Chapitre 11

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En entrant dans l'immeuble de ma grand-mère, je constatais que rien n'avait vraiment changé. Un immeuble vieux, sale et remplis de tache sur le mur. L'ascenseur, avec sa porte marron rouillé, pers de sa couleur. Elle habite au deuxième étage et les escaliers sont toujours aussi pénibles à monter. En observant sa porte, je remarque qu'elle n'a pas changé elle aussi. Sombre, chic et noir. Des motifs constants, alignés et brutes, gravés dans la porte de la maison aux gâteaux. En inspirant et en souriant, je mis la main sur la poigner et poussai la porte. Aucun changement ne tape à l'oeil pour l'entrée. Pourquoi est-ce que ça m'étonne de voir ma grand-mère aux fourneaux ?

En me voyant, elle lâcha ses ustensiles d'un coup, affichant un sourire et non pas jusqu'aux oreilles mais jusqu'en haut de la tête. J'enlevai mes chaussures rapidement pour aller la prendre dans mes bras.

- Oh ma chérie ! Tu m'as tellement manquée ! Te voir en vrai c'est un cadeau du Seigneur, finis les appels vidéo me dit-elle avec enthousiasme. Tu veux goûter à mes biscuits ?

Comment refuser ! Ce sont les mêmes biscuits quelle me font tous les ans depuis assez petites. J'ai vraiment le temps de déguster ses délicieux biscuits vu qu'on rester une semaine et quatre jours dans la ville. Quand j'entrai dans la cuisine, j'observai qu'elle avait changé sa gazinière et son four. Pas de machine a lavé. Sa petite table est toujours là mais les sièges qui régnaient autrefois se sont fait remplacer par de beaux sièges vernis de blanc. Toujours aussi délicieux, croquants, moelleux et savoureux.... Mais mon rêve de cookies se termine quand mon père m'appelle pour l'aider à sortir les bagages du coffre et les ramener ici. Vu que ma mère ne dose jamais avec les valises, le taxi est pleins.

***Après avoir remonté une douzaine de bagages***

En finissant la cargaisons, je vais au toilette. Comme vous le savez, c'est mon cinquième jours de traitement contre la mycose. Je devais me mettre un nouveau tampons et prendre les médicaments. Je prends ma trousse spéciale "infections" et attrapa un tampon. En soufflant un bon coup, j'enlève l'ancien. J'ai vraiment pas envie de criée dans tout l'appart. Aller à trois. Un... deux...trois.

Mon Dieu je peux vraiment pas m'empêcher. Sa fait trop mal. Je hurle presque. J'essaie de garder une respiration normale. Inspire Alice....expire.... Bon, pour que la douleur se calme il faut que je m'assoie. En m'appuyant sur la cuvette, avec toutes les forces qu'il me restait, je voyais que la silhouette de ma mère dévalais le couloir pour m'aider à traverser l'appartement et m'assoir sur le canapé. La douleur se calmait, Dieu merci. Le temps de revenir à moi-même s'observait que le salon n'avait mais vraiment pas changé. Le pot de fleurs à sa place, sur la petite table carrée en bois avec la photo de mon grand-père. Les meubles qui servait de socle pour les petites statuettes et les livres ainsi que la télévision. La même vision qu'il y a sept ans. Je sais pas si vous vous rendez compte. Cela fait bientôt sept ans que je n'ai pas vu ma famille. Vous, mes chers lecteurs, pourriez-vous rester aussi loin de votre famille ? Ne pas les serrez dans vos bras, juste des appels vidéo tous les trois mois et le seul plaisir est de voir leur sourire et d'entendre leur voix. Je trouve que se mode de vie ruine à toutes personnes tenant vraiment à sa famille comme moi.

- Alice, toujours aussi douloureux je présume ? me demanda ma mère.

-Cette fois-ci, la douleur est passée plus vite que je ne l'espérai. Au moins ça.

- Que se passe-t-il ici ? nous demandâmes ma grand-mère, surprise de me voir dans cet état. C'est normal vu qu'on dirait que je vais accoucher, vu ma position.

- Venez dans la cuisine, je vais vous expliquer, il faut laisser Alice se détendre un petit peu lui conseilla ma mère.

Je lui adresse un petit sourire de reconnaissance parce que j'avais pas vraiment pas la tête à tout lui raconter. Je lui affiche un pouce en l'air pour lui dire que tout va bien et elle disparut avec Rodica dans la cuisine. Qu'est que je ferais sans ma mère...rien sans doute. Ma maman s'envola de mon esprit quand je reçois un message de ma cousine Amina qui me demandait si je suis bien arrivée et quand je passe chez eux. Je lui dit que dans vingt minutes je serais là-bas, le temps de me préparer etc...

***dix-huit minutes plus tard***

Habillé, coiffé, légèrement maquillé pour ne pas en faire des caisses, j'annonce à ma mère que je pars pour voir mes cousines. Comme d'habitude, elle me dit de faire attention sur la route sauf que cette fois je pris ces paroles vraiment comme une alerte de fort danger. Après ce qui c'est passé en France, je ne poserais plus un pied dans un bar. Je suis devenu folle et obséder en voyant des bars aux coins des rues. L'image tourne en boucle dans ma tête jusqu'à me donner des migraines affreuses.

En effaçant, l'image qui me traumatisera à vie, je tirai la porte et tomba nez à nez avec un homme. Je pris le temps de l'observer. Taille moyenne, collier chrétien en argent, cheveux d'un marron clair et bien coiffé, yeux d'un vert éclatant, bras légèrement musclé portant un t-shirt blanc moulant et un short vert qui se marie très bien à la couleur de ses yeux. Vraiment charmant mais pourquoi un homme est devant l'appartement de ma grand-mère? Je m'écartai de lui mais visiblement il voulait entrer. Toujours avec mes distances, je lui demandai:

- Bonjour, je peux vous aider ? Vous cherchez quoi exactement, mon cher monsieur ? dis-je d'un ton méfiant.

- Bonjour, oui mademoiselle...Je m'apelle Thomas Andrews. Je voulais vous demander ou se trouve l'épicerie la plus proche d'ici. Je suis nouveau me répondit-il timidement.

- Oh pas de soucis, elle est juste devant. Vous sortez et vous allez légèrement vers la gauche et vous trouveriez un supermarché qui s'apelle "Diana Supermarket". Au passage je m'apelle Alice Netalia.

Il me sourit, s'avança doucement vers moi mais par réflexe je reculai. Voyant ma légère nervosité, il me tendit la main et dit :

- Bonne journée, mademoiselle Netalia.

J'empochai sa main, un petit peu violemment et répondis :

- Bonne journée à vous aussi, monsieur Andrews.

Enlevant sa main, il sourit de nouveau et dévalai les escaliers. Qui est cette étrange personne qui m'appelait par mon nom de famille ? Mes chers lecteurs me racontaient pas que nous sommes au Moyen-Âge ? A mon plus grand bien, ce n'est pas vrai, j'ai mon portable qui m'indique que je suis bien en retard au rendez-vous des filles. Attention, j'a peur, attachez vos ceintures, je décolle !

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