C H A P I T R E 1 2

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Je me réveille, des étoiles pleins les yeux. C'était officiel, nous étions ensemble. Après avoir été applaudi la veille, nous avions profiter d'une petite sortie nocturne en amoureux pour se retrouver un peu avant de revenir à la fête et se coucher au petit matin. Il est treize heures, je traine un peu sur mon téléphone le temps qu'il se réveille, un grand sourire aux lèvres et toujours son bras par dessus moi, de sorte que je ne le quitte pas. Cette journée sera assez tranquille à la maison tous ensemble, à se reposer et surtout se remettre la soirée de la veille. Je rentre demain, pour reprendre le travail le 3. Fabio lui rentre le 16 janvier, il a des rendez-vous pour le championnat de cette année et des tests, encore.

Une fois toutes mes affaires dans la voiture, celle-ci démarrée, je salue et remercie toute la famille Quartararo pour leur hospitalité, et Fabio me raccompagne à la voiture. Nous sommes en fin de matinée, mais vu le temps de route que j'ai, je ne tarde pas trop. Je ne pensais pas les aurevoirs aussi durs, même si j'ai réussi à ne pas pleurer. 

Une dizaine de jours depuis que j'ai repris ma petite vie, et pourtant en apparence rien n'a changé, bien que l'on s'appelle tous les soirs pour se raconter notre journée et que les filles de Kévin sont contentes d'avoir enfin un tonton. On est le samedi soir, le 15. Je fais le ménage de la boulangerie, la caisse et tout ce qu'il faut pour la reprise lundi. Demain il rentre, et je suis impatiente. Je ferme la porte à clé, et me tourne vers ma voiture quand je le vis là, adossé à ma voiture, une veste sur le dos, je lui saute littéralement dessus, j'encercle sa taille de mes jambes, mes bras autour de son cou et le couvre de baisers fougueux. Il me dépose à terre quelques dizaines de secondes plus tard, m'embrasse le front, me serre contre lui.

- Si tu savais à quel point tu m'as manqué! me confie-t-il

Je reste un moment dans ses bras avant de me reculer, et m'apercevoir qu'il n'a pas sa voiture.

- Tu es venu à pied ?

- Oui, comme ça j'ai une excuse pour te faire venir chez moi comme tu dois me ramener.

- Je peux prendre quelques affaires chez moi quand même ?

- C'est toi qui conduit, je suis.

C'est ainsi qu'on procède, je passe chez moi récupérer quelques affaires et nous allons chez lui, il n'avait même pas prit le temps de ranger ses valises et tout le reste. Je l'aide un peu, avant que l'on s'installe dans le canapé en amoureux, bras dans les bras. 

On se réveille le lendemain ainsi, bras dans les bras dans le canapé

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On se réveille le lendemain ainsi, bras dans les bras dans le canapé. Il est à peine huit heures, Fabio me propose un petit déjeuner que j'accepte et ensuite il convient de faire une balade matinale dans la forêt environnante, j'accepte également. Nous, enfin je suis invitée à déjeuner chez Danielle et Kévin ce midi, Fabio n'étant censé rentrer que ce soir, ça sera la surprise de devoir rajouter une assiette. 

Quand les deux petites virent que je n'étais pas seule en voiture, je n'existais plus. Il y en avait que pour " tonton " il fut aussi surprit que moi lorsque Louane m'avait appelé " tata ". On déjeune, on discute, à la fin du repas, je retrouve Danielle dans la cuisine.

PREMIER AMOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant