1 - la rentrée

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Il faisait jour et ensoleillé en ce début septembre, quand le Poudlard Express m'amena vers le château de Poudlard.

Durant le trajet, j'observai le monde et je me rendis compte de toutes les choses merveilleuses que j'avais ratée dans ma vie.

L'envie d'avoir des parents qui m'aiment, des amis et peut-être même une famille qui m'aimerait pour ce que je suis et non de ce que je possède ou d'où je viens. Car oui, je venais d'une famille anormale, je savais qui et comment étaient mes parents et je sais aussi qu'ils ne m'ont jamais voulu ni ne m'ont jamais aimé. Je savais que c'était des mangemorts, je savais que ce n'était pas des gens honnêtes, et je savais qu'ils avaient tués pas mal d'innocents au cours de leur vie.

Je le sais car dès mes premiers mois, j'ai été abandonné devant un orphelinat, et avec moi, il y avait une lettre qui disait "tuez la si vous en avez la possibilité" une lettre digne de ma mère.

Biensûr, les gens qui m'ont accueilli n'ont pas excuté ce qu'il se disait dans cette lettre et l'ont brûlée, même si je suis sûre, au fond de moi, qu'ils le regrettent maintenant. Ils ne cessaient de me répéter en boucle que je n'aurai jamais dû naître que mes parents ne m'ont jamais voulu et que leur histoire n'était qu'un coup d'un soir. Pour être honnête, je pense qu'ils n'avaient pas tout à fait tort.

J'ai été prise comme victime, le bouc émissaire de l'orphelinat, je n'étais pas apprécié des autres filles qui demeuraient elles aussi là-bas, tout comme moi.

Je me demandais ce qui clochait chez moi et je me le demande toujours aujourd'hui. Ces filles n'étaient pas si différentes que moi au final, leurs parents aussi les avaient abandonnées devant cette "maison", mais sauf qu'au contraire de moi leurs parents n'étaient pas un redoutable mangemort avec une redoutable armée de mangemorts, qui se surnomma "Celui-dont-on-ne-doit-pas- prononcer-le-nom".

Et une femme pour mère tout simplement horrible, déjantée et grotesque aux cheveux noirs comme son cœur, dont le nom était Bellatrix Lestrange.

L'orphelinat où j'ai été abandonné était un établissement situé en France. Poudlard sera un grand changement pour moi, car je passerai d'une pitoyable maison d'hôte à un château somptueux dont la taille fera au moins trois fois celle de l'orphelinat.

J'arrivais et descendis du Poudlard Express pour me rendre au château. Une cérémonie avait été organisée en mon honneur pour choisir et célébrer dans laquelle des quatres maisons de Poudlard je serai admise et laquelle me correspondaient le mieux.

En gros, dans laquelle étais-je la bienvenue ?

Le château semblait désert mais je doutais bien que derrière ce silence se cachait du brouhaha et pleines de questions suite à la venue de " la fille de Celui-dont-on-ne-doit-pas prononcer- le-nom ". C'est sûr que ce n'était pas tous les jours que l'on croisait un membre de la famille de celui-ci.

J'étais habillée en noir comme d'habitude. C'était la nuance que j'aimais le plus. Je n'étais pas du genre à sourire. Mes sourires se sont évaporés de moi à la seconde où j'ai été frappée pour la première fois. Depuis je n'ai plus jamais retrouvé le sourire, seules la froideur et la colère ne m'ont jamais quittées. Depuis, je me suis renforcée au niveau de mon esprit et je me suis préparée mentalement à être moins sensibles aux insultes et moqueries dont je faisais preuve.

Au fond j'espérais, à Poudlard, me sentir protéger et en sécurité, me dire que tout ce que j'avais vécu avant n'était pas réel et était derrière moi maintenant. Seules les marques, cicatrices et les bleus sur mon corps pouvaient me trahir. Mais puisque que personne ne les verrait jamais alors j'étais tranquille.

Une élève ? Un professeur ? Une Relation impossible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant