23. Réconfort

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Chifuyu

Baji avait demandé à ce que nous soyons tous dans son bureau. Ce qui se passait en ce moment n'était absolument pas à prendre à la légère. Baji avait sûrement tué quelqu'un qui nous aurait été très utile.

Pah-chin - Tu comptes faire comment pour démasquer le traître si personne n'a rien dans son téléphone ?

Baji - Où se trouve le Toman.

Je fronçai les sourcils, ne comprenant pas ce qu'il voulait dire. Et en regardant le visage des autres, je compris que je n'étais pas le seul à n'avoir rien compris.

Naoki - Tu pourrais être plus précis ? Demanda celui-ci, visiblement agacé.

Baji - On leur communiquera une fausse adresse, nous expliqua-t-il. Mais on le fera de façon discrète, en parlant entre nous et en faisant bien attention que les gardes nous écoutent.

Baji se leva et fis quelques pas dans la salle. Son air concentré me prouvait qu'il réfléchissait à son plan. Mais le moment était critique, trouver un plan dans l'immédiat était la seule issue possible.

Baji - Étant donné que Toma sait où nous nous situons, il envisage sûrement qu'on change de lieu.

Je hochai la tête pour acquiescer ses dires.

Baji - C'est ce qu'on va faire. Mais on indiquera un mauvais endroit. Je posterai des hommes là bas et leur dirai de commencer à déposer des cartons qu'il y a dans les salles du troisième étage.

Pah-chin - Mais il y a des cartons avec des papiers importants. Si le traître tombe dessus ?

Baji - On vérifierai les cartons avant et on donnera ceux avec le moins de valeur pour l'instant. On commencera par les cartons avec tous les costumes de Mitsuya.

Naoki pouffa et apporta directement sa main sur sa bouche en regardant Mitsuya. Je me pinçais les lèvres pour ne pas rire et regardai d'un air innocent Mitsuya.

Mitsuya - Ces costumes ont plus de valeur que toi, cracha Mitsuya avec un sourire hypocrite.

Baji réalisa enfin ce qu'il venait de dire et afficha une mine dépitée.

Baji - Je voulais pas te vexer, dit celui-ci d'un ton sincère.

Mitsuya se contenta de assassiner du regard Baji alors que Naoki et moi nous retenions de rire. Takemichi, lui, restait en retraite sur un canapé, ne prenant pas part à la conversation.

*

Reader

Je m'installai sur le canapé juste en face de celui de Hana et Hinata. Nous avions trouvé une pièce qui n'était pas très exposée et qui nous permettrait de jouer calmement.

Nous comptions jouer aux jeux du « qui suis-je », comme j'y jouais beaucoup avec Hana lorsque nous étions à Aomori.

Mais je mentais si je disais que mon esprit ne dérivait pas entièrement vers ma tante. L'enterrement était dans une semaine et je l'avais perdu la veille. Cette fois, je voulais faire mon deuil correctement, pas comme le deuil inexistant que j'avais fais pour ma mère.

SO SMILING | TOME 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant