Réalité parallèle

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Voilà le 9ème O.S. de cette collection. Pardon pour le retard, j'ai dû faire du latin.


Cela faisait plusieurs jours que Balthazar était rentré de cette ''réalité parallèle '' et il avait réfléchi, beaucoup réfléchi. Dans cette autre réalité, il avait compris l'importance qu'avait sa relation avec Hélène à ses yeux. Lorsqu'il l'avait vu heureuse avec Antoine et qu'en plus, elle était totalement insensible à ses remarques, il avait ressenti un mélange de colère, de tristesse et peu être même un peu de jalousie. Il avait aussi compris le peu d'importance de Maya dans sa vie. Sans elle, il n'avait ressenti aucun manque, ce qui aurait été le cas avec Hélène. Même dans la vrai vie, s'il ne voyait pas la flic pendant quelques jours, elle commençait à lui manquer, ce qui était le cas ce jour-là. Il regarda sa montre et vit qu'il était 18h. Maya n'était pas là alors il se décida à aller chez la blonde. Pour une fois, il ne la dérangerait pas en pleine nuit. Il prit sa voiture et, après 20 minutes, il se gara devant chez la blonde. Il sonna et elle finit par ouvrir.

Hélène: « Qu'est-ce que vous foutez là Balthazar ? »

Balthazar: « Il faut qu'on parle. Vous voulez aller à un restaurant ? »

Hélène: « Vous parlez sérieusement ? Vous avez pas vu ma tenue ? »

En effet, elle portait un pyjama assez large et des pantoufles chaudes.

Balthazar: « Je vous attends, le temps que vous vous changiez. »

Hélène: « Je sais pas, au vu des derniers événements... »

Balthazar (en prenant le visage de sa belle entre ses mains): « Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer. »

Hélène: « Ok, je te fais confiance. »

Hélène sortit de son armoire la robe bleu électrique qu'elle aurait dû mettre lors de leur dîner. Au pire, si cette soirée finissait mal (ce qu'elle n'espérait pas), elle la rangerait définitivement. Si au contraire, la soirée se finissait bien (ce dont elle doutait), et bien sa robe prendrait une toute nouvelle signification et serait utilisée beaucoup plus souvent. Elle se changea, se coiffa, et maquilla et enfila des talons noirs. Elle alla dans le salon où le légiste l'attendait et lui dit:

Hélène: « Et voilà ! Qu'est-ce que t'en pense ? »

Balthazar: « J'en pense que t'es à couper le souffle. On y va ? »

Hélène: « Bien sûr, il me faut juste mon téléphone et mes clés. »

Elle attrapa une pochette et ils prirent la voiture du légiste qui les emmena dans un endroit que la blonde ne connaissait pas. Ils entrèrent dans le restaurant et la serveuse dit:

Serveuse: « Une table pour deux personnes ? »

Balthazar: « Oui, et vous pourrez aller chercher M.Pignon. Dites lui que c'est Raphaël Balthazar qui le demande. »

La serveuse leur laissa la carte et partit. Hélène demanda:

Hélène: « Pourquoi tu as demandé à voir ce M.Pignon ? »

Balthazar: « C'est le patron et c'est un vieux copain. Donc, à chaque fois que je passe, il vient me saluer. »

À ce moment là, un homme brun avec un peu d'embonpoint arriva.

M.Pignon: « Salut Baltha ! Comment tu vas ? »

Balthazar (en le saluant d'une poignée de mains): « Bien et toi ? »

M.Pignon: « Très bien. Et qui est cette magnifique demoiselle ? »

Hélène (en lui serrant la main): « Hélène Bach. »

M.Pignon (charmeur): « Enchanté. »

Balthazar (jaloux): « Hé ! Je te vois venir à des kilomètres et n'essaie même pas. »

M.Pignon (rieur): « Pardon, c'est le naturel qui revient. Je vous laisse profiter du repas. »

Ils commandèrent et mangèrent en discutant de tout et de rien. Après plusieurs semaines très tendues, cette tension accumulée redescendait en même temps qu'il parlait. Ils finirent de manger et Balthazar força la blonde à accepter qu'il paie. Ils sortirent et elle dit:

Hélène: « Merci Raphaël, pour cette soirée. »

Ce dernier, surpris par le fait qu'elle venait de le tutoyer pour la première fois, resta quelques secondes sans rien dire puis se reprit :

Balthazar: « Mais attends, c'est pas encore terminé. Je vais t'emmener autre part. »

Hélène: « Ok. »

Pour l'instant, tout se passait bien et ça faisait du bien à la flic. Elle avait rarement été aussi proche du légiste et ce rapprochement lui plaisait. C'était la première fois qu'elle l'appelait par son prénom alors que lui, l'avait tutoyé plusieurs fois. Du côté de ce dernier, il était heureux. Son prénom, dit par elle, avait sonné encore mieux que d'habitude et il espérait, si tout se passait bien, qu'elle le redirait pendant encore pendant plusieurs années. Il la fit monter dans la voiture et conduisit jusqu'à une partie des quais. Là, ils descendirent et s'installèrent sur un banc qui donnait à la fois sur la Tour Eiffel et sur la Seine. L'endroit était très romantique et Balthazar espérait qu'il ai l'effet escompté. Il lui demanda :

Balthazar: « Ça te plaît ? »

Hélène: « Beaucoup. Pourquoi t'as fait tout ça ? »

Balthazar: « Parce que je voulais pas qu'on finisse sur un non-dit. Parce que je voulais que tu saches à quel point tu comptes pour moi. À quel point notre histoire n'aurait pas été une simple histoire de cul, à quel point j'aurais voulu que tu nous donne une chance pour te prouver que je t'aime, que tu es la femme de ma vie. »

Hélène (sur un ton plus froid qu'elle ne voulait): « Alors pourquoi t'as choisi Maya ? Pourquoi tu l'as laissée rentrer dans ta vie alors que tu savais très bien que j'arrivais. »

Balthazar: « Parce qu'avec elle, c'est la facilité. Si je la perds, c'est pas grave, alors que si je te perds, je suis pas sûr de m'en remettre. Alors, j'ai préféré la facilité. Mais je me rends compte que j'ai eu tort et que j'aurais dû te choisir toi. Parce que je t'aime énormément et que je peux pas me passer de toi. »

Hélène: « Moi aussi, mais qu'est-ce qui me dit que tu vas pas de nouveau prendre peur ? »

Balthazar: « Parce que je sais que j'ai pas le droit de refaire la même erreur. »

Sur ce, il posa ses mains sur le visage de la blonde et approcha ses lèvres de celles de sa belle. Il lui laissa le temps de reculer, mais voyant qu'elle ne faisait rien pour l'en empêcher, il l'embrassa. Ils firent de leur mieux pour ne pas se séparer, mais ils cédèrent, forcés par le manque d'air. Hélène mît ses mains derrière la nuque de Balthazar et il lui prit la taille pour la rapprocher de lui.

Hélène: « Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? »

Balthazar: « On peut aller chez moi prendre un café. »

Hélène: « Y'a pas Maya ? »

Balthazar: « Non, elle est partie à New-York pour quelques jours. »

Hélène: « Alors ok. »

Ils allèrent chez le légiste et il leur fit un café. Il rompit le silence qui s'était installé.

Balthazar: « Tu sais, mon quotidien, je veux le vivre avec toi. Je veux pouvoir t'embrasser en me réveillant, te serrer dans mes bras avant de partir à l'IML, te faire la cuisine tous les jours et t'aimer plus que jamais personne ne l'a fait. »

Hélène: « Moi aussi, je veux vivre mon quotidien avec toi. »

Balthazar: « Je vais plus laisser personne s'interposer entre toi et moi. »

Hélène: « J'espère bien. »

Balthazar: « T'as envi de faire quoi maintenant ? »

Hélène: « Là, j'ai bien envie de t'embrasser. »

Balthazar: « Alors je pense que c'est possible. »

En s'embrassant, ils scellèrent leur amour et se promirent de ne jamais se laisser tomber.

Série d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant