•Chapitre 6 : L'exécuteur et le samouraï•

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Kazuha était suspendu par les poignets depuis de trop longues heures. Les cordes lui égratignait les poignets les rendant rouges et irrités. Il n'y avait que ses orteils qui touchaient le sol. Son torse nu était déchiré par les coups de fouets de Scaramouche, le matin même. Soudain, quelque chose vint baissé le bandeau sur ses yeux. L'exécuteur en question était face à lui.

Scaramouche : Tu m'as l'air bien mal en point...

Il prit le menton du garçon, le releva et passa ses doigts sur ses lèvres. Le samouraï mordit vivement un des doigts de son ravisseurs.

Scaramouche : Aie ! Tu sais que ça fait mal !?

Kazuha : Te met pas en colère pour ça... Comparé au fouet, une petite morsure ce n'est rien...

Scaramouche : A mon avis, tu n'as pas assez mal. La preuve tu parles encore correctement et tu ne tremble même pas.

Kazuha : Et si tu me laisser tranquille ?

Scaramouche : Et si on jouait à un jeu ? Les règles sont simples... Avec mon élément électro, je vais passer mes doigts sur ton corps, provoquant de petits chocs. Si je t'entends parler ou gémir, tu te prends une grande décharge qui risque de te faire crier !

Kazuha : Pourqu-

D'un coup, le jeune homme hurla de douleur. L'exécuteur lui avait envoyé une décharge sur les abdominaux.

Scaramouche : Ne parle pas ! Je te jure que si j'entends ta voix rien qu'une fois, tu souffrira bien plus que tu ne peux l'imaginer !!

Kazuha serra les dents. Si un son sors de ses lèvres, il en verra les conséquences. Il fallait donc tenir sa langue, sans réagir au provocations de l'exécuteur ou à ses doigts électrifiés. Facile. A première vu...

Scaramouche : Du coup, je n'aurai pas le plaisir de savoir quel lien tu as avec ce garçon... Heizou Shikanoin de la commission administrative.

Kazuha se retenait de dire quoi que ce soit.

Scaramouche : Il est totalement le genre de mec que j'aime voir souffrir. Si j'arrivai à le capturer, je pense qu'il ne tiendrais pas une semaine avec moi...

Kazuha : Tu n'as pas intérêt de-

Un nouveau cri résonna dans les prisons des Fatui. L'exécuteur sourit avant d'éclater de rire.

Scaramouche : Tu t'es fait avoir... Comme ton autre ami qui croyais dur comme fer à sa victoire contre la Raiden...

Kazuha : Espèce d'enfoiré...

Scaramouche : Que tu es drôle.

Deux décharges violentes s' abattèrent sur lui le faisant hurler comme jamais. Des larmes apparurent aux creux de ses yeux.

Scaramouche : Tu n'aime pas écouter se qu'on te dit toi... Le silence est d'or, non ? Tu dois être bien placé pour le savoir.

Kazuha : Arrête ça...

Scaramouche : Ne t'en fait pas, tu ne devrais plus souffrir longtemps. Tes amis ne devraient pas tarder à venir te libérer... enfin si je ne les tue pas avant...

Il se déplaça vers le fond de la pièce et attrapa une bougie.

Scaramouche : Regarde ce que j'ai trouvé ! Tu aime le feu Kazuha ? Tu aime avoir de la cire brûlante coulant sur ton visage ??

Kazuha : Que j'aime ou pas, ça ne changera pas grand chose, non ?..

Scaramouche : Childe utilise des braises lui... Je n'ai jamais essayé par contre... Ca te tenterai ?

Il s'approcha et regarda chaque détail de son corps.

Scaramouche : Je ne t'ai pas assez amoché... Regarde. Tes jambes et tes bras sont encore en état de marche.

Kazuha : Scara...

Scaramouche : Non, non... Je ne te laisserai pas tranquille. On est encore au début de l'après-midi, il faut encore en profiter...

Il saisit Kazuha à la mâchoire et serra comme si il voulait transpercer sa joue.

Scaramouche : Je vais te briser. Quand l'autre détective reviendra, il te trouvera dans un état si déplorable...

***

A Ritou, Tartaglia se promenait, visitant la région. Il laissait Scaramouche à ses occupations.

??? : Qu'es qu'un exécuteur des Fatui fiche ici ?

Le jeune homme se retourna vers deux hommes derrière lui. L'un, grand aux cheveux bleus clairs appartenant à un clan réputé, l'autre, simple domestique à ses yeux aux cheveux longs et blond.

Childe : Depuis quand un roturier à le droit de me parler sur ce ton, Thomas ? Ne parle que sous l'autorisation de ton maître veux-tu ?

Ayato : Tu n'es pas plus important que lui à Inazuma. Il te parle comme il veut.

Childe : Quel plaisir de vous voir, Monsieur Kamisato... Quel bon vent vous amène à Ritou ?

Ayato : Ne te fiche pas de moi. C'est toi qui n'as rien à faire ici.

Thomas réfléchis deux minutes. Puis il écarquilla les yeux, comprenant le rôle de l'exécuteur à Inazuma. Il sortit sa lance et la pointa sur le cou de Childe.

Thomas : C'est toi qui est à l'origine de l'enlèvement de Kazuha !

Childe : Ayato, pourriez-vous demander à votre fidèle petit chien de s'éloigner avant que je considère ça comme un défi...

Ayato : Thomas. Éloigne toi.

Le garçon se retira à contre cœur.

Ayato : Je ne voudrai pas te perdre dans un combat qui n'en vaut pas la peine...

Childe : Ton maître a raison.

Ayato : Et toi, arrête de traiter Thomas comme un sale chien ou tu auras affaire à moi.

Le regard du chef de la commission culturelle changit aussitôt. Il semblait près à attaquer l'autre à tout moment.

Childe : Je ne cherche pas d'ennuis avec vous, Ayato. Quoique... Un petit duel contre un combattant tel que vous serez intéressant pour moi.

Thomas : Vas t'en !

Childe : Bien... Retenez donc une chose.

Il sourit avant de prononcer une dernière phrase et partit en les saluant de la main.

Ayato : Tu l'as bien entendu Thomas ? Cet exécuteur est bien joueur... Je me demande comment il est entré dans cette organisation et sortit comment il arrive à y rester.

Thomas : Que voulez-vous dire my lord ?

Ayato : Rien Thomas... Viens, on rentre au domaine.

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Fin du chapitre 6 ! Peut-être un petit peu plus long que d'habitude... Je sais pas. Sinon, j'ai rien à dire donc...
A bientôt ! <3

Thomas et Ayato

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Thomas et Ayato


•🍁My Little Samouraï🍁•     {Kazuha x Heizou Story}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant