Destinée tome 1: Comment mon destin m'a échappé [CORRIGÉE]

Chapitre 7: La première élue

J'étais dans une espèce de plaine, il y avait beaucoup de vent, le ciel était noir et on ne cessait t'entendre le tonnerre. Une femme l'air sur d'elle sortait de la lisière d'un bois pour atteindre une clairière. Elle avait un doux teint chocolat, des cheveux bruns et bouclés attachés en queue-de-cheval haute, et une carrure fine de danseuse de ballet. Elle ne ressemblait pas à une humaine. En effet, celle-ci possédait deux oreilles brunes de renard et une longue queue touffue de la même couleur que ses cheveux. Elle avait également de beaux yeux couleur lilas qui ressortaient dans la nuit noire. Elle portait un legging noir avec un voile de couleur argent, un chemisier argenté, des bottes à lacets de la même couleur, et à sa taille pendait une petite épée au manche blanc. Elle avait aussi autour du cou une ficelle avec une pierre blanche accrochée au bout qu'elle tenait avec sa main comme si elle avait peur qu'elle ne tombe. Elle était entourée d'une brume blanche, son aura, et marchait, droite, la tête haute vers le centre de la plaine. Au centre de la clairière, sur une motte, se trouvait une autre femme un peu plus grande et au physique de lutteuse, avec dans le dos d'immenses ailes noires. Elle avait une peau cadavérique, des cheveux noirs, plus noir que la nuit et extrêmement gras, des yeux écarlates, et au coin de ses lèvres, je pus distinguer ce qui ressembler à du sang. Elle avait également de longues griffes tachées de sang. Une odeur de fer reconnaissable entre mille l'entourait: celle du sang, encore. Ces vêtements étaient si noirs qu'il était impossible de décrire sa tenue, et eux aussi étaient recouverts de sang. Malgré les nombreuses tâches de ce liquide rouge et visqueux qui recouvraient son corps, elle ne semblait pas blessée. Elle était là, droite comme un piquet malgré la violence du vent, les bras croisés et un sourire au coin des lèvres, à attendre que l'autre la rejoigne.

-Lioka, tu en as mis du temps à venir, dit la femme en noir.

-Mais me voilà je suis prête, je suis prête à accepter mon destin, à te tuer, lui répondit la femme renard.

-Ce n'est pas trop tôt. Mais tu t'es trompée dans tes paroles, je vais te tuer.

Elle alluma son aura, celle-ci était noir très opaque. Elle la concentra dans ses mains et, sans perdre une seconde, lança un laser de son aura d'une puissance incommensurable sur l'autre à l'aide de ses deux bras tendus à l'extrême. L'autre avait disparue, elle se trouvait désormais derrière la folle recouverte de sang qui hurla de rage « Fichue Kitsune ». Mais plus rapide, la fameuse Lioka lança le même laser d'une puissance similaire sur l'autre. Son adversaire était aussi rapide, car elle redirigea son laser dans la direction de la kitsune, laissant quelques arbres réduit en miettes au passage. Les deux échangeaient des coups violents à l'aide de leur aura, sans que jamais l'une ne réussisse à toucher l'autre. Soudain la plus démoniaque des deux envoya un laser sur l'autre, et celle-ci en créa un presque identique pour tenter de stopper le premier, créant ainsi deux lasers, un blanc et un noir. Toutes deux avaient leurs mains tendues à l'extrême vers l'autre. La brune se mordait les lèvres et fléchissait ses jambes pour avoir plus d'appuis. Elle faisait de son mieux pour gagner, pour que son laser consume le noir. Cela dura deux bonnes minutes avant que Lioka ne laissa échapper un cri de fatigue tant l'effort était important et qu'elle baissa la tête.

-Tu ne gagneras pas Lioka. C'en est fini pour toi, que tu le veuilles ou non je réduirai ton univers à l'esclavage. Il n'y aura qu'un seul maître. Moi.

-Non, jamais, je refuse, réussit-elle à articuler au bout de quelques secondes. Si je meurs, ils mourront aussi plus lentement et ils souffriront, tu es un tyran. Je ne veux pas que cela se produise. Alors, si je ne peux te tuer, ils mourront avec moi, cet univers mourra avec moi. Je ... je préfère encore cela plutôt que de savoir qu'ils souffriront et subiront les plus abominables tortures que tu leur infligeras. J'aurai en quelque sorte réalisée ma prophétie, je les aurais protégés de ta tyrannie.