Nous

Chapitre 3

Thomas

Bam ! Et merde je vais tuer la personne qui m'est rentrée dedans. Ce n'est pas le moment de m'énerver, je n'ai pas dormi de la nuit pour préparer l'arrivé de notre nouveau DA, ma voiture n'a pas démarré et quand j'ai voulu prendre mon café la machine m'a arrosé de café bouillant. Ma journée à si mal commencer que j'ai envie de tuer tous les employés de mon équipe !

- « Excusez moi je ne regardais pas où j'allais ! »

Je connais cette voix...

- « Ce n'est rien faites plus attention la prochaine fois. » dit-je en relevant la tête pour voir si ce n'est que la fatigue ou bien si ma journée cauchemardesque est destinée à m'envoyer à la morgue.

- « Zoé !? » Je ne m'étais pas trompé c'est bien elle, elle a changé mais je pourrais la reconnaitre entre mille.

- « Ahah Thomas salut ça fait longtemps ! » Longtemps !? C'est le cas de le dire, après s'être séparé il y a quatre ans elle n'a plus donné de nouvelles, elle m'avait bloqué et supprimé de ses amis et j'avais décidé de faire de même. Qu'est-ce qu'elle peut bien faire ici ?

Sans m'en rendre compte j'avais posé cette question a voix haute.

- « Et bien comme tu le vois je suis salarié, je suis la nouvelle directrice artistique de l'équipe 4 »

Nan, nan. L'équipe quatre c'est mon équipe ! On m'avait prévenu de l'arrivé d'un nouvel employé mais je n'ai pas eu le temps de regarder le CV en question. Alors c'est elle.

Je crois qu'il faudrait mieux que je fasse comme si de rien n'était. J'ai appris d'une amie en commun qu'elle était en couple avec un certain Enzo depuis plus de deux ans et qu'elle avait emménagé avec lui depuis environ un an et demie.

- « Enchanté, je suis Thomas Smith, directeur général de cette entreprise et de l'équipe quatre, je serai votre référent et patron au sein de l'entreprise. »

Trente secondes, vingt, dix, cinq, quatre, trois, deux, un. Je m'en vais... Comment rester face à quelqu'un qui t'as littéralement détruit. De toute façon j'ai une réunion, je ne peux pas revenir en arrière ou je serai en retard.

- « Allons-y » dis-je à Louis, mon secrétaire et assistant.