Série : L'otage. Tome 1. sauver Mia

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Vadim m'avait montré toutes les installations. La piscine, les parcours, le mur d'escalade, la salle de musculation. Ma maison est encore plus énorme que je ne le soupçonnais. Il m'a fait courir un bon moment. Je courais à ses côtés, crachant mes poumons, tandis que lui s'était chargé d'un sac très lourd qui m'avait fait littéralement tomber comme un domino quand il m'avait fait peser son poids. Et même avec ce poids, il était beaucoup plus à l'aise et rapide que moi.
Après quarante minutes de course j'avais fini par demander grâce. Vadim avait souri et m'avait apporte une bouteille d'eau. Il avait entrepris de masser mes jambes et ça me faisait tant de bien que je le laissais faire.
Après quelques minutes, il redressa la tête vers moi et demanda :
"- ça va mieux?"
"- hum"
"- tu veux continuer?"
"- pas à courir pitié" il avait ri et m'avait emmené au mur d'escalade. Il prépara un baudrier et me l'enfila. Il me donna quelques explications et me proposa de monter tandis qu'il m'assurait. J'avais pratiqué un peu au lycée et j'étais heureuse de pouvoir recommencer. Après quelques minutes, je me trouvais en mauvaise posture. Le parcours était beaucoup plus compliqué que prévu. Vadim m'indiqua le meilleur chemin mais mes muscles tetanisaient déjà.
"- lâche tout, je vais te redescendre"
"- j'y arriverais pas!"
"- fais moi confiance krochka"
Mes avants-bras tremblaient de plus en plus fort. Une sueur glacée me gagna soudain et un sanglot quitta ma gorge. Sans plus attendre, Vadim fixa la corde à sa ceinture et grimpa avec aisance jusqu'à moi. Le visage collé à la paroie, je le regardais progresser avec facilité. Arrivé à ma hauteur, je vis qu'il n'avait pas de baudrier. On était pourtant à quelques mètres de hauteur. Il passa au dessus de moi, jusqu'à ce que son torse frôle mon dos. Doucement, il posa sa main sur la mienne et la fit passer à une accroche plus bas. Il fit de même avec mon autre main. Dans cette position, mes fesses étaient pressées contre son entrejambe. Je sentis une rougeur importune teinter mon visage. Il décrocha mon pied droit et le posa sur le sien. Il fait de même avec mon pied gauche et il entama la descente avec moi. Arrivé au pied du mur, il m'installa contre lui le temps que je récupère.

"- desolee... J'ai..."
"- ne t'excuse pas, j'aurai dû choisir un parcours plus simple."
"- tu t'entraines beaucoup"
"- mon corps est mon arme. Je m'entraîne plusieurs heures par jour."
"- oh... Je t'en prie, reprend ton entraînement."
"- tu ne pourras pas faire d'autres activités pour aujourd'hui"
"- je sais bien. Je vais rester au pied du mur mais vas- y toi. Je voudrais bien te regarder faire..." Bon sang, qu'est ce que je viens de dire ?? Mon visage est brûlant. Il sourit, amusé. Il se lève et grimpe le mur sans baudrier. Il arrive au sommet en quelques secondes. Il redescend tout aussi vite. Il continue vers le parcours et prend une corde a sauter. Pendant vingt minutes, il saute sans le moindre effort, sans la moindre marque de transpiration. Il s'empare ensuite d'une barre chargée de poids et la transporte a travers la salle en la levant à intervalles réguliers et en évitant ou en grimpant des obstacles. Il grimpe ensuite sur le tapis de course et le règle à sa puissance maximum. Il reste dessus pendant quarante minutes. Je ne peux pas détacher mes yeux de son corps sculptural.
Au bout d'un moment, il saute du tapis et se dirige nonchalamment vers la pièce vitrée au fond de la zone d'entraînement. En passant devant moi, il retire son t-shirt, me donnant une vue parfaite sur mon ventre plat, des abdominaux parfaitement formés, surmontés de pectoraux saillants. Les muscles de ses bras sont impressionnants. Au moment où il me dépasse, j'admire ses épaules larges, les muscles qui roulent à chaque pas et j'aperçois une longue balafre pâle en bas de son dos. Il ouvre la porte vitrée et pénètre dans la piscine couverte. Il s'arrête, ouvre son pantalon et le fait glisser le long de ses longues jambes musclées, puis exécute un plongeon parfait.

Je me lève et le rejoins à la piscine. Je le suis d'abord des yeux, qui fend l'eau sans la moindre difficulté. Il traverse le bassin une bonne dizaine de fois sans s'arrêter, exécutant un crawl parfait. Hésitante, j'approche du bord du bassin et y glisse mes petits pieds. L'eau est froide. Une seconde après, il surgit de l'eau juste devant moi. Avec un sourire, il attrape mon pied et me tire dans le bassin.

"- tu voulais te baigner krochka?"
Je lui jette un regard plein de colère qui le fait éclater de rire. Il m'entraîne au milieu du bassin. L'eau froide me glace la peau et me donne la chair de poule. Vadim n'en rate pas une miette et englobe tout mon corps du regard, y compris mon t-shirt plaqué sur ma poitrine.
"- moya krasota..."
"- lâche moi Vadim!" Il éclate de rire et me relâche. Au milieu du bassin. J'ai une seconde de surprise, avant de m'enfoncer dans l'eau. L'eau entre immédiatement dans mes poumons tandis que je me débats avec l'énergie du désespoir. Mes yeux et mes poumons me brûlent, l'air me manque et ma cage thoracique devient immédiatement douloureuse. Ma conscience m'échappe dans cet environnement de plus en plus indistinct