Le matin suivant, l'ambiance était plutôt froide, dû à la peur de recroiser le serveur. Croyance et moi nous préparâmes à se diriger vers le bar. Nous prîmes de l'argent, au cas où il faille soudoyer le gérant, nos manteaux, et pour ma part, ma baguette et Victor.
- « N'existe-t-il pas un sort qui oblige une personne à faire ce que l'on veut ? me demanda Croyance, en regardant avec insistance les billets que je plaçai dans ma poche
- Si, le sortilège de l'Imperium. Mais il est interdit, il fait parti des trois sortilèges impardonnables qui nous envoie tout droit à Azkaban. - il leva un sourcil, et je rectifiai - Enfin, je veux dire la prison des sorciers.
- Quels sont les deux autres ? demanda-t-il curieusement
- Le sortilège de la douleur, et le sortilège de la mort. » répondis-je en fermant mon blouson
Croyance hocha lentement la tête et commença à ouvrir la porte, mais je lui retins le bras :
- « Hey, il se peut que l'on ne trouve rien aujourd'hui, il va falloir faire preuve de patience, d'accord ?
- Je sais, ne t'en fais pas. » me dit-il, un sourire aux lèvres
Je déposai un rapide baiser sur celles-ci, et nous sortîmes finalement.
***
Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes devant le bar. Au premier abord, il n'y avait aucun signe de l'homme en question, ce qui était une bonne chose. Nous entrâmes à l'intérieur, et un homme tenu derrière un comptoir nous accueillit en tout bienveillance :
- « Bonjour messieurs dames, j'vous sers quoi ?
- Nous aimerions voir le gérant s'il vous plaît. » lui répondis-je
L'homme fronça les sourcils, puis nous annonça d'une voix méfiante :
- « Ben vous avez de la chance, il se tient juste devant vous.
Croyance déglutit, puis continua calmement :
- Nous aurions des questions, concernant l'un de vos employers.
- Z'êtes de la police ? enchaîna le gérant froidement
- Non, mais... nous recherchons un homme de la trentaine, assez grand, avec la plupart du temps un chapeau.
- Vous lui voulez quoi ?
- Nous voulions simplement savoir qui il est. Rien de plus. »
L'homme se redressa, toujours en gardant son air fermé et méfiant, puis, voyant que nous étions jeune, et au premier abord inoffensif, il finit par nous dire :
- « Il s'appelle Gunnar Grimmson. Il travaille plus ici, il a démissionné il y a peu. Il est resté qu'un mois dans mon bar.
- Est-ce qu'il vous a communiqué les raisons de sa démission ? lui demandai-je
- Nope m'dame, ça s'est fait du jour au lendemain. De toute façon je l'ai jamais apprécié, il était très silencieux et très froid avec les serveurs et moi-même. C'était pas une grosse perte. »
Croyance et moi échangeâmes un regard furtif, puis je repris :
- « Autre chose ? »
Le gérant leva les yeux, montrant qu'il réfléchissait, puis finit par dire :
- « Pendant ses pauses, il parlait souvent à un homme, dans la ruelle d'à côté. Un jour, quand j'suis allé le chercher pour qu'il revienne travailler, je pus voir que cet homme avait les cheveux très blancs, et avait une espèce de bout de bois dans la main. J'ai pas posé plus de questions, t'façon ça me regardait pas.
Cette information me fis froid dans le dos, le gérant dû le remarquer, puisqu'il arqua un sourcil. J'enchaînai rapidement :
- Je vous remercie pour tout, passez une bonne journée. »
Puis je partis rapidement du bar, suivis de Croyance.
Une fois sortis, nous marchâmes silencieusement vers une ruelle plus calme, en faisant attention de bien passer par des endroits où la foule était très présente, comme convenu.
- « Croyance, l'homme aux cheveux blancs, ça ne peut qu'être...
- Grindelwald. finit-il
- Pourquoi ? Pourquoi Grindelwald s'intéresserait-il à un simple serveur ? Tu ne crois tout de même pas qu'ils... travaillent ensembles ?
- Je l'ignore... » murmura Croyance
Les questions fusèrent dans ma tête, j'en avais du mal à respirer. Mon petit ami était très préoccupé également, les événements de ces 24 dernières heures ont été épuisants pour nous deux.
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L'ange gardien 2
ParanormalAprès avoir perdu l'amour de sa vie, t/p restera confrontée à sa douleur sentimentale. Cependant, cette dernière va vite prendre une autre tournure, lorsque la protagoniste va faire la découverte d'une chose plus qu'inattendue... Les blessures du pa...