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Maëla.



4 avril

8h52


Capucine et Simon étaient lentement venus me réveiller ce qui m'avait fait du bien au moral. Nous étions désormais tous réunis autour d'un petit déjeuner autour de la table de la salle à manger, tout le monde regardait la télé et par conséquent personne ne parlait. Logan lui était sur son téléphone, d'un coup il releva la tête et ses yeux croisèrent mon regard, en même temps nos têtes pivotent afin de rompre ce moment.

- Bon, commença-t-il, aujourd'hui on va tous retourner sur le lieu du kidnapping, depuis 3 jours y'a eu aucuns mouvements donc on va aller chercher des infos.

Ma tête se releva presque immédiatement de mon bol, comment ça il veut qu'on retourne la-bas ?!

- Mais qui va surveiller les filles ?, ajouta Nohé étonné du projet de Logan.

- J'ai dis tout le monde viens, elles vont pouvoir nous aider.

- Et notre avis à Capucine et moi ?, ajoutais-je révoltée.

- Je m'en fiche, on a besoin de vous, nos regards sont plantés l'un dans l'autre et ne se lâchent pas.

- J'ai pas envie de venir ! Et je suis pas un putain de jouets !


- Viens, il passe devant moi, monte les escaliers et je le suivais.

Une fois en haut il se retourna vers moi et nos yeux ne pouvaient à nouveau plus se séparer.

- On a besoin de vous pour trouver des indices, commença t-il.

- Ça me stress de retourner là-bas.

- Je me doute bien, on va essayer de rester le moins possible.

- Et puis je vois pas comment on peut trouver des indices.

- On vous montrera sur place.


...


La voiture se garait, je ne voulais pas regarder par la fenêtre, l'angoisse était forte et une boule se faisait sentir dans ma gorge et dans mon ventre. Chacun descendait du véhicule, à peine j'eus aperçu l'endroit que des sueurs froides et des tremblements s'emparaient de mon corps à présent terrorisé. Capucine vu mon angoisse et me prit la main, les garçons étaient déjà devant la porte avec des armes à la main, Logan était devant, il ouvrait la porte, puis à la suite derrière lui se tenait Nohé, Capucine, moi puis Simon pour fermer la marche.

- Ok, on fait bien attention, regardez bien autour de vous.


Mon corps était crispé et Simon le remarqua.

- T'inquiète pas moi aussi j'ai peur et j'ai pas envie d'être là, on se dépêche de trouver ce qu'ils veulent et on sort.

- Ok.


J'avançais lentement en suivant le groupe et immédiatement après avoir franchi la porte mon souffle se saccada, cette odeur... je la reconnaîtrais entre mille, ce que ça sent ? Difficile à déterminer, un mélange de cave, de poussière et une autre odeur, de sang peut-être je ne sais pas exactement.

De la peur au bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant