Une élève ? Un professeur ? Une Relation impossible ?

41 - "Docteur Rogue"

- Oh.

Puis je n'entendis plus rien. Je releva légèrement la tête et la tourna des deux côtés mais visiblement il n'était plus là. Plus les secondes passaient, plus j'avais mal. J'entends ses pas revenirent vers moi à peine quelques instants plus tard.

Il posa quelque chose sur la table à côté de moi pendant que j'étais en train de tomber dans un sommeil lourd.

- Tiens prends ça. Je vais aller annuler la sortie de ce matin. dit-il en me faisant un baiser sur le front avant de s'en aller vers la cuisine

Je pris le verre qui contenait de l'eau avec ce qui paraîssait être un médicament puis avala tout en une traite. Nous étions le 6 juillet et c'était le début du supplice pour moi, et aussi, c'était bientôt mon anniversaire. J'allais avoir 16 ans le 23 juillet !! J'étais tellement heureuse.

Je tomba pour la deuxième fois dans les bras de Morphée puis dormis une heure ou deux. À mon réveil, qui ce fut vers 12h15, mes narines étaient bombardées d'odeurs exquises qui provenaient de la cuisine. Je me leva calmement et me regarda dans le miroir.

J'avais vraiment une mauvaise mine. J'étais pâle, non maquillée mais j'essaya tout de même de coiffer mes cheveux qui avaient un peu bouclés sur les pointes. Je partais toujours mon sweat noir trop grand ainsi que mon pantalon de pyjama. Je me fis une queue basse et quand le résultat m'a convaincu, je marcha jusqu'à la cuisine.

Mon nez ne m'avait pas menti car quand j'arriva dans la cuisine, je vis un Rogue de dos, ainsi que de belles assiettes de pâtes à la sauce tomate, avec des boulettes de viande et du fromage.

Je m'adossa au mur et le scruta en attendant qu'il me vit. Il portait un tablier blanc de cuisine par dessus son pantalon et son t-shirt. Oui, vous avez bien entendu, Rogue en t-shirt blanc.

- Hum, hum.

Je me raclais la gorge pour qu'il daigne à se retourner et à me regarder.

- Oh, tu es déjà levée ? J'espère que tu aimes les pâtes à la sauce tomate parce qu'il y en a beaucoup.

- Je vois ça. confirmais-je en voyant l'énorme cocotte dans laquelle cuisaient encore les spaghettis

- Tu peux commencer à manger si tu veux, j'ai posé les assiettes sur la table. proposa t-il

Il éteigna le feu et ôta son tablier de lui.

Je m'avança jusqu'à lui et l'enlaça.

- Merci. soupirais-je dans ses bras

Il posa sa tête sur la mienne et me serra très fort, comme si sa vie en dépendait.

- J'espère que tu aimeras. dit-il en relâchant la pression de son étreinte

Nous nous lâchons puis allons manger nos spaghettis à la bolognaise dans le salon, devant la télé. Après avoir mangé, il mit un film à la télé. Je ne pensais pas qu'il était aussi doué avec les objets moldus...Le film s'intitulait " Titanic ".

Ce nom me rappelait vaguement quelque chose. Je crois qu'aux environs du début du XXe siècle, un bateau se nommant Titanic avait coulé quelque part dans l'océan.

Pendant le film, je suis passé par toutes les émotions inimaginables. Tout d'abord, la joie quand je vis les deux personnages s'aimer malgré tout, puis est venu la colère que l'on est enfermé son bien-aimé tout ça car il n'était pas aussi riche et respecté qu'elle. Enfin, il y a eu la tristesse. L'homme, Jack, est mort par amour pour elle.