25 ° QUEL ACTEUR !

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Je passe plusieurs heures à essayer des robes dans ma chambre, mais ne trouve aucune qui convient. La dernière robe est noire, assez révélatrice et n'est pas du tout adaptée pour l'événement. Alors que je soupire à l'idée de me déplacer pour acheter une nouvelle robe, Blake entre. J'adore m'acheter des vêtements, mais je n'ai jamais la force de faire le trajet pour aller les acheter. Blake s'approche d'une démarche féline derrière moi et place ses mains sur ma taille.

BLAKE

Le seul fait de voir son corps parfaitement moulé dans sa petite robe noire, me donne déjà envie de lui enlever. Je colle mon corps à son dos et elle se laisse faire.

— Tu comptes la porter ?

— Non.

— Parfait, il n'y a donc aucun problème à ce que je fasse ça.

Je déchire d'un coup sa robe à son grand étonnement.

Elle éclate de rire juste après, je la suis rapidement, mais la tension ne part pas pour autant.

Alors que je m'approche d'elle, elle me prend les mains pour m'arrêter. Je croise son regard devenu rouge pour savoir pourquoi elle m'arrête.

Elle aborde ce sourire, celui que je déteste, un sourire mesquin, malicieux et taquin. Elle prévoit de me faire souffrir.

Lay bouge brusquement et me tire sur le lit.

Je suis allongé sur le dos et elle vient se mettre à califourchon sur moi. Ses doigts suivent des lignes de mon corps. Elle commence par mon visage et retrace mes traits très lentement. Mon t-shirt se retrouve sur le sol et les mouvements sur mon torse recommence. Elle s'arrête à ma ceinture, mais ne s'y aventure pas.

— Lay... Mon ton est déjà suppliant. Pourquoi je suis aussi faible en sa présence ?

Ma respiration se fait de plus en plus suffocante, je suis à ma limite et elle le sait. Toujours ce même sourire aux lèvres, elle passe sa main sur mon pantalon, mais très légèrement. Enfin, je suppose que ce n'était pas si léger que ça vu que mon corps réagit tout seul.

J'essaye de me relever, mais elle garde le contrôle en me repoussant sur le lit, je ne proteste pas n'ayant pas la force. Je suis tellement gonflé que j'en ai mal. Comprenant ma souffrance et décidant enfin de me soulager, Lay enlève le peu de vêtement qu'il me reste, mais toujours de manière lente.

Cette femme me tuera.

Je n'en pouvais déjà plus en la voyant dans sa robe, mais je pense que là, je vais vraiment mourir dans ses bras. Elle me donne des baisers humides sur tout le corps et s'attaque ensuite à mon visage. En attaquant mes lèvres, le baiser est tellement sauvage que je me sens fondre sur elle. Elle aspire mon âme, et dans ce seul baiser je lui donne mon être.

Ne me laissant pas le temps de reprendre mon souffle, elle s'occupe de mon cou. Elle commence par des baisers puis mordille. Ses mordillements se font de plus en plus intenses, me laissant lâcher des grognements d'excitation. Sans prévenir elle plante ses crocs à l'endroit de la marque. Un hurlement de loup s'échappe de mes lèvres, ma vue est brouillée par le plaisir et l'excitation. Je ne reconnais pas les bruits qui sortent ensuite de ma bouche, ils ont néanmoins l'air de lui plaire puisqu'elle parait encore plus excitée.

Elle descend vers le bas de mon corps et défait son soutien-gorge :

— Passons aux choses sérieuses.

⌀⌀⌀

LAYLA

Nous sommes allongés tous les deux dans le lit, la nuit a montré le bout de son nez et la lune éclaire nos visages.

When Our Eyes Met (I)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant