Chapitre 24

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PDV Tatiana :

Je suis toujours attachée quand j'entends des pas arrivés pour laisser apparaître Elena :

- Laisse la partir Alaric.
- Fais toi plaisir, lui si ce dernier

Alors qu'elle s'apprête à me libérer, Alaric l'en empêche ce qui été prévisible, en profitant pour me planter un crayon dans chaque mains me faisant hurler. Les crayons étant trempés au préalable dans de la verveine, la douleur est plus intense. J'attends qu'une chose c'est que Klaus vienne me chercher parce que je sais qu'il va venir.

Au moment où je me dis qu'il va enfin me laisser tranquille en m'enlevant le bâillon, il le retrempe dans la verveine avant de me le remettre me faisant hurler une fois de plus alors qu'Elena tente encore une fois de l'en empêcher. Le but final selon Alaric est de me tuer. Bien que j'ai 780 ans et que j'ai été habituée à tout types de torture, je ne peux m'empêcher de souffrir et d'être à deux doigts de pleurer à chaque fois.

Je ne sais pas encore depuis combien de temps je suis ici mais vu que je commence avoir des crampes un peu partout, je suppose que ça doit faire quelques heures. Au bout d'un moment, alors qu'Alaric donne le pieu en chaîne blanc à Elena pour qu'elle me tue, Elena parvient à changer la donne en prenant le bêcher contenant le verveine et en lui jetant au visage. Pendant qu'il crie sous la douleur, elle se dépêche de m'enlever le bâillon ainsi que les crayons me faisant aussi crier au passage. Une fois que c'est fait elle m'ordonne de courir pour aller chercher de l'aide, ce que je fais mais malheureusement, elle ne parvient pas à sortir pour autant.

Lorsque je me retrouve dans un couloir assez loin de la salle je soupire mais entends tout de même du bruit. Je me prépare à attaquer avec le peu de force qu'il me reste quand je suis attrape par derrière et qu'on met une main sur ma bouche :
- Klaus, j'articule lentement dû à la douleur encore présente autour de ma bouche
- Ça va aller mon coeur, c'est fini je suis là et rien ne pourra plus t'arriver. On va aller libérer Elena pendant que toi tu rentres finir les bagages.
- Non Klaus rentre avec moi...
- Je dois mettre un terme à ça avant alors rentre et ne t'inquiète pas tout va bien se passer pour moi

Je souffle alors qu'il m'embrasse doucement voyant que je souffre encore un peu même si ça a cicatrisé. Je m'en vais tout en espérant que tout se passera bien pour lui.

- Tiana, je suis désolée, s'excuse Rebekah en me serrant dans ses bras lorsque j'arrive à la maison, où est Klaus ?
- Il est resté là-bas pour arrêter Alaric. Pendant ce temps là il faut qu'on prépare les bagages puisqu'on s'en va dès maintenant.

A peine j'ai fini ma phrase que je vois Klaus arrivé avec Elena qu'il a décidé de vider de son sang. Je le prévient que son obsession pour ses hybrides va avoir raison de lui mais il refuse de m'écouter alors je le laisse dans son délire.
Comme si j'avais prédit l'avenir, Tyler arrive et tente d'aider Elena, Klaus arrive et fait son Klaus mais il est arrêté par Stefan qui fait je ne sais quoi en posant sa main sur le cœur de l'hybride ce qui finit par à avoir raison de ce dernier :

- Non, je hurle avant de sentir la nuque se briser

- Debout, j'entends me dire alors qu'on le tape sur la joue, allez Tiana réveille toi
- Où il est Rebekah, je demande difficilement en me levant
- Je ne sais pas lorsque je suis arrivée t'étais allongée par terre et aucunes traces de Niklaus. Qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Tyler est venu libérer Elena que Klaus avait enlevé au lycée puis Klaus est arrivé et ils se sont bagarrés. Stefan est apparu de nul part, a posé sa main sur le cœur de Klaus qui est devenu livide, limite mort et on m'a brisé la nuque puis plus rien. Rebekah il faut qu'on le retrouve, je supplie ma belle-sœur
- Je sais et c'est ce qu'on va faire ne t'inquiète pas. De toute façon ils ne peuvent pas le tuer sinon ils meurent tous et toi aussi d'ailleurs.
- Je sais mais ça ne les empêche pas de comploter quand même.
- On va le retrouver Tiana ne t'inquiète pas. Finis de préparer les valises et je m'occupe de mon frère.
- Pff d'accord... et au fait Rebekah, je commence alors qu'elle s'arrête et qu'elle se détourne vers moi, ne me gifle plus jamais, je termine en souriant
- Il fallait bien que je te réveille et puis laisse-moi profiter de la seule fois où j'ai pu te frapper, rigole-t-elle aussi

Because I Love YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant