X. Rencontre matinale

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Quatre jours s'étaient écoulés depuis que nous avions appris que le meurtrier de la nourrice de Croyance, n'était autre que le serveur qui nous a harcelé.

Depuis, nous avions pris du temps pour nous. Une pause était nécessaire, qu'elle soit physique ou mentale. Nous étions restés enfermés chez moi, afin de ne pas se confronter de nouveau aux sorciers.

Croyance avait un jour secouru un petit oisillon qui s'était écrasé contre ma fenêtre. Comme c'était sa découverte, c'est devenu son animal. Je lui donnais de nombreux conseils sur la manière de le nourrir et de l'héberger, étant une experte en la matière, sans vouloir me venter.

Par ailleurs, quelque chose était étrange à son sujet, il semblait différent des autres oisillons du monde des moldus. Je ne fis pas part de mes soupçons à mon petit ami, bien trop occupé à chouchouter son nouveau compagnon.

Victor et lui s'entendaient à merveille, même si le dragon a voulu au tout début le dévorer, il a finit par s'habituer à sa présence, et même à l'aimer. C'est peut être aussi parce qu'en tant que petit lézard, c'était trop compliqué de l'avaler tout cru, ce qu'il aurait peut être fait sous sa vraie forme, mais qu'importe.

Pendant ces quatre jours de calme, la paix fut la bienvenue. Nos journées se ressemblaient, mais le repos était précieux.

***

Le cinquième matin, un bruit me réveillai sur le toit de mon immeuble. Croyance dormait paisiblement à mes côtés, alors au début, je passai outre, pensant que c'était juste un oiseau. Mais le bruit continuait, et devenait de plus en plus sourd, comme des bruits de pas, humains.

Je pris ma baguette, me levai, et montai pas à pas les escaliers sur la pointe des pieds. Je commençai à avoir un peu peur, et ma respiration était forte. Non mais une semaine de répit c'est trop demandé ? Après avoir atteins le seuil, je saisis la poignée, et commençai à ouvrir doucement la porte du grenier, quand une main se posa sur mon épaule.

Je me retournai vivement, en pointant ma baguette sur l'inconnu, et vis que ce n'était que mon petit copain. Il me lança un regard interrogatif, auquel je répondis en lui faisant signe de se taire, avec mon index sur ma bouche, puis ouvris la porte qui grinça fortement.

Nous nous dirigeâmes vers la fenêtre qui menait à mon toit, que j'ouvris délicatement. L'air froid de dehors me frappa le visage en plein fouet, et me donna la chair de poule, à moins que ce soit la peur qui montait.
Je sortis la première, posai un pieds sur la toiture, puis aidai Croyance derrière moi.

Je brandis de nouveau la baguette, lorsque j'entendis une respiration non loin de moi.

- « Qui est là ? » demandai-je

Un homme aux cheveux blancs apparut soudainement à 5 mètres de nous, un grand sourire aux lèvres.

Ma bouche s'entrouvrit alors, laissant une expression d'incrédulité. Cependant, je ne baissai pas ma baguette, et tentai du mieux que je pouvais de garder mon sang-froid.

- « Bonjour Croyance, bonjour t/p. lança l'homme

- Bonjour Grindelwald.

L'ange gardien 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant