L'Enfant Mangemort

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Evan était heureux à peine il posa un pied dans le hall. Ils étaient tous là : ses amis mais surtout ses fantômes. Il sourit encore plus, entouré de gloussements mais n'avait d'yeux que pour elle, Eve, et pour lui, Regulus. Il était rentré chez lui. Il pensa qu'il devait absolument retourner au jardin, s'assurer qu'il allait bien après deux mois sans jardinier. Il pensait aux fleurs alors que la Choixpeau offrait une joyeuse chanson, plein de promesses pour les futurs élèves. Il applaudit chaleureusement ses nouveaux camarades de classe, attendant impatient de savoir où son adorable cousine irait.

— Te fais pas d'histoire, Evan, dit Pansy qui avait remarqué qu'il ne quittait pas des yeux Ginny, mais généralement les Weasley vont à Serpentard. Tu es le cas particulier qui confirme la règle surtout que ma mère a vu ta photo avec Lockhart le généreux et elle ne croyait pas que tu étais un Weasley quand je lui ai dit ! Personne croit que tu es un vrai Weasley !

Evan fronça des sourcils. Ainsi, comme Mr Malefoy, Mrs Parkinson semblait ne pas y croire non plus. C'était étrange. Après tout, même lui, il lui arrivait de douter de sa place dans la famille des Weasley. Il soupira quand il entendit le verdict pour Ginny : Gryffondor.

— Tu vois ? Dit Pansy.

Il hocha de la tête, puis attendit que le directeur ouvre le festin avec sûrement une phrase étrange, comme il pouvait en avoir le secret.

— Bienvenue ! Bon soir et surtout... bon appétit ! Lança Dumbledore avec un grand sourire.

Evan fut un peu déçu, mais son ventre lui fit oublier ça et il se servit, après les filles, courtois comme toujours.

— Hé Weasley ! Appela alors Malefoy. Quand on t'invite, la moindre des choses c'est au moins de répondre !

Evan cligna des yeux surpris. Il se tourna vers le blond entouré déjà par les joueurs de l'équipe de Quidditch.

— Pardon, Drago, mais je ne vois pas de quoi tu parles, dit-il. Je n'ai reçu aucune invitation de ta part.

— Ah... On dirait que ta famille lit ton courrier et le jette, dit alors Malefoy avec un sourire moqueur. Mon père a bien raison : tu es vraiment tombé mal avec cette famille ! Ma mère a été choquée de voir à quoi tu ressembles dans le journal... Elle a dit que c'était impossible qu'un si beau garçon puisse avoir un lien avec ces rouquins !

Evan serra son poing. Il était furieux d'entendre que son oncle et sa tante avaient peut-être intercepté son courrier et ne lui avaient pas parlé d'une invitation par Malefoy, mais surtout il était en colère des insultes envers sa famille.

— Tu sauras, dit-il avec calme, que la véritable beauté est celle du cœur. Et j'ai bien peur que tu sois bien moche, toi.

— Fais gaffe, Weasley ! Ici, tu vaux à peine mieux qu'un sang-mêlé ! S'exclama Malefoy. Tu devrais te montrer prudent à l'avenir si tu te balade dans les couloirs tout seul.

— Menace moi et tu risque de te piquer, répliqua Evan toujours maître de lui. Attaque moi et tu seras transpercé par...

Il leva la main et alors devant tous, il fit apparaître des ronces avec des épines longues et clairement dangereuses. Il sentit alors le regard de quelqu'un et tourna vivement la tête vers la table des professeurs. Il croisa alors le regard de Dumbledore. Evan déglutit et fit tout disparaître, les joues un peu rouge, voyant ce qu'il prit comme de la déception dans les yeux de son directeur d'école.

— Refais le ! S'exclama Blaise. C'était génial ! Comment tu fais ça ? Où l'as tu appris ?

— Je... J'ai toujours su le faire, répondit Evan. Ma tante dit que j'ai un don pour faire apparaître des fleurs, et ce genre de plantes...