« Ce sont vraiment des bouchers, nos chirurgiens. Les technologies à intelligence artificielle sont bien plus douces. Déclarait Glax, qui se plaignait de leur récente opération.
— Moi, parfois, je ressens de l'electricité dans la tête, et je perds une poignée de cheveux. Moi qui en prends si soin... tu crois que c'est à cause du dispositif d'obéissance ? Interrogeait Crads.
— Ahaha ! T'y crois encore, à ces bêtises ? Le commandant et toute l'équipe nous a fait croire que ce dispositif existait pour instaurer de l'ordre et de la discipline dans notre unité. Certifiait Glax en riant.
— Arrête, t'es sérieuse ? Tu ne me prends pas pour une conne ?
— Qui sait, je me trompe peut être. Ironisait Glax, comme pour brouiller l'esprit de sa camarade. Après un silence, elle reprit. Hé, Z, t'es perdue dans tes pensées ? »
La double porte arrière du compact s'ouvrit en grand, baillant un souffle froid dans le visage des sept soldats. Tous grimpèrent un par un, s'asseyant sur les deux côtés du petit transport volant. Il avait la forme d'un hélicoptère sans hélice mais doté de deux gros quadri-propulseurs à antimatière, était illuminé de lumière rouge de secours et un dispositif holographique se trouvait au centre, en général utile pour le briefing ultime avant la mission. Z s'était collée la tête contre la paroi du compact et contemplait l'horizon à travers les vitres. Le vide, le noir, les étoiles, à ce moment, elle avait l'impression d'y voir une métaphore de son esprit. Tout était si embrouillé dans sa tête, Z n'y trouvait plus aucune logique. Les autres discutaient à présent de choses sans intérêt, comme de l'odeur inhabituelle du compact, sans doute pour dédramatiser la situation. La soute du vaisseau s'ouvrit, les double portes du compact se refermèrent et le pilote fit sortir le compact à toute vitesse du vaisseau et se propulsait vers la Terre. Une vitesse fulgurante, comme une balle de fusil, transperçait le temps et l'espace.
« C'est peut-être notre dernière nuit, Z... tu voudrais pas qu'on fasse des folies ensemble ? Demandait Morlag, visiblement peu sérieux.
— De tous les gars restant de notre espèce, t'es le plus moche. Désolée. J'imagine même pas la tête des enfants que tu me donnerais.
— Outch, ça fait mal, répondit-il en feignant une déception. Mais ça va, sur une échelle des vingt Métag restant, je suis le plus moche d'entre eux, ça peut être pire. Ironisait-il finalement.
— Demande à Crads sinon, elle s'ouvre à tout ce qui bouge. Fit-elle, en souriant innocemment.
— Z, t'es vraiment une dzadazeae ! T'es jalouse ? S'énervait sa rivale, visiblement piquée par la remarque.
— Moi, jalouse ? Y'a vraiment pas de quoi ! Z le masquait pourtant difficilement.
— Je sais que je suis mieux gâtée que toi, et je prends surtout bien mieux soin de moi que toi ! Regarde tes cheveux ! T'es fine comme une allumette, et puis mon mec est le plus beau, je reçois pas des avances de Morlag, MOI. Regarde moi cette tête !
— Ah oui, donc je prends une balle perdue en fait ! S'exclamait Morlag. Pourquoi j'ai ouvert ma gueule ? Sololiquait-t-il.
— Bon, les filles, vous pouvez pas la boucler deux minutes ? C'est une situation sérieuse, bon sang. Annonçait Kheid, d'un ton méprisant une telle bassesse.
— Relax, monsieur le chef, si ça se trouve, vous allez mourir en se posant sur Terre, a moins que je vous sauve encore une fois. Relativisait Zolal.
— Je suis d'accord avec Kheid. Vous, les femmes, vous devriez commencer à nous tisser des enfants au lieu de vous crêper le chignon. Affirmait Avolo.

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Parmi Nous
Ciencia FicciónL'espèce Métag a été décimée par les génocidaires: une espèce humaine évoluée aux moyens technologiques surpassant tout. L'unité X-320 et le vaisseau VETA x-002 sont les seuls survivants de ce massacre. Sept soldats sont envoyés en infiltration sur...