La pluie s'abattait sur tes épaules, tes jambes enjambaient la route afin que tu te dépêches pour rentrer chez toi. Tes bras étaient toujours ensanglantés, et les passants pouvaient te prendre pour une folle meurtrière. Tu ne t'en souciais pas, préférant ignorer leurs remarques et leurs regards qui te jugeaient depuis le début. Mais par malchance, la police rodait dans les parages, et quand ils eurent vu, ils se sont directement mit à ta poursuite.
"Eh toi !" Hurlait un policier. "Qu'est-ce que tu fais dans cette état ?" Il te soupçonna, du à son ton et à son regard.
"Je.." Un de ses collègues arriva par derrière toi, te faisant une clé de bras et te plaquant sur le capot d'une voiture, faisant vibrer tout ton corps. "Aïe !" Tu as crié de douleur, le fait qu'il tienne tes bras ainsi te faisais beaucoup souffrir.
"Les meurtrières ont le droit de garder le silence." Il trancha d'une voix froide, te glaçant sur place.
"M- Mais je n'ai rien fait ! Laissez-moi !" Te débattais-tu, t'agitant dans tout les sens. Il ne mit pas longtemps à stopper tout tes mouvements brusque, te tenant fortement et te passa les menottes. Il te guida jusqu'à l'intérieur de la voiture blanche et noir, il te fit assis de force, manquant de frôler ta poitrine, et au vu de son sourire pervers.
"Touches pas à la marchandise." Tu lui lanças froidement.
Il ria avant de t'attraper par les cheveux, t'attirant en avant, vos visages étaient très proche et vos yeux ne se quittaient pas d'une seule seconde "Ecoute, tu es en position de faiblesse, je n'hésiterai pas à te jeter derrière les barreaux quand on arrivera au poste. Alors soit gentille et laisse toi faire." Il rapprocha son autre main de libre de nouveau vers ta poitrine.
"Nao." Le stoppa une voix. "Ne fait pas ça, sinon je serai obligé de signaler que tu agresses les arrêtés." Nao lâcha tes cheveux, et partit à l'avant de la voiture te lançant un regard d'assassin.
Ellipse
Après un court trajet dans un silence de plomb, tes bras se mirent à te démangeaient mais tu ne pouvais rien faire pour les gratter. Quand on vient t'ouvrir ta portière, se fut l'autre policier qui te sortit, plus en douceur, contrairement à l'autre connard.
"Viens.." Il t'emmena dans une cabine, éloigné de tous, la ou il va te poser des questions. Il t'assit sur chaise, et il en fit de même.
"Juste, c'est un mal entendu et je-" Il t'arrête d'un mouvement de main, comme s'il était de ton côté.
"Prénom, nom de famille, âge, s'il te plaît."
"T/p T/n 25 ans."
"Que faisais-tu à courir le soir, couverte de sang ?"
"Je rentrai chez moi.."
"Pourquoi recouverte de sang ?"
"J'ai fais une bêtise je l'avoue, mais j'en avais besoin." Expliquas-tu.
"As-tu commis un meurtre ?"
Tes sourcils se froncèrent à cette question. "Quoi ? Jamais !"
"Alors pourquoi avoir dis que tu avais fais une bêtise ?"
"Eh bien.. Mon copain est mort il y a deux semaines environ, c'est impossible à supporter ! Alors, j'ai essayé de me soulager en me..." Il comprit et son visage devint livide.
"Je suis désolé. Puis-je voir tes bras ?"
"Allez-y." Soufflas-tu le laissant avoir une preuve.
Il s'approcha de toi, et remonta tes manches accroupis derrière ta chaise. Un hoquet de surprise se fit entendre, ça devait être lui.
"Vous perdez beaucoup de sang !" Il sortit en courant de la salle, partant chercher un téléphone afin d'appeler les pompiers. Quand à toi, tu te sentais endormis, tu voulus fermer les yeux, mais il ne fallait pas. Tu devais rester éveiller. Plusieurs policiers entrèrent quelques minutes après qu'il soit partit, te détachant et te portant.
Tous ce dont tu te souviens, sont les nombreuses sirènes qui chantonnaient autour de toi, faisant bourdonnait tes oreilles.
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