Chapitre 9

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" Lupin ne reste en prison que le temps qu'il lui plaît, et pas une minute de plus."

- Maurice Leblanc

HARRY STYLES

Après le jugement, les choses se sont relativement calmées. Comme j'étais condamné cette fois ci, j'ai quitté la maison d'arrêt pour intégrer le centre pénitencier le plus proche. Et si ça m'a semblé dur dans un premier temps de devoir me créer à nouveau une place dans ce milieu plus qu'hostile, j'ai vite compris qu'il serait bien plus facile pour moi d'élaborer un plan d'évasion ici. Beaucoup moins de caméras, des gardes plus ou moins corruptibles, et surtout, plus aucune surveillance rapprochée puisque l'enquête est désormais close. L'attention n'est plus portée sur moi, et je veille à me faire le plus discret possible. Il est hors de question que je sois encore ici l'année prochaine. Je me suis promis d'être aux côtés de ma mère, mes amis et surtout Louis le plus rapidement possible. Le plan se dessine de plus en plus dans ma tête, ne me reste plus qu'à attendre l'occasion pour passer à l'action. 

Mais l'heure n'est pas encore à la grande évasion pour le moment. 

- Styles! Visite! 

Je fronce les sourcils. Personne ne m'a rendu visite depuis que le jugement a été prononcé, pour la simple est bonne raison que plus personne n'est censé s'intéresser à moi dans ce pays. 

Sur le chemin du parloir, je me fais tout un tas de film sur qui je m'apprête à voir: Mark Tomlinson, Liam Payne, bien que je ne vois pas ce qu'il pourrait encore me vouloir, ou encore mon géniteur, tous me traversent l'esprit, mais à aucun moment je ne m'attendais à croiser le regard bleu océan de mon mari. J'attend que la porte se referme et que nous nous retrouvions seul pour réagir. 

- Qu'est ce que tu fais là?! Tu ne dois pas... 

- Chut... Il murmure, s'approchant de moi jusqu'à se retrouver à quelques centimètres de moi. Tout va bien mon cœur. On ne craint rien. J'ai glissé quelques billets aux gardiens pour qu'ils ferment les yeux sur ma présence ici. On a une petite heure devant nous. 

Je jette un œil inquiet à la vitre derrière moi, mais personne ne semble nous surveiller. 

- Tu es sûr que... 

- Sûr et certain. Je ne pouvais pas partir sans venir te voir avant... Tu m'embrasses? 

Mes mains se posent sur son torse, puis remontent lentement jusqu'à son cou, savourant un moment ce contact sous mes doigts. Une nouvelle fois, je jette un œil à la vitre, et je suis forcé de constater que Louis a du être généreux avec les gardiens pour qu'ils ne soient même pas au moins présents pour surveiller nos agissements. Mon sourire se fait plus franc lorsque je baisse la capuche qu'il avait rabattu sur sa tête pour mieux l'admirer. 

- Tu es beau. Je murmure, mes mains caressant tendrement ses joues. 

- Toi aussi. Le orange te va bien. 

Je laisse échapper un rire en jetant un œil à ma tenue de prisonnier, puis enfin, je viens plaquer mes lèvres sur les siennes. Un gémissement nous échappe à tous les deux à ce contact que nous n'avons pas eu depuis des mois. Nos corps passent en mode automatique, Louis se retrouve rapidement plaqué au mur, mes lèvres dans son coup, mes mains déboutonnant son pantalon, tandis que les siennes s'occupent de baisser la fermeture éclair de ma combinaison orange. 

- Quand est ce que tu pars? Je demande entre 2 baisers langoureux. 

- Demain matin, à la première heure. 

Stockholm SyndromOù les histoires vivent. Découvrez maintenant