Révélations

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Cela faisait maintenant 2 mois que mon père nous avait chassé. Ma mère avait décidé, avec mon accord, de rester chez Romain. Ça m'a donc permit de me rapprocher d'Aymeric. Malgré la reconstitution de nos familles respectives, nous n'avons pas cessé de nous rapprocher. Ce n'est pas que ça me dérange, c'est juste que nos gestes peuvent mal interprétés et je m'en rends compte.
L'autre jour quand nous étions au parc avec notre gang, nous nous tenions mains dans la main. Lun ma demandé si nous étions ensemble ... enfin en couple. Loin de là l'envie de ne pas l'être avec un garcon comme lui, au contraire. C'est juste que je ne me sens pas prête. Je l'aime ... enfin je crois. Je n'en suis pas certaine ... je doute de mes sentiments profonds. Cela serait tout de même très bizarre de sortir avec son beau-frère. Certes nous n'avions aucun lien de sang mais cela ne pouvait pas être possible. Et nos parents dans cette histoire ?
Dans un second sens, si nous sortions ensemble, cela ne devrait pas les déranger. Si eux ont le droit de vivre leur amour, pourquoi nous-mêmes ne pourrions pas vivre le notre.

Aujourd'hui à la première heure de cours, le principal du lycée est entré avec un nouvel élève. Il s'appelle Quentin. Il est d'apparence très anodine mais il est magnifique. Non je ne vais pas l'aimer ... enfin je ne préfère pas tomber dans les mailles d'un filet d'un garcon si séduisant et pourtant si banal.
- Salut Aym !! Ça faisait longtemps vieux ! Ça va ?
- Hey Quentin ! Qu'est ce que tu fou ici ?
- Ma mère à emménager avec son "amant". Tu te souviens ?
- Le fou d'on tu m'as parlé ? Oh oui ! Je ne peux pas oublier !
- Je le déteste ! Mais j'aimerai bien connaître sa fille ...

Il avait eu un énorme sourire charmeur en disant cette phrase. Toutes les filles devaient être tombées à ces pieds ... c'est obligé !
- Je te présente Stacy ...
- Ravi de te rencontrer. Aymeric ma beaucoup parlé de toi.

À la fin de sa phrase, il claquant une bise sur chacune de mes deux joues.
J'ai senti mes joues s'empourprer lentement, se qui me fit baisser les yeux. Il est tellement beau !
Il c'est ensuite placé entre Aymeric et moi.
Le cours à débuté.
Pourquoi mes pensées se dirigeaient en premier vers lui ? Pourquoi ? Il vient juste de débarquer ! Je ne vais pas tomber, il ne faut pas ! Je ne suis pas une fille faible, je me l'interdit !

Après la journée de cours remplie d'émotion, je me dirigeais vers mon "chez moi". Quentin est passé avec sa mère et m'à fait signe de monter dans la voiture. Sa mère est vraiment très aimable et très agréable. Il lui a expliqué que j'étais muette.
- Je suis une chiruginenne spécialiste. J'ai déjà redonné la voix à plusieurs patients. Si tu veux je peux examiner ton cas.
J'ai alors écrit sur un bout de papier.
" ce serai vraiment gentil à vous madame mais les médecins ont dit que c'était incurable".
Quentin à lu à voix haute se que j'écrivais que le petit morceau.
- J'ai déjà soigné des cas comme le tien Stacy, ils ont pu reparler. Propose à ta mère cette opération. Ne perd pas l'occasion que tu as de retrouver la parole. Ta mère également ...

Elle avait raison. Il fallait que je lui en parle.
La mère de Quentin nous a déposé au bout une rue que je connais comme ma poche. Elle a prétendue avoir des courses à faire et est répartie nous laissant ici. Quentin a avancé et je l'ai donc suivi. Il est entré dans sa maison ... enfin si je peux me permettre. Il est monté à l'étage et la présenté sa chambre ... enfin si je peut dire ça ...
Sa maison n'est autre que ... mon ancien chez moi. La maison dans laquelle je vivais avec mon "père" .
- Tu vas bien Stacy ? Tu es pâle !
"C'est rien ... je ne me sens pas bien mais ça va"
- Non tu ne vas pas bien ! Dit moi.
"Je ne peux pas"
- Tu ne peux pas ou ne veux pas ? Fait moi confiance !
À cet instant présent quelqu'un toque à la porte de sa chambre (enfin mon ancienne chambre). Un homme assez grand est entré.
- Dégage d'ici ! Pauvre gamine ! Je t'ai dit de ne pas remettre les pieds dans ma maison ! Toi et ta mère dégagez !

À ces mots mon père m'a donné une claque dans le visage. Assommée par la douleur je suis tombée à terre.

- Attend c'est une blague la ! Comment tu l'as connaît !!
- Parle sur un autre ton gamin !
- Comment tu l'as connait ! Répond !

Il y eu un long silence ... se qui me fit souffrir le plus était le regard que me laissait mon père. Il était froid et sans pitié. Il s'est alors écrié en me cachant dessus :
- C'EST MA SALOPE DE FILLE !

C'était trop ! Je me suis levée et est de toutes mes forces tapé dans la porte. Je n'est moi même pas compris mon geste mais j'étais énervée. Je me suis mise à courir ... le plus vite possible. Arrivée dehors je me suis effondrée dans la rue. Plusieurs personne son venue me voir en me demandant si j'allais bien. Je disais oui de la tête mais je savais très bien que je me mentais à moi même.
Je saignais ... je saignais du nez à cause du coup de mon père et je saignais de la main à cause de mon coup dans la porte. Il faut dire que je ne l'ai pas ratée.
J'ai vu Quentin sortir de la maison zn courant. Par pur réflexe je me suis levée et me suis mise à courir pour ne pas qu'il me rattrape. En courant j'ai percuté un jeune garcon ... c'était Aymeric ... c'était trop tard. Je ne pouvais plus rien faire.


Un idylle mortelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant