Le bohème (Boyxboy, Larry Stylinson→ français)

Chapitre cinq

«Hey, salut!, commença Louis.

-Hey. Ça va?

-Ouaip, et toi?

-Moi ça va, merci, lui répondit Harry en souriant.

-Tu rentres avec moi?

-Pourquoi pas.»

Harry prit l'argent qu'il avait amassé au cours de la journée et la mit dans son portefeuille, puis déposa la guitare dans son étui. Il lança un regard à Louis et ils se mirent à marcher en papotant un peu. Rien de bien important, mais c'était agréable. Ils continuèrent à avancer d'un bon pas, jusqu'à ce qu'Harry voit une poubelle.

«Donne moi deux secondes s'il-te-plait.

-Bien sûr, répondit Louis, bien qu'il ne comprenne en rien ce qui était en train de se produire. Il le regarda avec curiosité, puis avec perplexité quand il vit Harry mettre sa main dans sa poche pour sortir quelques morceaux de papier, desquels il se débarrassa.

-C'est bon, on peut repartir.

-C'était quoi?, demanda-t-il avec un peu d'hésitation, de peur d'entrer dans la vie privée d'Harry.

-Des numéros de téléphone que des filles m'ont donné hier et aujourd'hui.

-Et pourquoi tu les jettes?

-Parce que j'en aurai pas besoin, dit simplement Harry en haussant un peu les épaules.

-Comment ça?, l'interrogea Louis, toujours avec cette impression qu'il marchait sur des œufs.

-Je ne suis pas vraiment intéressé.

-Je ne comprends pas.

-Qu'est-ce que tu ne comprends pas?, demanda Harry un peu perplexe.

-Bah je ne vois pas pourquoi tu jettes systématiquement tous les numéros que tu reçois...

-Je ne me pose nulle part en temps normal. Ça fait 3 jours que je suis ici et pour moi c'est déjà beaucoup. Ça ne me sert à rien de m'attacher à quelqu'un qui ne supporterait pas mon mode de vie. Et puis il y a que les filles... Les filles, c'est pas vraiment mon truc, finit Harry qui avait hésité à dire la dernière partie. Après tout, si Louis le rejetait, où allait-il pouvoir aller?

-Oh je vois. C'est pour ça que t'avais garder...?

-Ton numéro? Oui, on peut dire ça comme ça.»

Suite à ces paroles, ils arrêtèrent de parler, et continuèrent de marcher, simplement enveloppés par la cacophonie urbaine. Or, leur absence de conversation ne les rendait pas mal à l'aise. Ils n'avaient rien à dire, alors il ne disaient rien. C'était simple comme ça.