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.___ᶜᴴᴬᴾᴵᵀᴿᴱ ¹⁰___
ᴛᴇᴍᴘᴛᴀᴛɪᴏɴ‧ི᭨ྀ ㅤ༉
C'était en fumant ma cigarette à l'extérieur du musée qu'on avait repris notre conversation, il me regardait toujours d'une drôle de manière, ça me rendait curieux : je voulais en savoir plus, ma curiosité me fait sûrement défaut, mais je n'étais pas maître de mes dires et de mes gestes. J'avais l'impression qu'il pouvait tout obtenir de moi sur un plateau d'or.
⎯ Tu habites loin dis-moi ? Me dit-il d'un sourire espiègle, espiègle oui, il n'avait rien d'innocent.
⎯ Je ne suis pas de Séoul si c'est ça ta question, j'habite en campagne, j'étais de Seongnae-dong, mais plus maintenant. Et je travaille après.
⎯ Tu reprends à quelle heure dis-moi cher œuvre d'art alors~ ?
⎯ À 15 h 00.
⎯ Suis-moi alors on a le temps.
Le temps.
J'en ai trop à gâcher, il est vrai.
Alors pourquoi je me m'étais à la gâcher en allant dans ce motel avec lui, ça sentait la cigarette à plein nez, mais pourtant l'odeur ne m'était pas désagréable : au contraire, l'odeur du tabac exalté plutôt mes sens, aujourdhui encore plus que d'accoutumance.
Après avoir payé une chambre, je l'avais suivi, bêtement, il agitait son trousseau autour de son index à m'en donner de drôle d'idée.
Relevant la tête, j'avais murmuré ce nombre : « 505 ». La chambre 505. C'était ici que j'allais tomber donc dans son piège visiblement - quoique j'y avais déjà sombré dès avoir croisé ses yeux dans les miens -.
Retirant mes chaussures dans l'entrée et posant mon sac sur un crochet de porte manteau, il avait encore ses yeux : ses yeux, ce genre de regard qui m'effrayait, du moins... Ce mot est bien trop fort à utiliser. Il me mettait mal à laise, il me rendait gêné. Mais l'odeur de nicotine envahissant cette chambre, j'avais les sens brouillés, je n'en avais pas senti ses lèvres s'écraser contre mon cou, à son bras qui ne me laissait peu d'issue pour m'enfuir, à cette main posée délicatement sur ma hanche, à mes bras autour de son cou, à cet échange à m'en donner de la fièvre.
Pourquoi fallait-il que je cède à ses regards qui traînaient que trop bien sur mon corps, à son souffle chaud qui s'échouer contre mon cou avant de me porter et de me poser sur cette table sculptée d'ébène sur le côté de la pièce. Il me prenait de cours, il ne me laissait pas réfléchir, ne me laissait pas une demi-seconde pour être embarrassé, je ne pouvais qu'agripper les rebords de se meuble, le laisser retirer mon cardigan qui s'échouait déjà de mon épaule, retirer mon haut qui me paraissait terriblement lourd à porter. Il me consumait doucement, c'était écarter mes cuisses, traîner le bout de ses doigts sur ma peau qui s'enflammait et qui rougissait à son contact, c'étaient soupirer sous sa chaleur.
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𝐂𝐎𝐍𝐓𝐑𝐀𝐃𝐈𝐂𝐓𝐈𝐍𝐆 ⁞ ʰʸᵘⁿˡⁱˣ
Fanfic[ ʜʏᴜɴʟɪx ] :: ❛❛ Hyunjin. ⎯ Felix. ❜❜ "Philophobie", c'est un bien joli nom, non ? Mais comment vous le dire, vous le décrire, vous le peindre ? Cette peine et cette souffrance d'avoir peur de reproduire un exact schéma d'un couple qui s'est détr...