PROIE {vkook}

Chapitre 2

N'en pouvant plus il se leva et se dirigea vers la ruelle.

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Putain... Je n'y vois que dalle ! Pourquoi je ne vois rien ? Je ne sais pas où je me trouve ni dans quelle merde je me suis encore fourré...

Flash-back. Une heure plus tôt...

Je venais d'arriver dans la ruelle après les trois hommes louches que j'avais décidé pour je ne sais quelle raison, de suivre en douce. Une fois non loin d'eux, je remarquai qu'ils semblaient discuter. Enfin, un seul d'entre eux parlait assez fort.

"Qu'est-ce que je fous bordel..." Soufflais-je pour moi-même.

Je m'étais caché derrière une benne à ordures. "La classe, ta cachette Jungkook" ironisais-je pour moi-même encore une fois.

De toute façon, j'étais arrivé jusque-là, je n'allais pas repartir sans satisfaire ma curiosité non plus...

À trop radoter dans mon coin, je n'avais pas vu l'un des trois hommes sortir une arme à feu. Et lorsque mes yeux se posèrent enfin sur la scène qui se déroulait un peu plus loin devant moi, je me figeai immédiatement.

"Dans quoi me suis-je encore embarqué ?".

Au moment où mon cerveau comprit enfin la gravité de la situation dans laquelle je me trouvais, je décidai de prendre mes jambes à mon cou et partir de là au plus vite avant que l'un d'entre eux ne me remarque.

Mais, ce fut sans compter sur ma discrétion légendaire, que je n'avais pas d'ailleurs... Le bruit d'un objet qui se fracasse sur le bitume me fige sur place. C'était mon téléphone qui venait de tomber de ma poche alors que je tentais de le redresser.

Mes parents m'avaient toujours dit que ces objets, la technologie, allait nous tuer un jour. Et pour ma conjoncture actuelle, ils avaient raison.

Pourquoi d'ailleurs était-ce toujours dans des circonstances plutôt chaotiques que l'on se mettait à penser à des choses stupides ? J'allais peut-être me faire tuer par ces mecs et voilà que je pensais à ce que mes parents disaient sur la technologie ?

Figé sur place, je fermai fortement les yeux jurant intérieurement contre mon incapacité à être discret et surtout contre ma curiosité qui m'avait mené jusque-là.

J'ouvris un œil, puis l'autre et me tournai vers les trois hommes. Un frisson me traversa l'échine lorsque je constatai que les trois paires d'yeux étaient braqués sur moi.

Mes yeux affolés passèrent en revue la situation. Je pouvais voir que celui qui tenait l'arme avait des cheveux violets, chose que j'aurai pu trouver bizarre en temps normal, mais pour le moment, j'étais bien trop en alerte pour cela. L'autre à ses côtés était bien plus petit en taille et avait des cheveux couleur menthe, des yeux blasés, il ressemblait à un chat.

Le dernier, celui sur qui l'arme était braquée, était bien plus mince avec des cheveux gras et décolorés d'un blond poussin affreux.

Je ne sais pas vous, mais moi, c'était toujours dans des positions aussi compliquées que je me mettais à tout analyser minutieusement au point de retenir des détails même insignifiants. Comme la petite souris qui traverse au loin la ruelle. Oh, que j'aurais aimé me transformer en petite souris et disparaître dans un trou...

Le plus grand, celui aux cheveux violets, se mit à avancer vers moi. Celui ressemblant à un poussin perdu, baissa la tête comme pour éviter mon regard tout aussi perdu. Le violet s'approcha encore un peu plus. Je ne savais pas vraiment ce que je devais faire, plusieurs idées me traversaient l'esprit sans que je puisse en saisir aucune. Néanmoins, je décida tant bien que mal de leur tenir tête..