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Quelques jours plus tard.

Chems — Les gars ! Tayeb nous a laissé les plans avec une explication bien détaillée. Là c'est la salle de réunion, à côté on a les bureaux. Nous ce qui nous intéresse c'est le bureau du patron, dans son bureau il y a un énorme tableau accroché au mur. Un tableau d'une valeur de onze millions d'euros. Derrière ce tableau nous avons un coffre-fort, Tayeb nous a noté le code juste ici. Dis-je en pointant du doigt un post-it jaune. Ensuite, à l'étage du dessous il y a le bureau de ses fils et c'est pareil, chaque bureau contient un tableau d'une très grande valeur et un coffre fort.

Zakaria — Ça veut dire que l'on va devoir se séparer ?

Chems — Ouai. Je m'occupe du père, Zakaria tu t'occupes d'un des fils et pareil pour toi Hamza. Driss vu que tu t'y connais un peu, Tayeb t'as donné quelques instructions pour que tu puisses nous aider à distance avec les caméras et les systèmes de sécurité. Youssef toi tu conduis. Prenez ce qu'il y a dans les coffres, que se soit argent, bijoux, dossier, arme... Prenez tout puis on verra ce qu'on en fait.

Ils hochent tous la tête tandis que j'observe attentivement le plan et les instructions. Cette mission s'annonce plus compliquée que d'habitude. Cette fois on va devoir se fondre dans la masses, on va devoir se déguiser. Le pire c'est que nous devons faire ça en plein jour alors que d'habitude on fait ça le soir.

Cette mission s'annonce compliquée pour moi car il ne faut pas oublier que je suis recherché, je ne peux pas me permettre de sortir le visage découvert, surtout en plein jour.

Et aussi il faudra revendre les tableaux et j'ai trop la flemme de le faire, d'habitude c'est Tayeb qui fait ça, il sait bien négocier lui. Je pense que je dirai à Driss d'appeler nos clients pour négocier avec eux à propos de ces tableaux que nous envisageons de voler.

« Chems — Allo ?

Mia — Je... J'ai besoin de toi Chems. »

En l'entendant pleurer, je me suis empressé de la rejoindre. En arrivant chez elle, je constate que toute les lumières sont éteintes, les volets ainsi que les fenêtres sont fermés.

Je la retrouve assise sur le sol de sa chambre en train de se vider de ses larmes, elle en vient même à crier sa peine. Voilà plusieurs jours que je n'avais pas eu de ses nouvelles, on s'est grave pris la tête et je pensais qu'elle ne voulait plus me voir ou qu'elle voulait s'éloigner un peu le temps que les choses se calme, je me rends compte que je me suis trompé.

Je m'assoie face à elle et je la sers fort contre moi, elle serre fortement mon t-shirt. Il a fallut une vingtaine de minutes avant qu'elle arrête de pleurer. Je l'emmène dans la salle de bain, au moment où je voulu la déshabiller pour lui faire prendre une douche, elle se mit à hurler.

Mia — ME TOUCHE PAS ! NON ! ARRÊTE !

Elle s'effondre sur le sol, ses joues s'inondent de larmes, son corps entier tremblait tandis que sa respiration s'accélérait. Je ne comprends pas. J'avoue qu'il nous ai arrivé d'avoir des moments intimes mais là je ne comprends pas pourquoi elle ne veut pas que je la touche.

Mia — Je t'en supplie me touche pas... S'il te plaît, laisse moi tranquille.

Je m'accroupis devant elle, ma main vient caresser ses cheveux et sa joue.

Chems — Eh... C'est moi bébé. C'est Chems.

Elle me serre à nouveau dans ses bras, je caresse ses cheveux et sa nuque.

𝑻𝒓𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒋𝒐𝒊𝒆.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant