When the Lights Fades [Traduction FR]

Acte I, Chapitre 5 : Une Lune Rouge

"La Lune n'est-elle pas magnifique ?" Pourquoi ces mots revenaient en permanence dans l'esprit d'Akaza ? Pourquoi ne pouvait-il pas se rappeler de cette nuit plus en détail ? Quelque chose s'était-il passé cette nuit-là ? Qu'est-ce que ce 'Jiro' voulait dire par là ?

Il regarda le garçon dans le cristal. "Es-tu Jiro ? Es-tu la personne que je voulais désespérément trouver quand je me suis réveillé en tant que démon ? Si c'est le cas, pourquoi m'as-tu laissé tout seul ? Avais-tu une bonne raison ?" Demanda-t-il avec de la tristesse dans sa voix. "Si seulement tu savais combien de temps je t'ai cherché..." Akaza plaça sa main sur le cristal. "Si.. Si seulement... Je savais ce que tu voulais dire.." Dit-il en posant sa tête contre le cristal, les yeux fermés. "S'il te plaît réveille toi bientôt.. Je veux juste t'entendre à nouveau..." Confessa-t-il.

Après quelques minutes de silence semblables à des heures, Akaza sortit de la pièce. La porte se scella elle-même, cette fois, avec 死 (Shi - Mort) dessus.

Dehors, ce n'était pas comme d'habitude, quelque chose clochait... Il leva le regard vers la lune et ce qu'il vit ne correspondait pas à ses attentes ; "C'est quoi ce bordel, pourquoi la lune est putain de rouge ?! C'est un signe ou quelque chose dans le genre ?" Se demanda-t-il en soupirant. "Probablement Muzan-sama faisant ses conneries comme d'habitude." Finit-il tout en commençant à aller sur les lieux de la nouvelle mission lui étant confiée.

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Du côté de Sanemi, un profond ennui l'envahissait et il n'aimait pas ça. Il ne savait pas quoi faire, il n'avait pas de mission lui étant assignée, et il avait déjà nettoyé sa résidence. Jouer à un jeu ? Non, trop ennuyant, spécialement avec les Piliers. Aller au village le plus proche ? Pourquoi pas, ça va faire passer le temps.

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Les village était plutôt animé, les marchands qui vendaient leurs produits étaient nombreux, et les enfants qui jouaient et couraient dans les environs l'étaient aussi. Sanemi regarda les différents produits proposés mais rien ne semblait l'intéresser. Il entendit quelque chose. Il dirigea son regard vers l'origine des pleurs qu'il entendait et vit un enfant meurtri en train de pleurer. Sanemi roula des yeux et laissa échapper un soupir avant de s'approcher de l'enfant en tentant de ne pas l'effrayer.

"Yo mon p'tit, pourquoi tu pleures ? T'es tombé sur un caillou ou quelque chose ?" L'enfant cessa de pleurer et fixa Sanemi, pensant à ce qu'un adulte pouvait bien lui vouloir.

"V-vous n'allez pas me faire de mal vous au-aussi, pas vrai ?" Demanda l'enfant entre deux sanglots. Le Pilier du Vent ne sût pas quoi dire ; 'vous aussi' ? Les adultes s'en prenaient à lui aussi ? "C'est eux, ils ont recommencé à me frapper à cause de la cicatrice sur mon front... Et les adultes ne font rien ! Ils me disent que je ne devrais pas avoir cette cicatrice, et que je ne me ferais pas blesser si je n'avais pas cette horreur...". En disant cela, l'enfant révéla la fameuse cicatrice, c'était une cicatrice avec une légère forme de flamme, tout comme... lui.

"Non, ne t'inquiètes pas, ta cicatrice c'est pas horrible du tout, elle a même l'air belle à sa façon ! Je veux dire, tu as vu les miennes ? Ça ce sont d'horribles cicatrices." Dit-il en essayant de rassurer l'enfant. "Euh.. Tu as des parents ?"

L'enfant regarda Sanemi dans les yeux. "Non, ils se sont tués." Et merde. Peut-être qu'il n'aurait pas dû demander ça. "Mais ça n'a pas d'importance, ils ne m'ont jamais aimé de toutes façons. Du moins c'est ce qu'ils me répétaient sans cesse..."

L'homme en face de lui ne savait plus quoi penser ; un jeune garçon semblant vivre dans les rues, et duquel les parents se sont suicidés parce qu'ils ne l'aimaient pas qui est harcelé en permanence sans que les adultes ne disent rien ? Qu'était ce bordel ?! "Hey petit, ça te dirait de venir avec moi ? Je peux guérir tes blessures et te donner à manger si tu veux ? Tu peux manger autant que tu le veux ne t'inquiètes pas." Demanda Sanemi en essayant de former un sourire.

L'enfant le regarda dans les yeux un long moment, essayant de voir si le Pilier mentait ou pas. Voyant qu'il disait la vérité, il accepta avec un sourire qui se changea très vite en larmes. "Oui, j'adorerai !"