Le premier d'une longue série

560 12 3
                                    

Cet OS est situé post épisode 12 de la saison 4. La dernière scène m'avait brisé le cœur donc j'ai décidé de vous poster cet OS le jour de la saint Valentin.

Léa était brisée après ce qu'elle avait vu chez Paul. Elle était partie presque en courant tellement la vision qu'elle avait eu était douloureuse pour elle. Elle avait marché pendant des heures dans le sable et avait fini par rentrer chez elle à plus de minuit. Paul avait essayé de l'appeler mais elle ne lui avait pas répondu : elle n'en avait pas le courage. Elle s'était endormie difficilement et avait dû supporter plusieurs réveils suivis d'insomnies. Le lendemain, elle alla au commissariat. Aucune affaire ne tomba alors elle s'enferma dans son bureau et ne répondit à personne et encore moins à Paul. Le soir arriva et, vers 23h, Paul décida d'aller parler à Léa. Il sonna à sa porte et elle finit par lui ouvrir, plusieurs minutes plus tard. Il lui dit:

Paul: « Il faut qu'on parle. »
Léa: « Je veux pas, j'ai pas envi de te parler. »
Paul: « Pourtant il va bien falloir. De un, parce qu'on travaille ensemble, de deux, parce qu'on a deux enfants et de trois, parce qu'on peut pas rester sur des non-dits. »
Léa: « Et qu'est-ce que tu veux me dire ? »
Paul: « On va sur la plage pour en parler ? »

Léa attrapa ses clés et ferma la porte de chez elle. Elle suivit son ex-mari et ils allèrent sur le bord de mer, sans un bruit. Ils s'assirent dans le sable et Léa prit la parole:

Léa: « Pourquoi tu m'as emmené ici ? »
Paul: « Pour qu'on se rappelle du bon vieux temps. Tu sais ce que je voudrais, là maintenant ? »
Léa: « Non, mais je pense que tu vas me le dire. »
Paul: « J'aimerais t'embrasser sans m'arrêter jusqu'à ce qu'on manque d'air puis, qu'on aille se baigner et qu'on fasse un vœu. »
Léa: « Tu sais très bien que c'est impossible. »
Paul: « Pourquoi ? »
Léa: « Parce que t'es en couple avec Inès et qu'elle ne mérite pas ça. »
Paul: « Elle ne mérite pas non plus que je lui mente à propos des sentiments que j'ai pour elle. Parce que la seule femme présente dans mes pensées, c'est toi, toi et personne d'autre. »
Léa: « Mais je suis ta commandante et on travaille ensemble. »
Paul: « T'as beau travailler avec moi, t'es quand même mon ex-femme, la mère de mes enfants et la femme de mes rêves. Et ça, c'est des choses qu'on peut pas changer. »
Léa: « T'as pas tort. »
Paul: « Ça veut dire que je peux t'embrasser ? »
Léa: « Ça veut dire que je t'aime. »

Il s'approcha, encadra son visage de ses mains et déposa ses lèvres sur celle de sa commandante. Le baiser, timide au début, devint vite passionné et, lorsqu'il se brisa, Paul se précipita dans les vagues. Léa le rejoint et s'assit sur le bord en lui demandant:

Léa: « Tu peux m'expliquer ? »
Paul: « Je t'avais dit que je voulais qu'on aille se baigner. »
Léa: « Alors t'as pas encore réussi. Je suis pas dans l'eau. »
Paul (en s'approchant): « C'est ce qu'on va voir! »

Il l'attrapa et elle eut juste le temps de s'accrocher à son cou avant qu'il ne réentre en partie dans l'eau. Elle lui dit:

Léa: « Je te jure que si tu me lâche, je t'entraîne avec moi dans ma chute! »
Paul: « C'est pas grave, je me suis déjà mouillé ! »

Il avança encore un peu dans l'eau et il l'a lâcha. Elle tint sa promesse et l'entraina dans les vagues. Il finit par l'attraper par la taille et l'embrassa passionnément. Au bout de plusieurs minutes, ils sortirent de l'eau, récupérèrent leurs chaussures et rentrèrent chez Léa, main dans la main, dans les bras l'un de l'autre. Quand ils arrivèrent, Léa alla dans sa chambre, y attrapa des vêtements pour pouvoir se changer et se mit à fouiller dans son armoire. Lorsque Paul entra, Léa lui tendit un t-shirt et un short en lui disant:

Léa: « Tu vas pouvoir te changer. »
Paul (exité): « Mais c'est mes vieilles affaires ! Tu les as gardées pendant tout ce temps ? »
Léa: « Ouais, j'arrivais pas à m'en séparer. »
Paul (en la prenant dans ses bras): « Je t'aime tellement mon amour ! »
Léa: « Moi aussi ! »

Ils s'embrassèrent, rien d'autre ne comptait. Ils essayaient simplement de se redécouvrir, petit à petit. Léa alla dans la salle de bain pour se sécher pendant que Paul se changeait. Lorsqu'elle sortit, elle ne le vit pas dans la chambre mais elle entendit du bruit provenant de la cuisine. Elle s'approcha doucement et s'appuya sur la porte pour l'observer. Il sifflotait tranquillement en préparant à manger. Elle le contempla pendant quelques minutes puis s'approcha de lui et le prit dans ses bras. Elle se mit sur la pointe des pieds et il se retourna. Elle passa alors ses bras autour du cou de son capitaine avant de l'embrasser. Très vite, le baiser s'approfondit. Paul demanda l'accès à l'intérieur de la bouche de Léa en passant sa langue sur la lèvre inférieure de cette dernière. Elle entrouvrit ses lèvres et leurs langues entamèrent un long ballet langoureux. Le capitaine passa ses mains sous le t-shirt de son amante ce qui eut pour effet de la faire frissonner. Malheureusement, la préparation de Paul les rappela à l'ordre. Ils se lâchèrent à contre cœur et Léa se recoiffa légèrement, le teint rosit par le manque d'air et la gêne. Elle ne savait pas jusqu'où ils seraient allés si ils n'avaient pas été interrompus mais elle se doutait qu'elle ne passerait pas la nuit toute seule. Quelques mois auparavant, elle aurait longuement hésité, mais là, elle se sentait prête à leur donner une nouvelle chance. Ils dînèrent rapidement et s'installèrent sur le canapé pour regarder un film. Léa était nichée dans les bras de son capitaine, profitant de sa présence mais, malgré le bruit de la télévision, ils finirent par s'endormir, épuisés par les derniers événements et les émotions qui les avaient submergés. Le lendemain matin, Paul se réveilla en douceur. D'abord étonné, il se rappela bien vite les événements de la veille en voyant Léa endormie dans ses bras. Il ne bougea pas, de peur de la réveiller, et se mit à réfléchir. Que se passerait il si elle se refermait, après tout, c'était déjà arrivé. Il ne s'en remettrait sûrement pas. Il l'aimait tellement, il ne pouvait plus vivre sans elle. De toutes façons, il n'allait pas tarder à le savoir puisqu'elle commençait à se réveiller. Il passa ses doigts sur le bras de la femme de sa vie pour la réveiller en douceur et il vit un sourire se former sur ses lèvres. Elle lui dit d'une voix endormie :

Léa: « Salut ! »
Paul: «  Salut. T'as bien dormi ? »
Léa: « Ça fait longtemps que j'ai pas aussi bien dormi. »

Cela rassura Paul qui resserra son étreinte sur le corps de sa commandante et l'embrassa délicatement. Une fois le baiser brisé, elle lui dit :

Léa: « C'est le plus beau réveil que j'ai eu depuis des années. »
Paul: «  Et bien saches que c'est le premier d'une longue série. »
Léa: « Ça me plait bien. »

Série d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant