Léa, Alice et Thomas étaient en train de finir de tout préparer pour la soirée de Noël quand ce dernier commença à se plaindre:
Thomas: « Quelqu'un peut me dire qui a eu l'incroyable idée d'organiser le dîner de Noël ici ? »
Léa: « Très drôle. Arrête de te plaindre et sache que c'est moi qui l'ai proposé car on est dans une grande maison donc c'est plus pratique. »
Alice (avec du gui à la main): « Maman, je l'accroche où ? »
Léa: « Tu veux vraiment en mettre? »
Alice: « Bien sûr, ça va sûrement provoqué des moments cocasses. On va pouvoir rigoler. »
Léa: « Très bien, j'ai compris. Mets le où tu veux. »
Alors que sa fille s'en allait, Léa se mit à réfléchir, au mieux, cela provoquerait un peu le destin et elle pourrait embrasser Paul. Parce qu'elle ne pouvait pas le nier, leurs moments complices lorsqu'ils étaient ensemble lui manquaient. Certaines fois, elle avait envi de l'embrasser à la folie, jusqu'à ne plus avoir de souffle. Mais ce n'était plus possible, parce qu'ils n'étaient plus mariés, parce qu'il l'avait effacée de sa vie amoureuse. Au bout de plusieurs heures, ils avaient enfin fini de préparer le repas et la maison était décorée. Ils purent donc aller se préparer. Léa opta pour une robe bleue qui lui arrivait aux genoux. Elle laissa ses cheveux retomber sur ses épaules et se maquilla légèrement. Elle venait de finir quand on sonna à la porte. Elle respira un bon coup et alla ouvrir. Elle se retrouva nez à nez avec Paul. Au moment de se faire la bise, ils se trompèrent et s'embrassèrent à la commissure des lèvres. Ils se séparèrent, gênés. Ils n'eurent pas le temps de s'expliquer que les parents de Léa arrivèrent et les stoppèrent. Lorsque toute l'équipe du commissariat fut arrivée, ils se réunirent tous autour de la table du salon et commencèrent à manger l'entrée tout en discutant. Lorsque vint le moment d'apporter le plat, Léa se leva et Paul se proposa pour l'aider en allant vers la cuisine, une voix les interpella:
Alice: « Regardez au-dessus de vos têtes ! »
Ils levèrent la tête et virent ce dont elle parlait. Ils s'étaient arrêtés juste en dessous de la branche de gui et ils allaient donc devoir s'embrasser. Léa protesta:
Léa: « Non Alice, c'est hors de question ! »
Alice: « Si, tu vas le faire parce que c'est la tradition. »
Tous: « Le baiser! Le baiser! »
Paul (en se tournant vers Léa): « Je suis désolé Léa. »
Ils fermèrent les yeux et s'embrassèrent un peu trop longtemps pour un baiser forcé. Lorsqu'ils se séparèrent, Léa fonça dans la cuisine et souffla un bon coup. Elle rapporta le plat dans la salle à manger et la soirée continua sans autre incident. Vers 23h, Alice et Thomas montèrent dans leurs chambres et les invités s'en allèrent jusqu'à ce que seul Paul et Léa restent dans le salon à finir de ranger. Alors que Paul allait s'en aller, la commandante lui dit:
Léa: « On va en parler ? »
Paul: « De quoi ? »
Léa: « De tout. De notre presque baiser quand tu es arrivé, de notre baiser sous le gui. »
Paul: « Si tu veux, on peut tout oublier. »
Léa: « Je veux pas oublier. Et si toi tu veux, et bien c'est ton choix. »
Paul (en approchant ses lèvres): « Je veux pas oublier. Et je veux bien faire ça par contre. »
Il la prit par la taille et elle entoura son cou avec ses bras. Puis, elle se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa. Il l'entraîna dans sa chambre et ils passèrent une nuit d'amour. Quand ils se réveillèrent, le lendemain, Paul dit à Léa:
Paul: « Joyeux Noël mon amour! »
Il l'embrassa passionnément, promesse d'une belle suite de leur histoire.
