Chapitre 10

95 6 0
                                    

Il m'attrape le poignet et me traîne dans la maison, auprès de nos amis.

Nous nous rasseyons à notre place, s’attendant à pleins de questions, mais seul Victoire se met à parler.

-- Non mais mon chou ! T’as vu comment elle me rabaisse ? C’est qu’une salope !

En fin de compte, personne n’a l’air d’avoir compris le gros sous-entendu de ma phrase. Bien heureusement.

Nous continuons le jeu. Sans choses qui peuvent fâcher.

Je me réveille, pour mon dernier jour de week-end, le dimanche. A chaque fois c’est triste ce jour. Heureusement, il ne reste plus que cette semaine avant les vacances, le samedi 17 janvier. Aujourd’hui, on est le 11 janvier, mes bébés ont une semaine et un jour, étant nés le 3 janvier.

En parlant d’eux, il faudra que je trouve un pédiatre, car dès leurs deux semaines, je devrais les emmener chez lui, chaque mois.

Un pleur me vient aux oreilles, tient, quand on parle du loup.

Il est 9h30, et je dois avoué, que niveau sommeil, je suis chanceuse, je les couche à 19h00 ou 18h30, ça dépend de leur fatigue, ils se réveillent à 22h, juste avant que j’aille me coucher, une autre fois à 4h00, puis ils me laissent tranquille jusqu’à 9h ou 10h.

Mais je dois vous dire, que quand ils se réveillent, ils font la totale. La couche a changer, et le biberon à donner. 

Pendant que je donne le biberon à Tyron, ne pouvant pas allaiter vu que j’ai bu de l’alcool il n’y a pas longtemps, je reçois un message, d’Adrianna.

-- Slt Ari, jpeux passer a qlle h ? Pr voir ls jums.

-- Bonjour Adrianna, je vais demander à Catherine, je te le redis.

Elle me laisse un vu.

Je descend les escaliers, après avoir reposer Tyron qui s’était endormi dans mes bras.

-- Catherine !

-- Oui ?

-- Ma sœur aimerait passer voir les jumeaux dans la journée, elle peut venir à quelle heure ?

-- Voyez ça entre vous, je m’en fiche. Préviens moi si elle mange juste à la maison ce midi.

-- Oui du coup. Je vais lui dire de venir maintenant.

-- Tu as bien raison, ça te fera du bien de voir quelqu’un de ta famille.

J’envois un message à Adri, tout en montant les escaliers, vu qu’un autre pleur a retentit. Ash a mon avis.

-- Viens maintenant.

-- OK. Jarrive.

Je donne le biberon à Ash et la sonnerie retentit. Mais ? Elle était devant la maison ou quoi ?

Je cours vers la porte d’entrée, enfin, façon de parler, j’ai un bébé dans les bras.

J’ouvre la porte et fais un câlin à ma sœur en faisant attention à Ash.

-- T’étais où que tu as été aussi vite ?

-- Chez la voisine, c’est une pote à moi et j’ai dormi chez elle. Oh, bonjour Ash, il est où Ty ?

-- Viens.

Je l’emmène dans ma chambre, mais nous sommes ralentit dans notre course par Nolan, en plein milieu du couloir.

-- Roh bouge. Tu bloques le passage. Râlé-je

Il se retourne, ne manquant pas de me fusiller du regard. Il regarde de haut en bas ma jumelle avant de se décaler.

-- Oh, tient, au passage, Nolan vient voir s’il te plaît. Discute pas.

J’amène les deux ados dans ma chambre, j’attrape le biberon de Ty, qu’il a bu il y a quelques minutes, et donne les deux bibs à Nolan.

-- T’iras les mettre à laver, ça t’empêchera de bloquer le passage. Merci.

Je le pousse, difficilement, en même temps j’ai qu’une main, hors de ma chambre avant de refermer la porte et de l’entendre pester à travers.
Je passe Ashton à Adrianna, qui s’est endormi entre temps, avant d’aller chercher Tyron. Les garçons ont tellement le sommeil lourd qu’ils ne se réveillent même pas.

Les deux garçons posés sur mon lit, sur le dos, et ma jumelle et moi, entre les deux, sur le côté, de façon à nous voir de face, nous regardons les jumeaux.

-- C’est mignon de voir la pointe de fierté dans tes yeux quand tu regardes tes enfants. M’annonce Adrianna, son regard dorénavant sur moi.

Je le pose moi aussi sur elle, lui souriant légèrement.

-- Ils ont quels âge maintenant ? Une semaine ? Continue-t-elle.

-- Une semaine et un jour.

Elle hoche silencieusement la tête.

Ce que j’adore chez ma sœur, c’est sa compréhension, elle pourrait très bien me gueuler dessus, comme l’a fait ma mère, mais pour elle, je suis son exemple, malgré que je suis plus jeune de quelques minutes, elle est fière de moi, et je suis comme sa belle étoile qui veille sur elle, et mes garçons.

-- Au faite Arianna... c’est bientôt l’anniversaire de Jordan...

Ah oui, c’est vrai, c’est le 15 janvier...

-- Oui, je sais, je vais lui dire, pourquoi ?

-- Il veut tous nous inviter faire une soirée pyjama chez lui.

Oh ! Yes ! Mais pourquoi il m’a pas informé par message ? Olala j’en sais rien !

-- Alors, j’ai deux questions. De une, je fais comment avec les jumeaux ?

-- Bah, c’est une soirée où il n’y aura que moi, toi, Julianna, Hayley et les cinq garçons. On est tous au courant, donc ça gênera pas si tu les amènes.

-- Niquel. Et de deux, pourquoi je ne suis pas au courant ?

-- Bah... comment dire... je suis la seule au courant pour le moment en fait... et... bah... enfin... genre... voilà...

-- Et ?

-- Bah... je le sais avant tout le monde parce que... euh... bah... y’a peut-être un truc entre nous...

-- Des petits bisous volés par-ci par-là ?

-- Non ! Du flirt en gros. Oh putain, comment ça fait du bien de vider son sac.

-- Je peux bien te comprendre.

Quelques minutes de silence passent, pendant lesquelles les deux garçons se réveillent légèrement, demandant de changer leur couche.

Une fois la tâche faite, cette fois-ci, nous sur le dos, et les jumeaux sur le ventre, Ash sur le torse d’Adri et Ty sur mon torse, nous reprenons notre conversation qui bifurque sur nos parents.

J’apprends que ma mère vit comme ci elle n’avait eu qu’une seule fille, une fille unique, elle vit normalement, sans se soucier de moi. Tandis que mon père, lui, demande souvent de mes nouvelles à Adri, se demandent comment je vais, comment vont les jumeaux, si je me sens bien chez ma nouvelle maison et tout ça. Mon père m’a toujours plus aimée que ma mère.

Une passion devenu réalité [ TERMINÉE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant