24.2 - confessions

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Puis l'inimaginable se passa...

Nos lèvres entrèrent en contact dans un bruit sourd. Cela faisait longtemps que j'envisageais ce moment et que je l'attendais. Pleins de sentiments comme l'amour, la compassion, se firent ressentir dans ce baiser passionné qu'il me donnait.

Heureusement, que personne n'était là. Il posa sa main gauche sur ma joue, sa main droite lâchant le papier vint prendre ma taille et le professeur Rogue, enfin si l'on peut encore le considérer comme mon professeur à ce moment précis, se leva sans rompre le contact de nos lèvres.

Étant plus grand que moi, il dut pencher un peu sa tête vers l'avant. Plusieurs secondes se passèrent ainsi, ses deux mains atterrissèrent finalement sur ma taille et moi mes mains sur ses joues ne sachant pas où les placer.

Une larme de joie s'écoula sur mes joues rosies.

- Tu pleures ? me demanda-t-il avec tendresse, en posant son front contre le mien

-..de joie. répondis-je en souriant doucement et en fermant les yeux

Il les fermit aussi, profitant de ce moment de bonheur et de joie, chacun respirant l'odeur apaisante de l'autre.

Nous restâmes un moment comme ça, savourants l'instant présent qui s'offrait à nous, mais un bruit de clé dans la serrure, nous fîmes revenir à la réalité suivit d'une voix aiguë percante et un coup de téléphone.

- Oui ? ALLO ? OUI ÇA VA ET TOI ? puis les pas s'éloignèrent doucement laissant place au silence

C'était sûrement Mme Pince, la bibliothécaire, qui rentrait de sa réunion avec ses autres collègues parlants de livres toute l'après-midi. Je m'écarta alors du maître des potions et il en fit autant, nous tournant, tous deux, vers la porte.

- C'était Mme Pince ? demandais-je au professeur Rogue

- Oui, sûrement.

- Mais qu'est-ce qu'elle a fait ? murmurais-je à moi-même en m'avancant vers la porte

Il m'avait sûrement entendu puisqu'il me suivit.

- Mais, tu vas où ?

Puis il m'attrapa le bras droit, me faisant me stopper net sous sa force.

- Hum... Je crois qu'elle a fermé la porte de la bibliothèque à clefs et nous sommes enfermés pour la soirée et peut-être pour la nuit, mais il y a pire. lui dis-je

- Pire ?

Il lâcha la pression sur mon bras et me laisse avancer vers la porte. J'essayais, sous ses yeux dubitatifs, d'abaisser la poignée de porte mais en vain.

- Je n'ai pas ma baguette magique...je l'ai laissé dans mon dortoir... dis-je en m'asseyant sur le sol froid 

- Je devais récupérer un livre donc..j'ai... laissé ma baguette magique dans mes appartements. Je n'avais pas prévu de te croiser ni de me retrouver enfermé avec toi. me répondit-il en s'asseyant à côté de moi et en tournant sa tête vers la gauche pour observer mon expression dépitée

Après ce qui semblait être un long moment, il me demanda :

- Pourquoi ?

Je le regardais, intriguée.

- Pourquoi, quoi ?

- Ces notes en astronomie et en divination...

Je savais qu'il finirait par me poser la question du pourquoi et du comment.

Une élève ? Un professeur ? Une Relation impossible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant