Cette fois-ci l'écriteau indiquait « bureau de la lieutenante et du chef ». La petite pièce était carrée et très bien ordonnée, au centre deux bureaux se faisaient face, sur chacun il y avait un ordinateur très fin, environ 1 cm d'épaisseur. Je ne pensais même pas que c'était possible. Tout autour, il y avait des étagères avec des classeurs à l'intérieur, un tableau Velleda et une énorme imprimante laser. Sa taille me semblait bizarre, car pour le moment de tout ce que j'avais vu, les Hangueur utilisaient plutôt de la technologie de pointe, et même des objets qui n'existent pas, enfin pas à ma connaissance.
-Ce n'est pas qu'une imprimante si c'est pour ça que tu la dévisages. Elle nous permet d'imprimer de l'argent.
-Attendez. Quoi ? Vous imprimer des billets ? Mais c'est pas illégal ?
-Oui, c'est vrai. Mais comment veux-tu que nous achetions, par exemple de la nourriture, sans argent ?
-Vous marquez un point.
-Et on se limite à environ 5 000 euros par mois pour la totalité du camp.
-Les banques ne se rendent pas compte qu'il y a de l'argent qui arrive comme par magie.
-Bonne remarque. Je suppose que si, mais pour le moment personne ne nous a arrêtés ou n'a compris que cela venait d'ici. Et nos ennemis font pareil. De plus, je crois savoir que votre espèce n'a toujours pas découvert notre existence ou celle des reptiliens, des élémentalistes. À ta tête visiblement non. sourit-elle quand je me mis à la dévisager.
-Mais peut-être que certains savent que vous existez, mais garde le secret. Peut-être aussi que des légendes sont inspirées de vous ou des élémentrucs ?
- Élémentalistes. Alors sache que pour nous, les Hangueurs, nous sommes ici que depuis la guerre froide, quand vous aviez inventé la bombe atomique, durant la seconde guerre mondiale. Nous sommes donc là pour vous éviter de vous entretuer et vous protéger de menaces dont vous n'avez même pas idées, comme les reptiliens qui veulent prendre le contrôle de votre planète car son noyau est le plus puissant de tout l'univers. Et la seule légende qui nous concerne, c'est, je crois, l'histoire de l'ange Gabriel dans la religion chrétienne. En réalité Gabriel est une hangueure, Gabrielle, elle était une guérisseuse qui voulait prévenir la fameuse Marie non pas qu'elle attendait un enfant qui serait le fils de Dieu, mais qu'une guerre allait éclater et que son enfant serait le seul à pouvoir l'arrêter.
-Ça correspond quand même un peu au mythe. Non ? Mais comment pouvait-il y avoir une hangueure ici alors que cela s'est produit des millénaires auparavant, enfin d'après la Bible.
-Elle venait de notre planète, Albério, et cela s'est effectivement produit il y a des millénaires de cela. Elle n'avait pas le droit de vous venir en aide, cette fameuse guerre devait arriver. Mais elle a préféré sauver des vies et écouter son cœur plutôt que d'écouter son supérieur. Mais finalement, je crois qu'ils l'ont plutôt récompensés pour son acte de bonté, plutôt que de lui retirer son titre et de la forcer à l'exil. Bon revenons à nos moutons, comme vous le dites. dit-elle en s'asseyant sur une chaise. C'est quoi le numéro de tes parents ?
-Euh 06 ** ** ** ** **.
Elle tapota sur sa montre pendant que je récitais le numéro de téléphone de mon père, comme une machine. C'était le seul numéro que je connaissais, et pour cause il me l'avait fait répéter bon nombre de fois. Puis le son familier d'un téléphone qui en appelle un autre retentit.
-Allô, qui êtes-vous ? demanda une voix masculine qui sortait de la montre de l'hangueure, il s'agissait de mon père.
-Bonjour, je m'appelle Claire Greger. Je suis avec votre fille, Mila. Nous avons découvert qu'elle était l'élue d'une prophétie très importante, et par conséquent son aura a changée de couleur, elle est rouge désormais et bien plus puissante.
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Destinée tome 1: Comment mon destin m'a échappé [CORRIGÉE]
ParanormalLe destin n'est pas une question de chance. C'est une question de choix. Il n'est pas quelque chose que l'on doit attendre, mais que l'on doit accomplir. Mila Clark, une jeune fille de dix ans en apparence normale, découvre du jour au lendemain qu'e...