50. Famille

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Je ne savais pas combien de temps j'étais restée au sol, mais je ne pleurais plus et ma crise était passée. Mon ventre gargouillait mais je ne voulais pas aller manger pour autant. Je n'avais pas le droit de me procurer le plaisir de manger alors que Naoki et Mikey étaient morts par ma faute.

Et qu'en plus de ça je n'avais plus aucun allié dans mes amis. Je me retrouvais avec une personne que je voulais juste rencontrer à une fête.

Ma faute. C'est complètement de ma faute.

Mais je voulais me changer et ne pas rester dans cet horrible robe qu'on m'avait mise. Alors je me levais du sol, les jambes légèrement tremblante et ouvris un premier placard.

Il n'y avait que des robes élégantes et qui semblaient être de très bonne qualité. Cela m'étonna alors je me mis à fouiller à l'intérieur du placard, observant les différentes marques des robes. Il n'y en avait aucune sans étiquette, me prouvant qu'elles étaient neuves.

Pourquoi Tanaka avait autant de robes neuves ? Et pourquoi les avaient-ils mis dans cette pièce ? Et si... et s'ils les avaient acheté pour moi ?

Non, n'imaginons pas ça.

Je regardais les prix et mon regard s'écarquilla en voyant les nombreux chiffres qu'il y avait. Ce n'était pas possible de pousser une somme aussi astronomique. Mon salaire en entreprise n'était pas aussi élevé que toute la garde robe.

Je fermai les portes du placard et me dirigeais vers la commode. J'ouvris le premier tiroir et je fronçais les sourcils en voyant qu'il n'y avait que des sous-vêtements féminins. Ils étaient neufs en vu des étiquettes encore accrochés.

Même ces sous-vêtements sont à un prix exorbitant...

Mais je ne comprenais pas pourquoi il y avait autant d'affaires neufs, en plus de cela dans cette pièce précisément. Peut-être qu'elle appartenait à quelqu'un avant que je n'arrive ? Je ne pouvais pas me convaincre que Tanaka avait acheté tout ça anticipation de mon arrivé, parce que ca n'allait que renforcer le fait qu'il était fou.

Je fermai ce tiroir pour ouvrir celui d'en dessous. Encore une fois, je tombais sur des vêtements neufs mais il s'agissait uniquement de pantalons, le troisième tiroir également.

Je soupirai en passant une main dans mes cheveux et fermai tous les tiroirs. Mon regard déambula sur la chambre et je me rendais compte qu'elle était encore plus grande vu sous cet angle. J'y remarquais même une ouverture qui amenait à une autre pièce, sans aucune porte pour les séparer.

Curieuse -et voulant penser à autre chose- mes jambes me menèrent jusqu'à cette partie de ma chambre. Je traversais un petit couloir de quelques mètres dans lequel je sentis une magnifique odeur de propre. C'était comme si quelqu'un venait de faire le ménage. Je continuais mon chemin, m'aventurant dans cette chambre qui ressemblait plus à un appartement.

Je m'arrêtais de marcher lorsque je tombais sur la salle d'eau. Enfin, si on pouvait appeler ça. La baignoire faisait la taille d'une piscine et il y avait même un jacuzzi à côté. De nombreuses plantes tropicales longeaient les murs et donnait un effet tropical au lieu.

Cela contrastait complètement avec la chambre qui elle était plutôt simple en décoration. Je l'aventurais dans cette salle d'eau et remarquai les grandes baies vitrés juste en face du grand bain. Je m'y dirigeais directement, voulant comprendre l'endroit dans lequel j'étais.

SO SMILING | TOME 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant