Chapitre 5

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Anxieuse et remplis de peur, je me dirigea vers mon lieu de travail. Je n'arrêtais pas de me dire que c'est mon dernier jour avant de partir, qu'on s'expliquera et que tout redeviendra comme avant. J'ai même pas fait mes valises. Encore heureux j'ai tout le week-end pour me préparer pour le vol de Lundi soir. En arrivant sur le seuil, mon corps c'est figé. Il était la. Il n'avait pas démissionner. Juste un petit job. En essayant de garder une respiration normal, j'entra au bureau.

En entrant, je salua tout le monde. Même Cécilia. Avec un jolie sourire qui détourna tout les regards sur elle. Je rit avec les autres. Puis je tomba sur Tobias.

- Salut, Alice... est ce qu'on peut discuter ? me dit-il d'un ton presque suppliant.

Je lui tourna le dos et le poussa sur le côté. Mais je sens des pas me suivre. Je courut jusqu'à mon bureau pour qu'il ne m'accoste pas et ferme la porte à clef. A bout de souffle, je colla mon dos sur la porte, en pleurant. Sa fait du mal de le rejeter.

- Ouvre cette porte ! dit-il en criant et en toquant aussi fort que possible.

Puis je me remémora les paroles suivantes "on s'expliquera et que tout redeviendra comme avant". En inspirant profondément, j'ouvre la porte et dit :

-Entre, dis-je d'un ton, à la fois sec et calme.

Il entra, et resta debout devant moi comme si il était pressé et qu'il avait pas le temps de discuter.

- Bon, on le sais toi et moi sa à été très tendu entre nous c'est dernier temps, et je voulait de dire que j'aimerais que sa s'arrange parce que demain je pars en vacances pendant un mois et...

- Tu pars en vacances ? me répond t-il d'un ton hilarant et curieux.

-Oui... dis-je en le fixant avec son regard de prince.

Il me tentait, il pense pouvoir m'atteindre avec son caractère de bad boy sexy ?

-Arrête

Bon je céda. Nos lèvres se rapprocha et il enfourcha sa langue fougueuse avant de m'embrasser avec passion. Il embrasse si bien, j'ai l'impression que tout mes problèmes on disparut.Mais tous allez trop vite. Revenant à la réalité, j'enleva sa main et je m'écarta. Mais à se moment la, rien qu'en le regardant, je le désirais donc je décida de l'embrasser de nouveau. De nouveau prise par la réalité, je le repoussa de nouveau et pour de bon.

-Tobias...on est au travail, j'ai du pain sur la planche, retourne dans ton bureau. Je sais pas ou sa va nous mener tout sa...

Il respire, de plus en plus fort. Je sais qu'il le fait parce qu'il croit que je vais céder encore, mais il se trompe. Je suis une femme forte, qui n'est pas un jouet pour les hommes. Je veut quelque chose de sérieux. Je veut pas satisfaire ces petits besoin intime seulement.

- Arrête toi ! J'ai du travail ! Je suis pas la pour servir de poupée ! crie-je.

- Tu n'est pas une poupée. Je ne me sers pas de toi. Je sens comme une alchimie entre nous. J'avais ressentit sa pour personne avant toi. Je veut te persuader que je suis bon. Tout se que je souhaite c'est une vie heureuse auprès d'une femme qui m'aime.

- Je te crois pas. Tu est un manipulateur.

-Comment tu oses croire sa ? me dit-il en me prenant la main. Mais je le repousse.

- Lundi je pars en vacance. Je veut que les choses sois claire pour le moment. J'ai besoin de réfléchir. On reste ami ?

- Je peux pas. Tu pars pendant tout un mois, je te verrais plus et puis tu vas peut être tomber amoureuse d'un roumain... non je peut pas attendre.

Le regardant avec solitude, je me dit qu'il à peut être raison. Je serais à deux mille kilomètres de distance et je rencontrais quelqu'un là bas... c'est horrible. Je suis incapable de lui donner une réponse maintenant.

-Je ne peux pas te donner de réponse maintenant, c'est trop vite, trop soudain...comprend moi s'il te plaît.

- Très bien. Si c'est tout se que tu veux, adieu Alice.

Il me tourna le dos et claqua la porte derrière moi. Brisé et réduite à néant, je tombe au sol sur les genou. Je pleura à chaude larmes sa présence. Il avait raison, c'est la première fois je suis dans cette état à cause d'un homme. L'alchimie. La connexion. L'amour est la. Mais c'est trop tard. J'ai besoin de sortir, prendre un verre.

J'attrapa mon sac et me dirigea vers la sortit sans que personne ne me voit. En sortant, je voit au loin un bar. Parfait. Tout ce que j'avais besoin. De ne plus me sentir coupable en me noyant dans l'alcool. Quand je mit le pied dans ce lieu, je me sentit redevenir adolescente, comment si je remontais dans le temps quand j'étais au lycée. En voyant le barman, je suis demanda :

- Deux vodka cherry s'il vous plait.

Puis il s'exécuta, il commença à me verser les deux verres en un claquement de doigts. Je boit cup sec en le remerciant. Ma vision commence à se troubler mais je me sentait déjà beaucoup mieux. Mais je sentit une main m'envelopper. Sous l'effet de l'alcool, je pensais que c'était Tobias donc je me retourna pour m'assurer que c'est lui. Mais non c'est pas lui. Un homme d'un âge plus avancez que moi, et très laid.

-Coucou ma belle. Je peux t'offrir quelque chose ? dit-il d'une voix pour m'amadouée.

- Bonjour, monsieur, je vous prie de bien vouloir vous écartez de moi s'il vous plait.

-Sois pas si sérieuse viens avec moi...

Il me prit par la main, mais je le repoussa alors il mit la main dans mon entre jambes et dit :

- Viens avec moi dans ma chambre d'hôtel.

- Arrêter ! Laissez moi !

-Allez tu aime sa...

Il enfonça sa main plus en profondeur et sa me fait un mal de chien.

- S'il vous plait ! Aidez moi ! crie-je a bout de force.

Je me mis a pleurer. Je saignait. Je paniquait en gémissant de douleur.

-Aider moi !!!

Je me mis à hurler. mais tout d'un coup un autre homme, se jeta sur lui , lui décrocha un coup de poing au visage et un coup de pied dans sa parti intime. C'est Tobias, oh Dieu du ciel.

- Putain ! Viens on va à l'hôpital ! Mon Dieu tu saigne !

- Il a mit sa main dans.. tu sais quoi et il ma fait mal au début et après j'ai commencé à saigner...

- J'ai appeler les flics. Viens je te porte on va à l'hôpital.

Il me prit dans ses bras et il courut jusqu'à sa voiture et démarra. Je gémissait de plus en plus fort de douleur et le sang coulait à flot. Il se mit à hurler sur les autres voitures en voyant mon état s'aggraver.

-Hé, hé...dans combien de temps on arrive ? dis-je d'une voix très affaiblit.

-Dans cinq minutes, on sera là bas, je te le promets me répond t-il en me prenant la main. Sa va allez, repose toi.

J'espère qu'il à raison. Mais d'un coup je sens que je manque d'air. je respire très fort et je sens m'étouffer. Cette fois c'est la fin.

-Alice ? Alice ! Alice ! hurla t-il.

C'est mots reste dans mon esprit avant de tomber dans un vide profond et sans douleur.

Et voila pour le cinquième chapitre ! dites moi si sa vous a plus et si vous avait des remarques à faire !

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