Le nom d'une lyre

Chapitre 8

Attention, dans ce chapitre, il y aura des mention de sang et de blessures grave, voir même de mort, âme sensible s'abstenir (je dis ça au cas où pour prévenir, mais je suis quasiment sûr que ce n'est pas la peine). Bonne lecture.

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- De retour Erwan ?

Le jeune homme ouvrit les yeux et jeta un regard craintif autours de lui, jusqu'à croiser des yeux vert émeraude. Il se détendit presque aussitôt.

- Apparemment oui, répondit-il.

Erwan se trouvait dans un lieu totalement noir, seul un petit feu de camp brûlait pour éclairer les environs. Trois personnes étaient assises autours. Le noiraud les identifia immédiatement, sans pouvoir leur donner un nom pour autant. 

Erwan essaya de se relever, mais une vive douleur au niveau du ventre l'en dissuada. Pourtant, il n'avait aucune blessure apparentes, rien.

L'homme à ses côté gloussa face à sa grimace. Il avait les cheveux noirs avec des mèches rouges. Il portait une tenue plutôt... ouverte, même très. Son torse et son dos étaient mis à nus. Il portait également de nombreux accessoires, ainsi qu'un bas large et noir accompagné d'une ceinture à la tailler avec un masque de Yaksha  sombre aux yeux rouges et aux motifs dorés. C'était lui l'ami d'Erwan, celui dont le prénom commençait par un X.

- Ce n'est pas drôle, grogna le jeune homme.

- Bien sûr, bien sûr. Dis moi juste de quoi tu as besoin.

Erwan finit quand même par se relever en tirant une grimace.

- J'aurais besoin de ta lance, si cela ne te dérange pas. Il me sera difficile de retourné l'épée de mon adversaire contre lui cette fois.

L'homme s'accouda à lui en lâchant un faible sourire. 

- C'est si gentillement demander, comment pourrais-je refuser ?

Il rit en invoquant son arme, une belle lance de rubis ailée, qu'il lui tendit. Erwan soupira, un sourire aux lèvres.

- Désolé je dois repartir.

Son ami hocha la tête.

- Prend soin de toi. Et au passage, mon nom c'est Xian. Promet moi que tu reviendras.

- Mais oui, ne t'en fais pas.

Erwan se gratta la nuque en le saluant. L'instant d'après, il partait en petite volute de papier fluorescents. 

- J'arriverais bientôt moi aussi, souffla Xian.

Puis il se retourna pour rejoindre les autres devant le feu de camp.

***

Venti n'en croyait pas ses yeux. Tout c'était passé si vite, trop vite à son goût. Il avait enfin retrouvé Erwan et voilà que son corps inerte reposait déjà entre ses main, encore une fois. Il revoyait encore cette scène où son ami se faisait empalé par l'épée de l'imposteur au niveau du ventre. C'était maintenant Aether qui se battait contre le faux Albedo, bien que ce dernier était un peu avantagé par rapport à ses adversaires.

Le nombres d'allié de l'imposteur augmenta à l'arrivé d'apôtres de l'abîme, mais la différence de puissance se creusa un peu plus.  

Rubedo en profita alors pour se retirer et rejoindre Venti. 

- Alors Barbatos, ou devrais-je dire Venti ? Qu'est ce que ça fait de voir un ami mourir devant ses yeux une deuxième fois ? Au moins il aura servi à te rendre faible.

L'imposteur se mit à rire et le son de sa voix se répercuta partout dans les ruines. Il reprit son sérieux en voyant Dvalin abattre les apôtres.  Mais l'homme aux cheveux blues n'eut pas le temps de rejoindre Venti qu'un mur de vent lui barra le passage, l'arrêtant dans son élan. Toutes les personnes ici présentes reculèrent d'un pas à ce constat. La surprise était totale. Tout le monde sortirent de leur torpeur au cri de douleur de l'imposteur. Celui-ci se trouvait roulé en boule sur le sol. La quasi-totalité de sa jambe droit lui avait été amputée, et le membre reposait non loin, dans un bain de sang formé par la blessure. Mais ce n'était pas ça le plus choquant, non. Personne n'avait vu Erwan arrivé, une lance à la main. C'était lui qui avait infligé cette blessure. Son regard  était fixé sur l'expression de douleur de Rubedo.

- Ça te fait plaisir de faire couler le sang, hein ? Et bien regarde. Maintenant du tien de se répandre.

- Toi ! Hurla l'imposteur. Je croyait t'avoir tué ! Ton corps reposait entre les mains de Venti !

Erwan ferma les yeux en soupirant. Tous les spectateurs furent parcouru d'un frisson face à la froideur du jeune homme. 

- Tu ne m'as PAS tuer puisque que quelqu'un d'autre l'a fait avant toi, il y a deux milles six cent ans. Je t'avais pourtant dis que mourir une fois était déjà amplement suffisant.

Erwan s'avança jusqu'à la hauteur de Rubedo, le regard menaçant.

- Maintenant, je te prie de dégager. Que je n'ai plus jamais à te revoir, que ce soit ici ou là-bas ! Et surtout, laisse mes amis tranquilles !

L'imposteur grinça des dents. Soudain, un apôtre de l'abîme apparut et souleva le rescapé  devant les yeux des personnes présentes. Ils s'en allèrent en déclarant que ce n'était pas finit.

A l'instant où ils disparurent à l'intérieur du portail, Erwan tomba à genou et tous les autres le regardèrent, surpris. Seul Venti osa et pu venir à lui pour lui demander  s'il allait bien. Le jeune homme tira une grimace en se tenant le ventre. La douleur que lui avait infligé Rubedo était comme imprimé dans ses nerfs. A ce moment précis, le mur de vent se brisa et Aether fut le premier à les rejoindre. Venti prit Erwan dans ses bras en étouffant des sanglots, ce que le plus jeune ne comprenait pas. I n'avait d'ailleurs aucune idée de qui il était.  

- Ne me refais plus jamais ce coup. Compris Himmel ?

Erwan mit plusieurs secondes à comprendre ce qu'il était en train de dire. Quand l'information atteignit son cerveau, il enlaça le barde avec un grand sourire.

- Compris, mon ami.

La surprise fut totale, surtout pour Aether qui se souvenait qu'une fois, Erwan lui avait dis que « son ami » était quelqu'un qui lui tenait très à cœur. D'une manière ou d'une autre, Il le savait. Mais surtout, Pourquoi Himmel ? N'était-ce donc pas le nom de la lyre sacrée ? Celle qui se trouvait dans les sous-sols de l'église, entourée d'une illusion de Venti car elle était cassée ? 

Le voyageur chassa toutes ses questions. Il ne remarqua pas le barde qui pleurait silencieusement et Erwan qui fixait Dvalin avec ce grand sourire tandis que celui-ci le regardait désespéré. 

Aether était sûr d'une chose, Erwan était bel et bien cet ami dont Venti avait pris la forme.

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Petit info : Himmel Erwan

Bien qu'Himmel en ait pas l'air, il a la maturité de personne ayant deux fois son âge. Cela inquiétait beaucoup Ragnvindr, Gunnhildr et Amos qui lui ont alors conseillé de sourire rien qu'un peu. Il a alors adopté une mentalité plus ou moins normal, ce qui les à rassuré. Mais malgré tout, Himmel restait un homme adulte dans corps d'adolescent, il a donc parfois des changement d'humeur flagrante où il peut facilement passé d'un visage souriant et heureux à une expression dure et sérieuse. La guerre ne l'a pas épargné. Pourtant, quand il s'agit de parler d'oiseau, son sourire est entièrement vrai (il rêverait d'en adopter un).

Et voilà ! Alors, qu'en pensez vous ? Et d'après vous qui sont les autres personnes qui se trouvent dans ce lieu noir avec le feu de camp (moi je sais) ? D'ailleurs, je comptes, potentiellement faire quand même la suite, il faut juste que je fasse les quêtes de Xiao et Zhongli ou ça partira encore en cacahouète :3 . IL faut aussi que je fasse la quête d'Archon à Inazuma que je n'ai toujours pas commencé alors que je suis ar45 et tout le reste, mais mon problème c que j'ai h24 la flemme (que ce soit pour écrire la suite de cette histoire, lire, me cosplayer ou encore faire mes quêtes quotidiennes dans genshin). Bref. Bye !

My-Linh