Chapitre 16 : Le meilleur lycée du monde

5 0 0
                                    

Malgré ces quelques conflits, j'ai adoré mes années de lycée. J'avais des ami.es, je pouvais m'habiller comme je voulais ( c'est à dire mettre un collier à clous sans que le directeur m'oblige à le retirer ), je mangeais tacos une fois par semaine, durant mes pauses j'allais faire un tour chez Claire's pour acheter des peluches beaucoup trop cher pour ce qu'elles sont, en hiver je me refugiais dans les toilettes et je dessinais sur le radiateur, j'avais le droit d'utiliser mon téléphone au CDI et je pouvais profiter de la maison des lycéens qui était doté d'un baby-foot, de canapés et de machines à boissons, même de cafés. ( bon, moi j'aime pas ça, c'est trop amer à mon goût. En revanche leur chocolat chaud caramel était divin ). Bref, que demander de plus ?

Finalement, j'ai eu une scolarité plutôt banale :

J'ai eu mon brevet des collèges mention bien sans même révisé ( en même temps le niveau de mon collège était très bas. Ça explique peut être pourquoi miss "la lune n'est pas un satellite naturel" à obtenu son diplôme elle aussi ) et j'ai eu mon baccalauréat littéraire au rattrapage. En classe, je restais souvent dans mon coin. Plutôt calme, la plus part des professeurs m'aimaient bien malgré le fait que je dessinais tout le temps en cours.

Hormis le harcèlement scolaire et les petites péripéties du lycée que je vous ai cité, je n'ai pas à me plaindre.

Vous avez déjà eu une moyenne générale de 23 sur 20 ? Parce que moi oui. Bon, c'était en art plastique... Parce que pour ce qui est des maths, c'était autre chose. Pareil pour la physique chimie ou la technologie.
D'ailleurs on est d'accord que les cours de techno ne servent à rien à part calculer la taille d'un portail, choisir un lave vaiselle et fabriquer un porte-clé lumineux ? En plus je sais pas pour vous, mais j'ai entendu pas mal de rumeurs sur les profs de techno..

Bref.

Certains diront "Ah ! Évidement qu'il est nul en maths ! Tous les LGBTQA+ gaucho sont pas capable de faire un calcul. Ces chômeurs là." #cliché

Et bien ils ont raison. Pour moi du moins.

Mais je vais sortir mon joker : vous pouvez rien me dire parce que je suis dyscalculique.

Et ouais mon reuf.

Bon, qu'on se le dise, c'est pas une fierté d'être atteint d'un "trouble spécifique des activités numériques". J'imagine que tout le monde sait ce que c'est, non ?
Qui a dit non au fond de la salle ?
Bon très bien, j'explique :
La dyscalculie, ça fait partie des troubles de DYS ( genre la dyslexie ). Sauf que là...ça concerne les nombres. Et pas que ! Retenir une date ? C'est mort. J'ai mit 4 ans à mémoriser les dates des deux guerres mondiales. Situé dans le temps ? Pareil.
"-T'as fait quoi hier ?
-J'en sais rien, c'est quand hier ? "
Évaluer des distances ? Non plus. Mon moyen mnémotechnique c'est de savoir qu'une Barbie fait 29 centimètres. T'avais déjà vu quelqu'un qui mesure en Barbie avant aujourd'hui ?
Lire l'heure avec une aiguille aussi est compliqué pour moi. Et me parlez même pas de "moins le quart", ou encore "et quelques". C'est si compliqué de donner une heure précise ? Qui est le con qui a décrété qu'après midi on retournait subitement à 1 heure ? "Oh il est 7 heure du soir" Non connard, il est 19 heure.

Là ne sont que quelques exemples mais la liste est encore longue. Je connais pas mes tables de multiplication, je sais pas faire une division, un calcul mentale simple me prend une demi heure, j'ai d'énormes difficultés pour mémoriser des symboles,...
Note : qui est le con qui a eu l'idée d'inventer autant de panneaux de signalisation ? RIP le permis.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Oct 19, 2022 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Un Journal Intime Pas Très IntimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant