2 - l'entretien

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Je comtemplais le ciel, il était beau. Mes mains derrière moi, me soutenant, m'aidait à regarder le ciel. L'heure défilait doucement et mon entretien approchait.

Il était 13h55 quand je me décidais à sortir de mes pensées et me relevais vu que j'étais assise sur l'herbe. Je me dirigeais donc vers le bureau de Dumbledore.

A 14h, comme prévu, je toqua sur la porte qui mena à son bureau.

- Entrez !

- Bonjour professeur, je viens pour mon entretien.

- Biensur, venez vous asseoir. me répondit-il

Je saluais rapidement mon directeur de maison de la tête et m'asseya à côté de lui sur une autre chaise.

- Tout d'abord, je voulais vous remercier à vous deux d'avoir pris du temps et d'être venus à cet entretien récapitulatif. Le sujet de cet entretien, comme vous le savez, va vous concernez vous miss Black.

J'opina un "oui" de la tête et Dumbledore reprit :

- Si vous me le permettez j'aimerai tout d'abord retracez le parcours avant votre arrivée à Poudlard.

Je stoppa tout mouvement un instant. Il voulait vraiment que je lui raconte que j'ai été dans un orphelinat et avec tous les détails en plus ?

Le professeur Rogue qui s'était tourné une fraction de seconde pour me scruter détourna la tête.

- Comme vous le savez- arrivais-je à articuler

- Ne serez t-il pas plus prudent et plus avenant de parler de son avenir plutôt que de son passé? me coupa la voix rauque du Professeur Rogue en sentant mon malaise

Je tourna ma tête vers lui.

- Voyons, mon cher Severus, je ne vois aucune raison d'épargner le plus important. répondit-il avec incompréhension

A vrai dire, moi aussi je ne compris pas pourquoi il voulait épargner le sujet.

Le professeur Rogue qui s'était retourné une deuxième fois vers moi tandis que j'avais retourné la tête pour regarder Dumbledore, reprit :

- Simple suggestion.

Dumbledore me fit un signe de tête pour me permettre de reprendre ce que j'avais commencé à lui dire.

- Alors comme vous le savez déjà, je suis la fille de Vous-savez-qui et Bellatrix. Après ma naissance, ils m'ont abandonné et depuis je n'ai plus aucune nouvelles d'eux.

- Mmh.. Et après avoir été abandonné vous avez fait quoi ? Je veux dire ces 15 dernières années... continua Dumbledore en annotant sur un bout de papier ce que je lui disait

- Hum, j'ai-j'ai été recueilli par un orphelinat à quelques mètres de là où je me trouvais. lui dis-je avec difficulté et un sentiment de tristesse en moi. C'est un orphelinat en France.

- En France ? fit Dumbledore avec étonnement

- Oui en France.

Le professeur Rogue qui s'était tut jusque là commença à parler :

- Hum. Est-ce que vous vous souvenez de l'endroit ou même du nom de cet orphelinat ? me demanda-t-il

- Vous savez je n'étais qu'un bébé quand j'y suis entrée professeur. Je n'ai pas vraiment conservé de souvenirs de cet endroit. Mais je me rappelle de certains détails.

- Comme ?

- Comme la couleur des murs, les fenêtres donnant sur un paysage plutôt grisâtre et toutes sortes de choses inutiles..

Le professeur Rogue hocha de la tete.

En vérité, je me souvenais très bien du nom de l'orphelinat, l'ayant quitté il y a à peine 1 mois. Je n'avais juste pas envie qu'ils fassent des recherches dessus, ainsi que sur moi-même.

Dumbledore recommença à parler :

- Donc si je me sers de ce que vous m'avez dit, à la naissance ils vous ont abandonné dans un orphelinat en France, vous avez été recueilli à même pas l'âge d'un mois et vous avez passé ses quinze dernières années -bas ?

- C'est exact professeur.

- Il n'y a aucune logique ! Pourquoi des mages noirs excellants dans la magie noire en Angleterre iraient jusqu'en France pour se débarrasser d'un bébé qu'ils n'avaient pas voulu autant le tuer de suite non ? C'EST INSENSÉ ! rouspeta le Professeur Rogue

Ces mots résonnèrent tel un écho dans ma tête et mes oreilles. Dumbledore voulait calmer le Professeur Rogue mais c'était déjà trop tard. J'étais parti à toute vitesse du bureau de Dumbledore pour aller me réfugier vers cet arbre dans ce parc que je commençais à connaître et à apprécier.

J'entendis seulement au loin un " mais Severus calmez-vous " de la part de Dumbledore mais ensuite plus rien jusqu'au parc. J'augmenta ma vitesse, je voulais m'éloigner de ses professeurs le plus vite et loin possible.

Le bureau était bien loin maintenant. M'adossant à l'arbre en me glissant jusqu'au sol, je ne pus m'empêcher de verser quelques larmes en dépit de ce qu'il avait dit.

Ces mots qu'il avait prononcé sont exactement les mêmes qu'il y avait sur la lettre laissée à côté de moi à mon abandon.

Quand je vous disais que j'étais insensible, ce n'était pas complètement. Il y aura toujours une part de moi qui réagirait à ce que l'on me dirait.

Évidemment, j'avais l'habitude de ce genre de critiques et d'insultes de la part d'élèves ou autres. Mais je n'avais jamais pensé à ce que se soit un professeur qui me le dise de vive voix en ne mâchant pas ses mots, qui me dirait toutes ses choses que l'on m'avait sans cesse répéter.

Le fait que c'est un adulte, une personne responsable qui me le fit entendre me faisait encore plus mal, encore plus que je ne l'était déjà. Je repensais et repensais à ses mots qu'il avait prononcé " autant le tuer tout de suite non? ", dans une telle rage. Ça leur aurait sûrement épargnés une élève et des problèmes de plus.

À cette heure, la cour était vide. Les élèves étaient en cours sauf ceux qui avaient cours de potions. Car leur maître était venu specialement pour moi donc ils étaient soit en étude ou encore à la bibliothèque. Comme Dumbledore le disait, mon passé à expliquer allait durer un moment. Une heure ou peut être deux. Mais finalement, elle n'avait durée qu'une petite demie-heure suite à l'intervention de mon directeur de maison.

Il était 15h et je ne dégnais toujours pas à quitter cet arbre. Ici j'étais seule à l'abri de tous. C'était un endroit vraiment calme et paisible. Là, j'avais véritablement l'impression d'être dans ma bulle coupée du monde extérieur sans que quiconque ne pouvait y entrer.

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Une élève ? Un professeur ? Une Relation impossible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant