𝐗𝐈 - 𝐃𝐢𝐠𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬 𝐏𝐮𝐫𝐩𝐮𝐫𝐞𝐚

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You don't listen anyways,
I'll be quiet
I don't really feel like fighting

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- 29 janvier –

La sonnette retentit pour la troisième fois lorsque j'ouvris la porte de mon appartement, ce qui m'annonçait déjà la couleur de la conversation qui allait suivre.

Ayame était là, face à moi, et en un simple coup d'œil, je savais d'ores et déjà la raison exacte de sa présence. Elle était visiblement très remontée à en juger son visage déformé par la colère. Bien plus que je ne l'aurais imaginé lorsque je lui ai envoyé ce message, il y a de cela maintenant quelques heures.

Seulement que moi, je n'avais vraiment pas la tête à me disputer ce soir. À un peu plus deux semaines du tournoi national de volley, j'étais tout simplement lessivé par notre programme d'entrainement intensif. Sans parler des séances que j'effectuai de mon côté afin de me perfectionner d'ici au jour J. Alors avec toute cette fatigue que j'avais peu à peu accumulée, l'idée d'affronter une Ayame en colère ne me disait pas tant que ça.

Je n'eus même pas le temps d'ouvrir la bouche pour me justifier qu'Ayame me contourna pour entrer, me bousculant avec son étui à violon par la même occasion. Je me retiens de soupirer et referma la porte derrière elle, me préparant mentalement à recevoir ses foudres.

Écoute, commençai-je en me retournant lentement. Je sais que tu es énervée, mais...

Bien sûr que je suis énervée, me coupa vivement Ayame en me fusillant de ses beaux yeux verts. Et il y a de quoi, non ?

Ma copine sortit rageusement son cellulaire de sa poche, s'y prit à deux reprises pour pianoter son code à cause de son impatience, ce qui la fit râler encore plus, puis me mis notre dernière conversation sous le nez comme si je ne l'avais jamais lu.

Tu m'avais promis que tu viendrais me chercher après mon cours et qu'on passerait la soirée ensemble, débita-t-elle avec une rapidité fulgurante.

Et j'ai dû annuler à la dernière minute, résumai-je d'un ton las, trop exténué pour tourner autour du pot. Oui je sais, c'est moi-même qui t'ai envoyé le message.

Et t'es fier en plus ?

Ayame me jeta un autre regard noir, visiblement au bord de l'implosion. Son envie de m'étriper se lisait clairement sur son visage, et au fond, je ne pouvais pas trop lui en vouloir.

J'étais censé l'attendre à la sortie de son tout premier cours de violon, et je n'ai malheureusement pas pu suite à un empêchement imprévu. Je savais que rien ne pouvait me faire pardonner d'avoir dû annuler au dernier instant, surtout que je savais pertinemment à quel point ma présence était importante pour Ayame, mais ce n'était pas vraiment comme si j'avais spécialement eu le choix non plus.

Memories | Préquel "Undercover"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant