-pour être plus précis vous êtes tous les légendes d'un clan en particulier. Il jeta un léger coup d'œil dehors avant de conclure en nous regardant tous les deux. Nous devrions aller nous coucher.
Sans un mot de plus, il embarqua San avec lui, m'abandonnant dans la bibliothèque.
En sortant de celle-ci, je pus comprendre qu'il était assez tard, puisque le château était complètement calme, aucun bruit à la ronde. Je ne sais pas comment je vais faire pour trouver ma nouvelle chambre, que je partage désormais avec mon mari.
Peut-être que les domestiques ne dorment pas toutes.. comme le dortoir des domestiques est à côté du bureau de Jongho, je passe juste à côté et je vois en dessous de la porte de la lumière donc je suppose qu'il ne dort pas.
En ouvrant la porte je tombe nez à nez avec Jongho qui s'apprêtait à partir à mon avis.
-tu ne dors pas ? me demanda celui-ci de son habituel froideur.
-je ne sais pas où est la chambre, pourriez-vous m'éclairer..
Il me regarda de haut en bas avant de me pousser et de sortir du bureau. Je suppose encore une fois que je dois le suivre.
Il s'empare d'une torche accrochée à un mur et nous nous aventurons dans les couloirs sombres éclairé uniquement par cette lumière étouffée.
Je ne vois même pas où je pose mes pieds, puisque que Jongho oriente la torche devant lui. Et comme je me charge de garder une distance entre nous, je vois encore moins le sol.
Alors que j'étais concentré sur le sol, je ne remarque pas que Jongho s'est encore plus éloigné, jusqu'à ne pas voir la marche qui était devant mes pieds, ce qui a comme résultat que je tombe, tête la première sur le sol.
-arrête de jouer et relève-toi. Tu vas réveillé tout le monde à continué comme ça. Déclara mon mari d'une voix monotone.
-c'est une blague j'espère ? Vous ne voyez donc pas que je peine à vous suivre ? Avez-vous si peu d'intérêt à mon égard ? criais-je hors de moi.
Quitte à réveillé tout le monde, je préfère éclaircir cette situation maintenant que de la laisser s'éterniser et empirer.
Il pouffa bruyamment avant de reculer et de m'indiquer une porte.
-arrêtons les hostilités, veux-tu ? Ta chambre est ici donc cesse de faire l'enfant. Clôtura-t-il avant de partir plus loin et rentrer dans une autre pièce.
Dire que je pensais que ma vie misérable était derrière moi.. Je crois qu'elle sera encore pire ici..
Je me relève difficilement avant d'ouvrir la porte, qu'il m'avait indiqué. Bon point, nous ne serons pas obligés de dormir ensemble, ça devait le gêner encore que moi..
Je ne pensais pas que je serais si.. affreux..?
PDV San :
-voici notre chambre, enfin nos appartements, Nous nous sommes dit avec les autres dirigeants que ce serait tout aussi bien pour vous que pour nous, que nous dormions dans des chambres séparées, le temps de s'habituer à cette nouvelle routine de mari.. sur ce Bonne nuit à toi.. déclara Mingi avant de m'embrasser doucement sur la joue, faisant parcourir dans tout mon corps, un frisson agréable.
Il sort doucement de ma chambre, fermant délicatement la porte.
Je pense que je pourrais m'y faire.. Être marié n'a pas l'air si mal que ça.. J'avais peur que ce soit comme le mariage de mes parents, ma mère m'avait confié, qu'elle s'était mariée à 18ans et qu'en rien ce n'était son choix..
Mingi est le meilleur choix que j'aurais pu faire.. Il est si attentionné et doux avec moi que je me demande si je le mérite réellement..
-il faut dormir maintenant.. Respire, fermes les yeux.. N'y pense pas..
ELLIPSE
-maman ! tu as vu ces fruits ? On peut en avoir !! s'écria un petit garçon.
-bien sûr ! je demanderais à la gouvernante de te faire un joli gâteau ! Tu auras le meilleur anniversaire au monde. Répondit la dites « maman ».
Soudain un homme avec un âge assez avancé s'approcha de la femme et de son fils, il ne s'inclina pas à la vue d'eux. Il sortit de la poche de son manteau, une dague, rouillé par le temps.
-il m'a enlevé ce qui faisait ma vie.. Il est temps que je lui rende la pareille.
Il ne s'écoula que quelque secondes avant que l'homme n'enfonce la dague dans le ventre de la femme. Celle-ci s'effondra en tenant son fils dans ses bras pour le protéger des coups que L'homme donnait. Celui-ci était beaucoup trop jeune pour comprendre ce qui se passait mais les cris d'effrois des villageois et les soupirs de sa mère étaient assez pour qu'il comprenne qu'il était en danger.
Des gardes arrivèrent et neutralisèrent l'homme, mais c'était trop tard la femme vivait ses derniers instants.
-San.. Mon chéri.. je t'aime tu le sais ?.. Trouve quelqu'un qui.. qui.. elle respira fort avant de chuchoter à l'oreille de son fils. Te protégeras.
Sa main qui était posé sur la joue larmoyante de son fils, s'écroula d'un coup..
-Mon prince.. Vous m'entendez ?? s'écria un garde.
Mais le jeune prince n'entendait plus rien, et aucun mot n'arrivait à passer la barrière de ses lèvres..
Il sentait sur lui tous les regards, mais tout ce qu'il voulait s'était fuir..
Il rassembla ses dernières forces pour réussir à se lever, et il couru, sans s'arrêter, sans regarder derrière lui, non, il couru.
Il arriva dans une clairière entourée d'arbres majestueux mais San n'y fit pas attention.
Son corps s'écroula par terre, et sans qu'il ne le contrôle, il se mit à crier de toutes ses forces.
Il sentit une puissance étrangère parcourir son corps.. Lorsqu'il rouvrit les yeux, les arbres aux alentour étaient déracinés..
-Choi San, tu es l'élu, l'air t'a choisi. S'exclama une voix céleste.
Le garçon n'en revenait pas, la voix provenait de partout autour de lui.
-ta voix fera des miracles. Tes mains ne feront plus qu'un avec l'air. Prend en bien soin. Continua cette voix.
Soudain, San leva la tête vers le ciel et y découvrit un magnifique oiseau, rouge vif, ses ailes étaient faites de flammes. Il était majestueux mesurant facilement 2 mètres.
-Un Phoenix.. murmura le garçon.
L'oiseau se posa aux côtés de San, lui indiquant de monter sur son dos.
Il le fit et l'oiseau le mena jusqu'au château.
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The Kingdom
МистикаQuatre royaumes, alliés contre un seul. mais lorsque ces fameux royaumes demande de l'aide à celui qui avait toujours été rejeté, un grand trouble vient se mettre dans la tête de quatre princes innocent aux intentions de leurs pères.