L'engrenage du passé

Chapitre 14

Les clés encore dans la serrure et n'ayant toujours pas ouvert je fixais la porte.

- Je croyais que tu étais partie

- Non

- Qu'est-ce que tu me veux ?

- Te parler

Soupirant je déverouillais la porte. Une fois entrée dans l'immeuble, je tenais ouverte en grand.

- Je ne vais pas la tenir toute la nuit...

Comprenant que je lui laissé sa chance il s'engouffra rapidement dans l'immeuble.
Ont monta les trois étages en silence. Ouvrant la porte de mon appartement je retirais mes chaussures, puis déposée les clé dans le meuble d'entrée avant de prendre la direction du salon, Bucky sur mes talons.

- Tu voulais parler, je t'écoute

Farfouillant dans mes tiroirs j'étais à la recherche d'un doliprane, j'avais mal à la tête.

- Je suis désolé d'être partie comme ça

J'avais enfin trouvée mon bonheur, je mis le comprimé dans ma bouche puis prenant une verre d'eau je l'avalais avant de braquer mon regard dans le sien.

- Une explication peut-être ?

- J'ai paniqué quand j'ai vue que je t'avais étranglé

Cette fois-ci j'expirais beaucoup plus fort que ce que je ne l'aurai voulu. Il m'observait à bonne distance ne sachant ni quoi faire, ni quoi dire de plus.

- C'est uniquement à cause de ça ?

- Oui, je ne voulais pas prendre le risque de.. S'arrêtant un instant je voyais bien que c'était difficile pour lui de le dire. Je t'ai déjà tué et la j'aurais pu à nouveau je... 

Il ne fini pas sa phrase mais j'avais compris. Passant ma main sur mon front, j'étais en colère contre lui, mais en même temps sa réaction était compréhensible.
Je ne voulais pas pour autant le pardonner immédiatement, il fallait qu'il comprenne.

- Écoute Bucky... Tu es un soldat... Je ne sais pas tout mais suffisamment pour savoir que tu as un passé difficile. Il était là, à m'écouter ne me lâchant pas du regard. Tu l'as bien vue que je n'ai pas paniquée quand même ? Ne répondant pas à ma question je poursuivie. Je t'ai surprise pendant ton sommeil, tu a réagi. Sur le terrain c'est se qui fait parfois la différence entre la vie et la mort. Je t'ai laissé le temps de réaliser que tout allait bien. Je trouve ça injuste de ta part de m'avoir abandonnée pour ça sans même en avoir discuté avec moi

Je l'observais n'arrivant pas a savoir a quoi il pensé. Le voyant hésiter encore, je tirais sur la bretelle de mon débardeur dévoilant ma cicatrice au dessus de ma poitrine.

- Tu te souviens, je t'ai dis que c'était Anna qui m'avais fait cette cicatrise

Il hochait légèrement la tête.

- Comme toi, un jour je l'ai surprise en plein sommeil alors qu'ont étaient en plein territoire hostile. Elle m'a poignardée. Elle a réagit par instinct. Pourtant je suis toujours près d'elle, je dors toujours avec et j'ai une confiance aveugle en elle

- Elle t'a vraiment poignardée ?

- Oui tu pourra le lui demander. Qu'est-ce qui t'a décidé à venir me parler ?

- Dr Raynor

- Finalement elle l'as fait alors

- De quoi ?