter. Tu avais peur, et il le savait, cela semblait le ravir de te faire peur.
"Je rigole T/p !" Il se leva de sa chaise et reprit d'une voix glaçante. "A bientôt, au passage dit bonjour à Ali de ma part." Il partit te lançant figer sur place.
Ton estomac ne fit qu'un tour, tu courus jusqu'aux toilettes, te retenant de vomir sur place. En arrivant dans un cabinet, tu ne pris pas la peine de fermer la porte, que tu vomis directement dans la cuvette. Vidant ton ventre de ce que tu as pus manger, tu ne faisais que de tout recracher. Les larmes te montèrent aux yeux, et c'est accroupis dans les toilettes que tu te remis à pleurer. Tu n'avais plus rien à vomir, mais malgré tout tes hauts de coeur de cessaient de revenir après chaque inspiration. Tu te relavas, avec beaucoup de mal et fermas la porte afin d'avoir de l'intimité.
Tes perles transparentes ne s'arrêtaient pas de s'écouler tel une fontaine sur tes joues trempaient. Tu avais du mal à reprendre un rythme cardiaque correct, tu avais mal au niveau de la poitrine, tout ton corps était en alerte rouge, et comme si ce n'était pas assez, la phrase qu'il eut dit la ou se trouver ton prénom, se répétait en boucle dans ta tête. Comment connaissait-il ton prénom ? Tu voulais le savoir, mais en même temps tu ne voulais pas. Tu avais trop peur de savoir la réponse.
"Putain.." murmuras-tu quand tu entendis trois coups à ta porte. "Oui ?" Tu t'éclaircis la voix en répondant.
"C'est Célia.. Ca va ?" S'inquiéta t-elle. "T/p, on sait tous que tu ne vas pas bien, alors ne me répond pas que tu vas bien. Tous s'inquiète pour toi, et moi la première ! Tu sais que tu peux compter sur moi ! Tu aides tout le monde ici, mais personne ne t'aide en retour, tu dois te sentir tellement mal depuis sa mort et personne ne peut imaginer la douleur que tu dois ressentir. Nous sommes énormément désolé de t'avoir laisser seule pendant cette semaine, tu aurais du recevoir du soutiens de nous tous, mais nous avons suggérer que si on te laissait seul, tu serais mieux. Pardonne-moi T/p !" Elle pleura contre ta porte.
"Eh.. Ne t'inquiète pas pour moi. Je vais bien." Tu essayais de prendre une voix rassurante mais ça ne marchait pas, ta voix se trahis à cause d'un hoquet de pleurs, et tu te remise à pleurer ouvertement, ne t'arrêtant pas, et ne te cachant pas. "Célia je suis à bout.." Tu te mis à essayer d'étouffer tes pleurs, mais tu n'y arrivais pas.
"Je sais plus quoi faire, j'ai essayé d'être à la hauteur, et de faire comme si mon deuil était finit, mais je suis tellement faible que des qu'on me parle de lui, je n'arrive pas à m'empêcher de pleurer. Normalement ça devrait passer, mais je n'arrive pas à penser dont la façon je l'ai retrouver ce soir là.."
Tu entendis Célia reniflait, et dire à quel point elle était désolé.
"Ce n'est pas de votre faute.. Mais de la mienne, si je serai rentrer plus tôt rien de tout ça ne serait arrivé." Tu te lamentais.
"T/p, ce n'est pas de ta faute, tu ne pouvais pas savoir ! Mais nous, on aurait du être plus présent.."
"C'est bon.. Tu peux me laisser toute seul s'il te plait.."
"Comme tu veux.." Tu pouvais distinguer ses pieds se dirigeaient vers la sortie.
TW
Des qu'elle ne fut plus dans les parages, tu attrapas ton sac à main, cherchant la paire de ciseaux que tu as toujours avec toi. Une fois en main, tu la regardais, les mains tremblantes, tu l'ouvris, et remonta ta manche de pull, dévoilant tes bras. Tu soufflas, et la rapprocha encore plus de ta peau, la frottant d'un fin trait, d'un coup. Un filet de sang se mit à couler le long de ton avant bras. Tu répétas cette action une dizaine de fois, tes larmes qui tombaient, se mélangeaient à ton sang, le rendant plus liquide. Tu avais une dizaine d'ouverture sur l'avant bras, et même si la douleur se faisait ressentir, tu continuais, ne t'arrêtant plus.
Quand tu repris conscience de tes actes, tes vêtements, mains et même le sol étaient inondés de ton sang. Tu as laisser échapper un cris en voyant ton état, les mains toujours tremblantes, tu as cherché un paquet de mouchoir dans ton sac, mettant du sang partout. Tu avais encore plus que d'habitude, et aux vus des événements précédents, tu ne pouvais pas empêcher cette douleur s'empirait de jour en jour.
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