Je vous souhaite un très joyeux Noël à tous !
Alors que Balthazar avait fini de donner ses conclusions à Delgado et Hélène, il les interpela sur un sujet totalement différent.
Balthazar: « Attendez capitaine, Delgado! J'allais oublier, avec Eddy et Fatim, on a l'habitude de passer Noël ensemble et on aimerait savoir si vous voudriez le passer avec nous. »
Delgado: « Ce sera avec grand plaisir ! »
Balthazar (un peu inquiet): « Et vous Hélène ? »
Hélène (en souriant): « Je serai des vôtres ! »
Balthazar: « Et surtout n'oubliez pas. Tenue correcte exigée. »Les deux flics s'en allèrent. Hélène pensait déjà à ce qu'elle allait mettre en souriant bêtement. Delgado l'interrompit en disant:
Delgado (en se moquant): « En fait, t'es totalement amoureuse de lui ! »
Hélène: « Pas du tout ! »
Delgado: « Alors c'était quoi ce sourire ? »
Hélène: « Je souriais pas. »
Delgado: « Si tu le dis. »Ils rentrèrent à la DPJ et n'en parlèrent plus de la journée. Les jours passèrent et ils finirent par résoudre l'enquête. Le 24, Balthazar débarqua dans la DPJ et entra dans le bureau de la capitaine sans frapper.
Balthazar: « Bonjour capitaine ! »
Hélène: « Vous apprendrez jamais à frapper Balthazar ! »
Hélène: « Je passe juste pour vous rappeler que la soirée a lieu chez moi à partir de 19h. »
Hélène: « Ne vous inquiétez pas, j'ai pas oublié. »
Balthazar: « Parfait. Bon, bah alors je vais vous laisser. On se voit plus tard. »
Hélène: « À ce soir. »Le légiste quitta la DPJ et, une heure plus tard, Hélène fit de même. Elle rentra directement chez elle et mit la robe qu'elle avait sortie la veille. Il s'agissait d'une robe en satin vert foncée qui lui arrivait à mi-mollets. Elle récupéra une pochette dans laquelle elle mit ses clés, ses papiers et son téléphone, attrapa une bouteille de vin et se rendit chez le légiste. Lorsqu'elle arriva, il lui ouvrit immédiatement et une expression de stupeur se lit sur son visage. Il lui dit:
Balthazar: « Vous êtes magnifique. »
Hélène (gênée): « Merci beaucoup. »Il l'a laissa entrer et, une fois qu'elle eut déposé la bouteille et son sac dans le salon, il se retourna brusquement vers elle et lui dit:
Balthazar: « Je vous ai menti. »
Hélène: « À propos de quoi ? »
Balthazar: « La soirée, elle commence qu'à 19h30. »
Hélène (intriguée): « Et pourquoi vous avez fait ça ? »
Balthazar: « Je voulais vous offrir mes cadeaux à part. Pour qu'il n'y ait que vous qui les voyez. »
Hélène: « Et c'est quoi ? »
Balthazar (en ouvrant un écrin contenant un collier représentant un tournesol): « D'abord, il y a ça. »
Hélène: « Merci beaucoup Balthazar. Vous auriez pas dû. »
Balthazar: « Ça me fait plaisir si ça vous plait. Mais pour moi, c'est pas le cadeau le plus important. Parce qu'il y a aussi ça. »Il s'approcha doucement d'elle pour qu'elle ait le temps de s'éloigner si elle ne voulait pas de son deuxième cadeau. Mais, voyant qu'elle restait là où elle était, il fit disparaître l'espace qui les séparait et unit leurs lèvres dans un doux baiser. Elle passa ses bras autour du cou du légiste et il la prit par la taille pour les rapprocher et intensifier le baiser. Leurs lèvres ne se séparèrent que lorsqu'ils manquèrent d'air. Ils ne se lâchèrent pas du regard et collèrent leurs fronts l'un contre l'autre. Ils sursautèrent lorsque la sonnerie retentit. Alors que Balthazar s'en allait ouvrir en même temps qu'il lui disait qu'ils en parleraient, Hélène se recoiffa légèrement pour ne pas éveiller les soupçons de leurs amis. Quand il ouvrit la porte, il tomba nez à nez avec Delgado.
Delgado: « Salut Baltha ! J'suis le premier arrivé ? »
Balthazar: « Non, Hélène est arrivée il y a quelques minutes. »
Delgado: « Ah... cool ! »
Hélène (en arrivant): « Salut Jérôme ! »
Balthazar: « On va pas rester à l'entrée, on va dans le salon ? »
Delgado: « Avec plaisir ! De toutes façons, si on attend Tic et Tac, on en a pour un moment ! »
Balthazar: « Vu leur goût de la ponctualité, ils devraient pas arriver avant 19h45. En attendant, on peut faire des parties de UNO. »
Hélène (en soupirant): « C'est bien parce que c'est Noël et que j'ai pas envie de batailler avec vous. »Ils allèrent dans le salon et Balthazar attrapa le jeu de cartes. Il gagna la première partie sous les accusations de triche de la part d'Hélène qui remporta la deuxième. Lors de la troisième, ils furent interrompus par la sonnette qui retentit. Raphaël se leva et alla ouvrir. C'est sans surprise que Fatim et Eddy rentrèrent à l'intérieur de l'appartement. La soirée se déroula dans la bonne ambiance. À plusieurs reprises, les mains du légiste et de la flic se frôlèrent, leur provoquant des frissons et leur rappelant leur baiser de début de soirée. Une fois le repas terminé, ils allèrent dans le salon et commencèrent une partie de Monopoly. Au bout de cinq minutes de jeu, Eddy lança à Fatim:
Eddy: « Je te parie ce que tu veux que tu te fais éliminer avant moi! »
Fatim: « Et bien moi je dis l'inverse et je parie trois semaines de corvées ! »
Eddy: « Pari tenu ! »Bien sûr, Eddy perdit sous les rires de ses collègues. À la fin de la partie, il ne restait que Balthazar et Hélène. Celui-ci dit:
Balthazar: « À moi de parier. Si je gagne, vous me devez un dîner. »
Hélène: « Par contre, si c'est moi qui gagne, je veux deux semaines sans le moindre écart de votre part, sans la moindre contradiction et sans la moindre de vos expériences. »
Balthazar: « Pari tenu ! »Et là encore, ce fût le lanceur de pari qui perdit. Perspicace, Fatim se dépêcha à faire sortir Delgado et Eddy pour laisser Balthazar et Hélène seuls. Alors qu'ils rangeaient ce qui traînait encore sur la table, ce-dernier s'approcha de la jeune femme et encercla sa taille avec ses bras en lui disant :
Balthazar: « Dis moi que le baiser de tout à l'heure signifie quelque chose pour toi. »
Elle se retourna vers lui et posa ses mains sur son torse.
Hélène: « Bien sûr que oui. »
Balthazar: « Et qu'est-ce que t'en pense ? »
Hélène: « J'en pense que ça fait assez longtemps qu'on se tourne autour et qu'on aurait déjà dû faire le premier pas. »
Balthazar: « On pourrait commencer par se dire les choses en face, ne plus fuir lorsqu'un problème se présente et peut-être s'embrasser. »
Hélène (en s'approchant): « Ça me parait être une bonne idée, surtout la dernière partie. »
Balthazar (en s'approchant): « Alors y'a plus qu'à la mettre en pratique. »Il fit disparaître les quelques millimètres qui séparait leurs lèvres et commença à l'embrasser, d'abord doucement, puis de plus en plus passionnément. Quand ils manquèrent d'air, ils s'écartèrent et il lui dit:
Balthazar: « Joyeux Noël Hélène. Je t'aime énormément. »
Hélène: « Joyeux Noël Raphaël. »Ce prénom, prononcé par sa blonde préférée, fit chaud au cœur du légiste qui s'empressa de l'embrasser. Il s'agissait de leur premier Noël ensemble, et ils espéraient qu'il y en ait beaucoup d'autres.