Chapitre 08

70 9 2
                                    

La base ou nous étions était en train de subir une attaque.
C'était le moment idéal pour moi. Profitant du chaos ambiant, je pris la direction du quartier d'isolement.

Courant aussi rapidement que je le pouvais j'arrivais enfin devant le bâtiment à bout de souffle.

Sur mes gardes, J'avançais à pas de loup dans se lieu étrangement calme. J'entendis au loin dans le couloir les bruits de pas d'une personne.

Me glissant in extremis dans le bureau sur ma droite, je vis Armin partir en courant vers la sortie une malette à la main.

Je m'apprêtais à sortir de ma cachette quand un soldat américain sortie de nul pars.
Le suivant à bonne distance pour ne pas être vue, mon cœur fit un bond quand je l'aperçu au loin.

Il était vivant, marmomant son prénom et son nom presque inconscient.

- Bucky ? La vache...

- Est-ce-que...

- C'est moi Steve

- Steve ?

- Allez viens.

- Steve !

- Je cru que t'était mort

- Je te croyais plus petit

- Viens

Il était venue pour lui, l'aidant a marcher, ils se dirigeaient vers la sortie. Me cachant rapidement pour ne pas être vue, ils passèrent devant moi sans me voir.

- Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

- J'ai fais l'armée

Fermant les yeux, je soupirais soulagée. Une explosion me ramenant à la réalité, il fallait que je sorte d'ici rapidement.

J'avais réussi à fuir la zone de combat et j'étais maintenant dans un camion en direction d'une nouvelle base.

Armin en face de moi je ne pouvais m'empêcher d'arborer un grand sourire.
Une bonne partie des hommes avait réussi à s'échapper et j'en éprouvais une très grande satisfaction.

- Pourquoi vous souriez vous trouvez ça drôle ? Des années de recherche qui parte en fumée !

Effaçant mon sourire immédiatement.

- Non pardonnez moi, mon esprit était ailleurs. Mais il me semble que vous n'ayez pas tout perdu.

Regardant la mallette qu'Armin tenait fermement contre sa poitrine.

- Certes

Le temps avait repris son cours depuis l'attaque de l'ancienne base. Malheureusement rien n'avait changé.
De nouveaux prisonniers arrivés régulièrement pour subir leurs expérimentations et je devais rester là à voir passer leurs âmes.

Aujourd'hui alors que je regardais la neige tomber par la fenêtre de mon bureau je me surpris à penser à lui.

Il avait du rentrer au États-Unis profitant enfin dans un bar, dans les bras d'une femme de sa liberté retrouvé.
J'esquissais un sourire.

- Ah James même loin vous occupez mes pensées je suis sûr que ça vous amuserez !

Mon regard fût cependant attiré par l'arrivé des soldats traînant derrière eu un corps.
Le blanc immaculé de la neige se recouvrant de sang dans leur sillages.

Leur nouvelle victime avait le bras gauche sectionné.

Fronçant les sourcils, qu'avait-il encore prévue de faire subir comme expérience pour récupérer un homme dans un aussi sale état ?

L'engrenage du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant