Chapitre 31

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- Mme Stanford ?

- Oui Mariela ? et je vous ai déjà dit de m'appeler Amanda pas vrai ? Mariela, la secrétaire à notre bureau CDO au Brésil, une gentille petite madame du haut de ses 43 ans et elle fait vraiment bien ce travail

- j'ai une personne à la réception qui demande à vous voir mais ne veut pas me dire son nom.

- est ce quelqu'un que vous avez déjà vu ?

- non pas du tout, mais si vous ne voulez pas...

- non, c'est correct je n'ai plus de réunion pour la fin de la journée et je finis dans 30 minutes alors une dernière rencontre ne me dérange pas Carla.

- c'est d'accord.

Quelques instants plus tard

- Ma précieuse ? ce surnom, cette voix rauque, cela me fit sortir de mes réflexions et en levant les yeux j'aperçus une silhouette que je connaissais plus que bien: Mark Lewis. Il se tenant debout de toute sa hauteur dans cet ensemble veste bleu nuit et chemise blanche, des souliers noirs visiblement bien cirés et cette fleur blanche dans la poche de sa veste venait rajouter une touche majestueuse à sa tenue.

Trois semaines avaient passés, trois semaines de doute et d'angoisse, je ne pensais même pas qu'il me retrouverait ici au Brésil. Quand j'avais déposé ma valise ce samedi matin dans la maison familiale, mon père me recevait les bras ouverts. Il me laissa le temps d'être prête pour lui raconter ce que j'avais sur le cœur. Mon père, me sermonna puis m'aida à mettre au clair mes pensées et je ne pouvais plus nier mon amour pour Marc.

- je ne m'attendais pas à ta visite ?

- vraiment ? ce n'est pas ce que Celia m'a laissé attendre. Son sourire révélait sa dentition parfaite, et son parfum qui venait flottait au bout de mon nez me donnait toutes les raisons de lui sauter dessus.

- tu sais que Celia exagère toujours. puis-je t'offrir à boire ?
- du thé me conviendrait.
- installe toi sur le sofa je te rejoins.
Carla, du thé s'il te plait avec un plateau de fruit serait apprécié lui dis-je au téléphone.
Toutes mes condoléances pour ton père, j'ai appris qu'il a eu un infarctus dis-je en m'asseyant sur le sofa en face de lui. comment vas tu ?

- un peu triste au début mais là je vais bien. Peut-être parce que je n'ai pas été très proche de mon père que je n'ai pas été si affecté puis je me dis chaque chose arrive pour une raison n'est-ce pas ? son regard sur moi était brûlant et le fait qu'il ne me quittait pas des yeux me fit rougir encore plus. Mariela brisa le silence en rentrant avec le plateau de thé et de fruits, elle nous sert et disparait aussitôt. Je suis passé chez toi avant de venir ici sur indication de ton père. Ton père est charmant dit-il mi amusé.

- il t'a fait de la misère ?
- pas du tout, nous avions discuté entre hommes, il est très sage et très protecteur comme devrait l'être tout père j'imagine. Toi comment vas tu ? et le bébé comment il se porte ?
- je vais bien merci, un peu fatigué par moment mais ça va, notre fils lui se porte comme un charme et je suis prévue dans 4 semaines.
- un garçon waouh mon premier enfant est un garçon, j'ai entendu dire que les garçons donnaient des coups dans le ventre comme s'ils jouaient au football est-ce vrai ? je riais de bon cœur à sa remarque.
- j'avoue que par moment il donne des coups, tu veux toucher mon ventre ? lui demandai-je un peu hésitante
- oui, mais oui bien sûr je n'ai jamais eu à toucher le ventre d'une magnifique femme enceinte, dit-il ses yeux rayonnant de joie. Il s'approcha, mis les genoux à terre en face de moi et posa délicatement des mains sur mon ventre. Le bébé comme s'il reconnaissait son père, se mit à bouger pour que son père le ressente. Combien de fois me suis-je imaginée cette scène qui se déroulait présentement. Il se relève et s'assoit proche de moi sur le sofa, une proximité que j'aime.
- je suis content de te revoir, tu sais pourquoi je suis là n'est-ce pas ?
- pour que nous discutons, on doit avoir beaucoup à se dire
- peut être pas beaucoup à se dire, tu m'as manqué, beaucoup manqué dit-il en rapprochant mon visage du sien. t'ai je manqué ma précieuse?
- tu m'as manqué Mark, énormément. La seconde suivante nos lèvres se touchèrent timidement puis intensément j'avais l'impression que son âme cherchait le mien. Quoique j'aurais aimé que ce baiser se prolonge encore
- je pourrais continuer à t'embrasser ainsi, mais je pense que nous devons parler n'est-ce pas.
- tu as bien raison ma précieuse, j'ai essayé de me retenir depuis que je suis rentré dans cette pièce mais j'ai laissé tombé ma résolution une fois si proche de toi.
Alors je t'écoute amor.
- tu m'écoutes ? oh que je commence ?
- ben oui la dernière fois tu me disais que tu devais réfléchir alors je veux savoir c'est quoi ta décision.
- eh bien, ouf okay. Bon je ne vais pas nous faire perdre notre temps sur des discussions banales, en ce qui nous concerne.... je t'aime toujours Marc, je veux que nous puissions poursuivre là où on s'était arrêté et essayer de bâtir quelque chose dans le respect et l'amour.
- plus de secrets et de double vie, c'est ça ? 
- exact plus de cela. Mais si tu ne veux pas que ...
- chut, c'est tout ce que je voulais savoir, dit-il avant de m'embrasser à nouveau passionnément.
Il m'a fallu deux nuits pour digérer ton discours, une semaine pour me faire à l'idée que je ne supporterai pas de te voir et notre enfant avec un autre homme et une semaine de plus pour mettre mes affaires au clair et venir dès que possible parce que je t'aime, j'aurais dû venir encore plus tôt pour te dire que je t'aime. Je te l'ai dit cette nuit chez Félix pendant que nous faisions l'amour que c'est toi que je veux et je te l'ai redit ce soir à la fête que je sais que c'est toi celle qu'il me faut. J'ai une chose à te demander

- qu'est ce que c'est ?

- Si tu veux toujours de moi, alors me ferais-tu l'honneur de devenir Mme Lewis, la seule et l'unique, je serais l'homme le plus heureux.

- Marc, oui oui bien sûr je le veux. Mais on devrait attendre que..

- t'inquiète pas, on le fera plus tard après l'accouchement. Attend, il sortit de sa poche une bague et la mit à mon doigt. C'était la bague que je l'ai remis lorsque je divorçais de lui sous le faux nom qu'il avait prit.
Je n'ai pas pu m'en séparer comme tu peux le voir car elle symbolise pour moi le vrai début de notre histoire peu importe comment elle a commencé.

- tu as bien fait de le garder, mon amour

- nous partons ce soir, le jet nous attend. dit-il en tout enjoué en se levant

- quoi, comment ça? je n'ai pas prévu de ... il pose son index sur ma bouche pour m'empêcher de trop parler.

- je refuse que tu restes ici loin de moi, je veux être là à sa naissance et t'aider jusqu'au jour j, je travaillerai de la maison bien sûr et de temps en temps je devrais sortir. j'ai mis en arrêt mes activités hors du pays pour le moment pour me concentrer sur vous, sur nous. Oui on va se marier mais je pense qu'on a encore beaucoup de choses à se dire, on doit continuer à se découvrir dit il en m'embrassant de nouveau
- continue de m'embrasser comme ça et je ne répondrais plus de mes actes
- je pense que tu pourrais suivre la cadence 3 à 5 fois la semaine 
- j'espère que tu pourras suivre la cadence, 2 fois par jour pour 3 à 5 fois la semaine my love.

- j'attends de voir ça, pour le moment allons tu veux bien ?

- mais ton appartement ne serait pas un peu coincé pour nous?

il sourit puis répondit :

- nous allons chez nous dans notre maison, ça fait longtemps que je ne suis plus dans cet appartement. Je te montrerais tout ce que je possède car ce sera à toi aussi, d'accord ma précieuse
- oui mon précieux c'est d'accord, allons-y j'ai hâte de voir cette demeure, j'espère qu'elle a assez de pièce pour que je puisse les visiter avec toi.
- petite coquine, je te prendrais aux mots d'ici quelque mois. Je vous aime Amanda Stanford, déjà Mme Lewis dans mon cœur.
- je vous aime Marc Lewis, filons avant que quelqu'un d'autre cherche à me voir. 

- on va aller voir ton père avant, je veux sa bénédiction 

- et je pense qu'il te la donnera, tu es le père de son petit-fils après tout. 

Milliardaire incognitoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant