Sincérité

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Voilà, je vous présente un nouvel OS Cassandre. J'espère qu'il vous plaira.


''Je reste pour vous, pour vos beaux yeux bleus.'' Ces paroles, que Pascal avaient prononcées quelques heures auparavant, résonnèrent dans la tête de Florence. Au moment où elle avait cru qu'il allait partir, elle avait arrêté de respirer tellement elle avait eu peur de le perdre. Et lorsqu'il lui avait annoncé qu'il restait, alors qu'elle n'y croyait plus, une partie d'elle avait revécu, surtout quand il lui avait donné sa raison qui faisait qu'il restait. C'est à cet instant qu'elle avait compris qu'il comptait plus pour elle qu'un simple collègue, voir qu'un ami. Le bruit du micro-ondes la sortit de ses pensées et elle sortit le plat de l'intérieur de la machine. Elle mangea et finit par se décider à aller lui parler. Elle prit sa voiture et se gara devant chez son capitaine. Elle prit une profonde inspiration et sonna. Il lui ouvrit rapidement et lui demanda :

Pascal: « Qu'est-ce que vous faites là commissaire ? »

Florence (en entrant): « J'ai besoin de vous parler ! »

Pascal: « À quel sujet ? »

Florence: « Au sujet de ce de quoi nous avons parlé tout à l'heure. »

Pascal: « Le fait que je vais pas partir. »

Florence: « Oui, enfin surtout le fait que vous allez me manquer. »

Pascal: « Oui, et j'ai une question. Pourquoi je vous aurais manqué ? »

Florence: « Parce que je me suis attachée à vous et que si vous partiez, vous laisseriez un vide qui ne pourrait pas être comblé. »

Pascal: « Ah... Alors je compte tant que ça. Pourquoi vous me l'avez pas dit plus tôt, lorsque je vous ai annoncé que j'allais sûrement partir ? »

Florence: « Parce que c'est qu'au moment où j'ai été confrontée au fait que vous alliez partir, au moment où j'en était sûre, que j'ai compris que vous comptiez plus pour moi que je n'osais me l'avouer. »

Pascal: « Alors nos dragouillages ont fini par fonctionner sur vous. J'y croyais plus, je pensais que ça n'allait fonctionner que sur moi. »

Florence: « Pourquoi, vous...avez des sentiments pour moi ? »

Pascal: « Tu, vous... »

Florence: « Tu. Je pense qu'on est assez proches pour se tutoyer. »

Pascal: « Tu en doutais ? »

Florence: « Un petit peu. »

Pascal (en s'approchant): « Alors ne doutes jamais de mon amour. Je t'aime tellement. »

Il déposa ses lèvres sur celles de Florence et fit disparaître le dernier centimètre qui les séparait.

Florence: « Moi aussi je t'aime, même si j'ai mis du temps à m'en rendre compte, je t'aime énormément. »

Pascal: « L'attente valait la peine si c'est pour t'avoir tous les jours dans mes bras. »

Florence: « Tu pense vraiment ça ? »

Pascal: « Quoi ? »

Florence: « Que tu vas m'avoir dans tes bras tous les jours. »

Pascal: « Beh j'espère quand même. »

Florence (en se blottissant contre lui): « Tu espère bien. »

Ils rentrèrent à l'intérieur de chez Pascal et s'installèrent dans le canapé. Elle se blottit dans ses bras et se laissa bercer par la respiration du capitaine. Soudain, la sonnerie de son téléphone rompit le calme qui s'était installé. Elle l'attrapa et dit:

Florence (paniquée): « C'est Jules ! »

Pascal: « Alors réponds. »

Florence (elle répondit): « Salut mon chéri ! »

Jules: « Salut maman, comment tu vas ? »

Florence: « Mieux, maintenant je vais pouvoir vivre normalement et tu vas me comprendre quand je te parlerai. »

Jules: « Tu lui a parlé ?! »

Florence: « À ton avis ? »

Jules: « J'suis super content pour vous deux. Vous allez ultra bien ensemble. »

Florence: « Merci mon chat. On se rappelle plus tard. »

Jules: « Je te laisse avec lui, à plus. »

Il raccrocha sans qu'elle puisse dire quoi que ce soit.

Florence: « Bah au moins, il est content même s' il m'a raccroché au nez. »

Pascal: « Ben c'est bien. Je suis sûr que Lili va l'apprendre en moins de 3 minutes, mais c'est pas grave. »

Elle se cala dans les bras de Pascal et ils finirent par s'endormir. Le téléphone de Florence les réveilla en sursaut. Elle répondit et apprit qu'un meurtre avait été commis. Elle raccrocha et se tourna vers Pascal.

Florence: « Ce sera vraiment ça tous les jours ? »

Pascal: « Si c'est pour me réveiller tous les jours aux côtés de la femme que j'aime, le jeu en vaut la chandelle. »

Florence: « J'espère que je me réveillerai tous les jours à tes côtés. »

Pascal: « Moi aussi, parce qu'après y avoir eu droit une fois, je compte bien faire en sorte que ça arrive tous les jours. »

Florence: « J'y compte bien, parce que sinon tu vas m'entendre. »

Pascal: « Je compte pas prendre de risques. »

Il l'embrassa et ils se levèrent. Pascal alla dans la cuisine préparer le petit-déjeuner pendant que Florence mettait la table. Ils déjeunèrent rapidement et Pascal se prépara en vitesse sous les yeux de sa commissaire.

Pascal: "Vous êtes pas en train de vous rincer l'œil par hasard commissaire ?"

Florence (souriante): "Non, je vois pas de quoi vous parlez."

Pascal (en s'approchant de la blonde): "Vraiment ?"

Florence (souriante): "Ça c'est dangereux..."

Pascal: "Je suis prêt à prendre le risque."

Il l'embrassa et elle passa ses bras autour du torse nu de son capitaine. Ils s'enlacèrent quelques secondes et se séparèrent pour que Pascal puisse finir de s'habiller. Ils prirent la voiture de Florence et allèrent chez elle pour qu'elle puisse se changer et que ça attire moins l'attention de leurs collègues. Ils entrèrent et elle se dépêcha de se changer. Ils partirent à la scène de crime et se garèrent à quelques dizaines de mètres pour ne pas être vus. Pendant toutes les constatations, Pascal dût se contenir de ne pas la toucher de façon déplacée même s'il en mourrait d'envie. Après tout, il avait assez attendu que Florence lui dise qu'elle était prête à laisser une chance à leur histoire. Lorsqu'elle eut fini de donner des ordres à ses équipes, ils s'éloignèrent et, une fois qu'ils furent assez loin, il la prit dans ses bras en lui disant:

Pascal: "J'ai eu un mal fou à ne pas te prendre dans mes bras et t'embrasser."

Florence: "Je pense que tu peux."

Il l'embrassa et ils se promirent de ne pas se quitter.

Série d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant