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___ᶜᴴᴬᴾᴵᵀᴿᴱ ⁰³___
ᴇꜰꜰᴏɴᴅʀᴇᴍᴇɴᴛ

___ᶜᴴᴬᴾᴵᵀᴿᴱ ⁰³___ᴇꜰꜰᴏɴᴅʀᴇᴍᴇɴᴛ

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‧ི᭨ྀ ㅤ༉

  Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu avec des parents qui se crêpeaient le chignon à longueur de journée, depuis tout petit même, il me semble... ? C'était tant naturel que ce fût une habitude - à ne pas prendre -.

  Ça me reprend de nouveau, je ne sais plus par où commencer... Beaucoup de personnes imaginent les souvenirs douloureux comme ces fameux “flashes”, ce n'est pas mon cas, ce n'est pas la bonne sensation à d'écrire. Les souvenirs douloureux. Quand tu y penses, ils sont tellement marquants que tu te sens submergé, la bourrasque d'eau se heurte à ton visage à en boire la tasse, que tu ne sais plus aligner deux mots correctement ou formuler une phrase dans le bons ordre sans mettre le point final avant, et la majuscule en denier.

  M'enfin, ce que je voulais dire. C'est que les hurlements et les insultes était commun à mon quotidien et à ma vie, surtout entre mes parents (quoique les insultes et les rabaissement, j'en ai bouffé pendant tout le collège, mais là n'est pas le débat).
Lors du confinement, le travail en distenciel m'a valu un décrochage scolaire total, j'ai raté mon contrôle continu de Français, et n'ai pas eu la moyenne à mon E3C de spé littérature espagnol (j'y avais fini là-bas contre mon grès, je voulais faire littérature anglaise de base, mais y'avait plus de places), mais j'ai eu tout de même le reste, comment ? Même moi, je m'en souviens plus, ma bonne image en classe a dû y jouer sûrement.
L'ambiance à la maison n'étais pas propice dans tous les cas à un cadre d'apprentissage des cours de toute façon, même en présentiel, j'avais perdu progressivement de ma motivation les profs l'avaient remarqué.

Je divague.

Je n'étais donc plus investit scolairement à la fin de ma première retenez juste cela.

  Vous savez ce que c'est de se voiler la face ? De nier toutes les choses qui vous arrive ? Ou d'accepter un réel problème ? Depuis toujours, j'avais dit avec simplicité à ma mère de divorcer, car elle se plaignait beaucoup... De... Mon père. Leur relation amoureuse n'étais pas des plus beaux exemples avant que le premier coup s'abatte sur elle sous mes yeux ; «Et comme un vaillant chevalier aimant sa chère mère, tu t'es jeté pour aller la protéger», non. J'ai fui. Je me suis enfermé dans ma chambre, j'ai mis une énième fois mes écouteurs : c'était banal, normale encore à mes yeux. J'avais pu apprendre devant-moi ce qu'il se passait quand j'étais absent, et donc en cours. Mais je n'avais pas encore les mots pour le définir. Quoique si. Je faisais simplement l'aveugle : par peur, par anxiété, par horreur, j'étais dans le déni : «Ma famille est comme ça depuis toujours ce n'est pas demain que ça va changer.»

Ce jour où j'étais dans la chambre de ma mère - à humer son odeur qui apaisait les battements de mon cœur de ses draps -, j'avais osé la regarder pour de vraie, et c'était d'une faible voix qu'elle m'avait dite :

J'ai porté plainte.

Mon monde s'effondrait réellement ce jour-là, l'année où j'allais sur mes 17 ans.
En cet état, j'avais pu entendre à sa voix, voir à ses vêtements, ses tâches de la couleur du ciel, semblable à ma palette nuancée de violet et de bleu : que c'était fini. Que quelque chose qui n'avait jamais existé, n'existera plus jamais. Et ne verra jamais le jour.

Mon semblant de famille.

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BIM. DOUBLE UPDATE DANS LA MÊME JOURNÉE.

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𝐂𝐎𝐍𝐓𝐑𝐀𝐃𝐈𝐂𝐓𝐈𝐍𝐆 ⁞ ʰʸᵘⁿˡⁱˣOù les histoires vivent. Découvrez maintenant