When the Lights Fades [Traduction FR]

Acte I, Chapitre 3 : Souvenirs

Autant Sanemi essayait de se faire des amis, autant tout le monde avait peur de lui, et ses cicatrices en étaient la raison. Tout le monde les trouvait effrayantes, parfois même repoussantes. Enfant encore, il peinait à avoir le moindre ami. Son look "menaçant", et son apparence "de tueur" terrifiaient les habitants de son village. Seul son frère, Genya, n'était pas effrayé ; probablement car ils étaient frères et ont donc grandi ensembles, mais c'en était assez pour Sanemi, au moins durant son enfance.

Au cours de son adolescence, quand sa mère fut transformée en Démon, il reçut ses premières cicatrices au visage. En contrepartie, il perdit la capacité de percevoir les couleurs, le laissant avec une vue en noir et blanc. C'était probablement dû au choc d'avoir tué sa mère et s'être fait renié par son frère cadet... Genya l'avait traité d'assassin, ce qui traumatisa Sanemi encore plus qu'il ne l'était déjà. Sanemi était donc seul, son fraternel le haïssait, il avait tué sa mère pour survivre et il ne pouvait voir qu'en monochrome.

À ce jour, il est le Pilier du Vent malgré son handicap, dont personne ne connaissait l'existence. Il avait peur que cela se sache, les autres Piliers le verraient comme quelqu'un de faible et pathétique. Et ça, c'est quelque chose que Sanemi ne voulait pas ressentir de nouveau. Il ignorait ce qu'était devenu Genya, mais il espérait que son frère aille bien.

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Après sa discussion avec Kagaya, ses souvenirs l'ont submergé à nouveau. Avant de s'installer sur son futon pour dormir, il commença à réfléchir. Réfléchir à ce qu'il pouvait faire pour trouver un successeur sans effrayer les candidats. Sourire ? Non, ils seraient d'autant plus effrayés... Être plus sympa ? Hmm... Mauvaise idée.

Sanemi soupira silencieusement et s'allongea juste sur son futon, espérant qu'un jour lui aussi trouvera quelqu'un pour lui succéder. Il était en train de ressasser le fait que même Giyuu avait trouvé un successeur avant lui. "Arrête d'y penser et endors toi, ça n'en vaut pas le mal de tête" se dit-il. 'Si seulement...'

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Devant l'entrée de la pièce où reposait le garçon, se tenait Akaza qui avait enfin rempli son estomac. Il vit le sceau qu'il pensait brisé, de nouveau en place, protégeant l'entrée. Mais quelque chose avait changé, sans qu'il ne sache quoi. Il s'avança pour l'étudier et vit le mot "Seikkatsu" au lieu de "Mugen". Akaza fronça les sourcils. "Mmm ? Mugen, Seikkatsu ? Il n'y a pas de rapport entre les deux pourtant... Bon, ça n'a pas d'importance." Dit-il avant de 'briser' le seau à nouveau.

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"Hey mon beau ! Je suis de retour ! Tu ne t'es pas senti seul j'espère ah ah !" Akaza cria avec un grand sourire aux lèvres tandis qu'il approchait le Cristal. "Même si.. C'est plutôt à moi de me sentir seul..." Dit-il silencieusement, comme s'il ne voulait pas que le garçon dans le cristal l'entende. "Quoiqu'il en soit, même si je pense que tu me connais déjà, je vais me présenter dans les règles de l'art. Je suis Akaza, troisième Lune Démoniaque ! Et toi... Je ne connais pas ton nom comme tu ne peux pas parler ; et j'ignore même si tu es conscient, mais je suis certain que tu as un magnifique nom... tu dois en avoir un. Agr, je parle trop, pas vrai ?! Désolé.."

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Tout le monde était hors de la Forteresse Infinie, et Akaza ne savait pas quoi faire. Il avait passé la journée à raconter ses exploits au garçon, pensant que ce dernier apprécierait le geste. Mais il ne savait pas vraiment de quoi parler... "Je, euh.." Soudainement un souvenir refit surface dans son esprit, un souvenir de quand il était encore humain.

Dans ce souvenir, il était enfant et s'amusait avec un autre garçon. "Hakuji, viens jouer avec moi !!!" Demanda son ami d'une voie enjouée. C'était un petit garçon, comme Hakuji, mais il avait un cicatrice sur le front, une cicatrice semblable à une flamme, ayant grandi au fil des années. Mais étrangement cette cicatrice n'effrayait pas les enfants ou les adultes du village, ils la trouvaient assez belle par ailleurs. Hakuji, n'ayant pour véritable ami que ce garçon, étant détesté par le village pour être un voleur, senti une vague de joie mêlée avec quelque chose qu'il n'avait encore jamais ressenti. Tout ce qu'il savait c'est que cette sensation le rendait heureux, qu'il rougissait légèrement à la vue de son ami, et que cette journée ne pouvait être bien qu'à ses côtés. "J'arrive, Tanjiro !"