Chapitre 2

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Lia

Lia Ryûgûji, voilà la seule chose dont je me rappelle. J'ai perdu la totalité de ma mémoire depuis ma naissance. Je ne connais même pas ma date d'anniversaire. Pour l'instant je ne peux même pas voir en plein jour. Et je ne peux pas marcher. Ce n'est pas le meilleur bilan. Mais il y a Koko ça a l'air d'être le seul à être venue me voir en 12 ans. C'est vrai qu'au début je n'ai pas été très gentil, mais j'étais perdue en me réveillant. Mais jusqu'au bout il a été vraiment attentionné. Je ne me souviens pas de lui, mais peut-être que ça me reviendra. Il a l'air fricé jusqu'au cou et ça n'a pas l'air d'être clean.
Seule les bougies éclairent la pièce. Je peux percevoir son style, moderne et grand. L'eau chaude détend tous mes muscles, enfin le peut qui m'en reste. J'essaye de bouger mes jambes, mais on peut percevoir qu'un léger mouvement. Je me passe un savon sur tout le corps. J'entends des personnes parler à côté mais pas assez pour comprendre. Il doit y avoir d'autre personne ici.
J'évacue l'eau de la baignoire et appelle Koko. Je regarde à l'opposé quand il rentre pour ne pas être en contact avec la lumière. Il récupère de serviette posée prêt de l'évier. Il m'en tend une ou je m'emmitoufle dedans. La deuxième sont pour les jambes. Il me porte comme tout à l'heure et me poses au sol. En le voyant de plus près je peux percevoir qu'il a les cheveux long et blanc rasé d'un côté, accompagné d'une longue boucle d'oreille en or. Mais avec ma vision je n'ai pas pu voir plus. Il a pose les habilles a cotée de moi. 

- voilà, je vais me retourner et si tu as besoin d'aide tu me dis.

Il se retourne comme il vient de le dire. La situation ne me gêne pas plus que ça. Je ne sais pas pourquoi ? Peut-être parce qu'au fond de moi je le reconnais. Je me sèche puis enfile des sous-vêtements propres et sec. Et un chemisier couleur chocolat. Je commence à essayer de mettre le pantalon mais je n'y arrive pas.

- est ce que tu peux m'aider ?

Il se retourne et m'aide à l'enfiler. Jusqu'à qu'il arrive à ma taille. Il encre son regard dans le mien. J'ai l'impression d'être comme hypnotisé. Nos visages sont de plus en plus près. Nos respirations se mêlent à l'autre. Son regard passe sur mes lèvres. Mais on ne fait plus que se regarder, on s'embrasse mutuellement. Une de ces mains qui était sur ma hanche est maintenant sur ma nuque. Ce qui approfondit notre échange. Je ne le connais même pas. Je ne peux pas faire ça. On s'écarte tous les deux en même temps, lui aussi a été résonné par sa conscience. Je pose mon doigt sur mes lèvres. C'était tellement agréable. Il sort de la pièce et ferme la porte en la claquant, ce qui me fait sursauter. Ma respiration prend du temps avant de redevenir normal. La pièce se ré-ouvre après quelque minutes seule. Il enfile mes chaussettes puis lace les chaussures. Il ne dit rien sur ce qui ces passés et moi non plus. Il me rassoit sur le fauteuil roulant. Puis me tend des lunettes de soleil.

- je pense que ça va te protéger de la lumière. Je fais un teste dans la pièce et tu me dis !

Je mets la monture sur mon nez. Il allume la lumière et ça permet que mes rétines ne soient pas agressées, comme il a dit. Je peux enfin voir la pièce, pas avec des couleurs précises mais je peux déduire. Mais mon regard ne s'attarde pas plus longtemps sur la pièce mais plutôt sur la personne qui est présente ici avec moi. Il est plutôt grand, des yeux noir persans les sourcils relever avec un sourire affiché sur son visage ce qui lui donne un air arrogant, et sûr de lui. Il porte un costard qui le met en valeur mais qui le fait ressembler un businessman. Le détaille que je n'avais pas vue dans le noir c'est le symbole qu'il a du côté où il est rasé. Je ne sais pas ce que ça veut dire ? Peut-être une organisation ? Ou membre d'un gang ? Il se met derrière moi et me pousse jusqu'à l'extérieur de la chambre. J'entends des personnes perler de l'autre côté.

- fait pas attention aux remarques qu'ils pourront faire. Ils ne sont pas tous dotés d'un cerveau utilisable.

J'éclate de rire suite à sa remarque dédié aux personnes derrière cette porte. J'arrive plus m'arrêter de rigoler. Encore moins quand on rentre dans la pièce. J'ai bien l'impression que ça la détendu, je vois du coin de l'œil qui se retient de rigoler lui aussi.
Tous les regards de cette pièce se tourne vers moi. Il y a un gros blanc. Personne ne parle. Ça commence à devenir gênant. Peut-être qu'eux aussi me connaissait. Koko est le premier à parler.

On Se Connaît...non ? ~Tome 2~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant