Chapitre 9

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Rien de mieux pour commencer une belle journée, une grasse matinée. Ici, il est onze heures vingt alors qu'en France il est dix heures vingt, Il y a une heure de décalage. Rien de bien choquant. En tournant la tête vers la gauche, j'observai que mes cousines se sont déjà préparé. Pourquoi être aussi rapide en une si belle journée ? Pourquoi de pas profitez de la vie ? Oui, je délire peut-être un peu mais je suis incroyablement heureuse rien qu'en pensant au bonheur de ses vacances, comme si j'étais sur un petit nuage, dans un autre monde, une autre planète, une autre galaxie..

Jamais je n'avais ressenti ce sentiment de paix et de bonheur dans ma vie.

En me levant, je constatai que j'étais la seule encore à moitié endormie.Tout le monde était réveillé depuis un bout de temps. Les petites filles, toutes joyeuse, jouaient et criaient à tue-tête. Ma mère avec ma tante, sont en train de discuter comme à l'ancienne, buvant un café brulant qui remonte jusqu'au cerveau. Regardant, autour de moi, je vis que mon père et mon oncle ne sont pas là donc je demande à ma mère, ou est-ce qu'ils sont et elle me répondit qu'ils sont partis en ville, pour aller au marché. Je me lève, monte les escaliers pour me préparer et descendis pour aller dehors, m'assoir sur la balançoire qui se trouvait au fond du jardin. Recouverte de lianes et de fausses fleurs, on se propulse dans un univers floral et rempli de gaieté. Je voulais profiter de cet instant de tranquillité pour appeler Tobias, mais en l'appelant je tombe directement sur sa messagerie. Je decide de lui envoyer un message vocal :

- Salut Tobias, c'est Alice...je suis arrivé tard hier et je me suis endormie directement. Je voulais prendre de tes nouvelles, tu me manques, je t'aime dis-je en terminant le message. Je ne lui ai envoyé aucun message depuis que je suis arrivée. J'espère qu'il ne se fâchera pas...

En finissant mon message, je venais de remarquer que ma cousine, Johanna, m'espionnait, depuis vue sa tête, le début du message. Elle m'adresse un sourire coquin et lui fait signe de venir s'assoir à coté de moi.

Je lui affichai un faux sourire, qu'elle remarque tout de suite, évidemment. Je baissai la tête, et la remontai, sachant qu'elle fait sa fouineuse et qu'elle sait que j'aime pas sa, en soufflant puis elle me demanda :

- J'ai juste compris "je t'aime", mais je vois que ça va mal. C'était qui ?

- Mon copain.

- Tu as un copain ? s'exclama-t-elle. Mais pourquoi tu m'as rien dit ?

- C'est tout récent, on fait bientôt un mois seulement.

- Oui, ta de la chance que se sois récent. Sinon je t'aurais assommé.

Je lâche un petit gloussement. Je suis sûr qu'elle se doutait que j'ai un copain. Rien qu'en entendant le je t'aime.

- J'espère qu'il te rend heureuse parce que vue ta tête je n'ai pas l'air. Tu veux me raconter ?

Je soupire et acquiesce. On se mit sur les genoux et après une grande respiration, je lui racontai tout. La rencontre, le bar, l'agression. Je vous avoue que l'agression n'a pas été dites sans sanglots et sans difficultés. Puis l'hôpital, la fois ou on s'est embrassé pour la première fois et l'aéroport.

- Oh mon Dieu...mais ce type, qui ta presque violée...il est en prison ? me dit-elle, prise de peur. Je voyais qu'elle avait même du mal à avaler sa salive. Je ne voulais en aucun cas lui faire peur. Je sais qu'elle connaissait l'existence de tous ces dangers potentiels sur les femmes mais je pense qu'elle s'attendait pas que je sois la victime.

- Oui, ne t'en fait pas. Du moins pour trois ans...

Je sentais la panique la gagnée ce qui me frustrait à mon tour en repensant à ce jour maudit. Pour mettre fin au silence qui prenait de plus en plus place, elle me questionna :

- Et ta blessure ? Tu as mal ? Et le saignement ?

- Des brulures soudaines et rapides quand je vais aux toilettes ou quand j'ai mes règles mais pas de saignement en dehors de ça. Je suis sous traitement sous quinze jours.

- Je dois me mettre un tampon et prendre du métronidazole parce qu'ils ont vu qu'une mycose s'est formé. Le tampon fait un mal de chien. Mes parents me demandent pourquoi je hurle de douleur dans la maison. Le médecin m'a dit que mes muscles vaginaux se contractent volontairement, que c'est un cas rare dans le monde mais je suis obligé pour éviter une chute.

- Wow, je suis vraiment désolé. Tu es à combien de jours de traitement aujourd'hui ?

- Je suis à quatre jours. C'est vraiment pénible et le pire c'est que si ça fonctionne pas et que je n'ai rien qu'une goutte de sang qui n'est pas pendant les menstruations, faut soit prolonger le traitement soit trouver une autre méthode.

Avant qu'elle ne puisse me répondre, ma tante nous appela :

- A table !! Cria-t-elle.

Eh oui, en Roumanie, le petit déjeuner est à midi. Mon Dieu, il est déjà midi! J'ai l'impression qu'on perds déjà du temps.

*** (à table)

J'avais un mauvais pressentiment. Tobias ne répondait plus à mes textos, à mes appels ou encore aux messages vocaux. sur la route hier, il ne m'a rien envoyé, et aujourd'hui non plus. Je n'avais pas touché à mon assiette depuis qu'on est à table. Cette angoisse de ne pas savoir que fait Tobias me hante...c'est insupportable. Je ne peut plus lui tenir la main, me confesser à lui. Rien. Ce n'est pas normal. Je sentiments d'impuissance.

- Alice, tu n'aimes pas les pains au chocolat ? Alice ?

Plongée dans mes pensées, je venais juste de remarquer que mon père m'appelait. Maintenant, mon oncle aussi m'appela et tout le monde me regardaient.

- Oh, pardon...si il n'y a pas de problème...

- Tu vas bien ? me demanda ma mère.

Mon téléphone sonna. Je plongeai ma main dans ma poche pour voir de qui il s'agissait. Tobias.

- Je reviens dans une minute.

Je pris mon téléphone, dévala mes escaliers pour me rendre le plus vite dans une chambre et réponds à Tobias:

- Salut Tobias tout va bien ?

- Bonjour Alice, oui tout va bien...

- Tu es sûr ? Chéri parle-moi.

Sa voix était tremblante et remplie d'une tristesse absolue.

- Cécilia, cette faites renvoyée et un autre boss et venue à sa place et il veut baisser les salaires de tous les employés de dix pourcents. Je suis en route pour une grève devant le bureau.

- Quoi ? Mais pourquoi ils ont renvoyé Cécilia ? Et puis c'est qui se putain de patron !! dis-je alarmé.

Mais qu'es ce que c'est ce délire ! Je sentit tout mon corps bouillonné, enragé et furieux.

- Calme toi, Alice. On va arranger ça.

- Je dois te laisser, ma famille m'attend en bas.

Il pousse un soupire et grogne.

- Quoi, Tobias ?

-Rien, salut.

Et il raccrocha. Mon pressentiment disait vrai mais je sens qu'il me cache quelque chose. Il ne me dit plus je t'aime ou il ne m'appelle plus chérie. Il se passe un truc louche, vraiment louche.

Et voila pour le neuvième chapitre !!!!! dites moi votre avis en commentaire !

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